Jean Frédéric Bernard

Nouvelle édition, illustrée en premier tirage de 2 titres gravés répétés (1er et troisième volume), un frontispice dans le second volume, 3 vignettes de titre, trois plans et 12 superbes planches, 12 en-tête et 12 culs-de-lampe par Bernard Picart, gravés par Folkema, Picart, et un portrait gravé par Tanjé. Les trois premières figures du tome I représentent l'intérieur de la maison de Rabelais. Très beaux ornements dans le goût Renaissance. Le portrait de Rabelais gravé par Moncornet et qui appartient à une autre édition, a été ajouté à la p. XXXVI du tome I. Figure de la Dive bouteille, p. 301 du second tome.
Reliure en plein veau brun marbré et glacé d'époque. Dos à nerfs orné. Pièces de titre en maroquin rouge, pièces de tomaison en maroquin rouge. Triple filet d'encadrement sur les plats. 2 coins émoussés. Traces de frottement. Rousseurs à quelques planches et auréoles sur le bord de plusieurs feuillets au tome III. Dans l'ensemble, très bel exemplaire.
L'édition de Le Duchat et de La Monnaye avait primitivement paru en 1711 ; ce fut alors la meilleure édition jamais parue des œuvres de Rabelais ; Le Duchat a en effet établi le texte d'après de nombreuses éditions (Brunet précise qu'il n'avait malheureusement pas les meilleures éditions à sa disposition). Le Duchat y a ajouté un commentaire et des notes précieuses. Mais ce qui fait le prix de cette édition, c'est l'illustration réellement remarquable de Picart dont les figures sont particulièrement fines et savamment mises en scène. Le troisième tome contient diverses pièces, des lettres, des critiques, des éloges...

Nouvelle édition additionnée de remarques de Jean Frédéric Bernard. Page de titre en rouge et noir. Un frontispice gravé par Lansfeld.
Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffes élimées. Mors supérieur fendu et ouvert en queue. Coins émoussés et dénudés. Découpe d'un demi cm en haut de la page de titre. Ensemble très frotté.
Après avoir constaté que la plupart des grands hommes (savants, historiens, écrivains) ont été accusés de magie, l'auteur s'est donné pour but de combattre les superstitions populaires et les idées préconçues, tant que l'obscurantisme et l'ignorance. En définissant ce qu'est la magie, en la séparant de la magie blanche et naturelle, l'auteur détaille par discipline toutes les célébrités qui ont injustement été accusées de sorcellerie, tant chez les auteurs anciens que modernes. On y trouvera des noms surprenant, comme Grégoire Le Grand, Virgile, Pythagore... Pour chaque personnage, Naudé étudie scrupuleusement les textes et les événements qui ont conduit à l'accusation de magie et entreprend grâce à une démonstration simple l'incongruité de cette dernière.

 

Édition réalisée par l'historien François de Marsy de cette version modernisée de l'œuvre de Rabelais, avec de nombreuses notes et commentaires.
Reliures en plein veau d'époque brun granité. Dos lisses ornés à la grotesque. Pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin noir. Triple filet d'encadrement sur les plats. Tranches cailloutées. Mors supérieur du tome VII, mors du tome III et mors supérieur du tome I restaurés ; certains mors supérieurs fendillés. Faux-titres des tomes 2, 5 et 6 absents. Belle série, bien décorative. Diversités de teintes dans les pièces de titre et de tomaison. Ensemble frais.
Préface de la traduction de Rabelais en français moderne : « J'ai soigneusement évité d'insérer dans le nouveau texte aucun terme trop moderne & trop neuf, ce qui eut causé une bigarrure ridicule. J'ai été si scrupuleux a cet egard que je ne crois pas avoir substitué aucun mot, qui ne se rencontre dans les Ecrivains contemporains de Rabelais, & qu'on ne trouvât peut-etre dans Rabelais même, si l'on se donnoit la peine de le chercher ». Le grand intérêt de cette mise en français moderne est que l'édition propose les termes anciens qui ont été changés et des notes qui accompagnent ce changement ou cette modernisation.

Nouvelle édition, illustrée en premier tirage de 3 frontispices, 3 vignettes de titre, trois plans et 12 superbes planches, 12 en-tête et 12 culs-de-lampe par Bernard Picart, gravés par Folkema, Picart, et un portrait gravé par Tanjé. Les trois premières figures du tome I représentent l'intérieur de la maison de Rabelais. Très beaux ornements dans le goût Renaissance.
Reliures anglaises en plein veau postérieur fin XVIIIème ou 1800, brun. Dos à nerfs ornés de 4 fers à l'étoile et de roulettes. Plats croisillonnés à froid ornés d'une roulette d'encadrement. Mors supérieurs fendillés et mors supérieur du tome III aux 3/4 fendu avec manque en queue et à un caisson. Un coin abîmé au tome II et un coin dénudé, également au tome III.
L'édition de Le Duchat et de La Monnaye avait primitivement paru en 1711 ; ce fut alors la meilleure édition jamais parue des œuvres de Rabelais ; Le Duchat a en effet établi le texte d'après de nombreuses éditions (Brunet précise qu'il n'avait malheureusement pas les meilleures éditions à sa disposition). Le Duchat y a ajouté un commentaire et des notes précieuses. Mais ce qui fait le prix de cette édition, c'est l'illustration réellement remarquable de Picart dont les figures sont particulièrement fines et savamment mises en scène. Le troisième tome contient diverses pièces, des lettres, des critiques, des éloges...
Ex-libris gravé aux armes du XVIIIème « Wadham Wyndham Esquire ».

Edition originale, plus rare que toutes les suivantes. Pages de titre en rouge et noir. NB : Les deux tomes qui seront ajoutés plus tradivement dans des éditions ultérieures contiennent des lettres et diverses pièces et n'ajoutent rien aux Mémoires.Plein Veau brun d'époque. Dos à nerfs richement orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffes du tome I en partie manquante. Manque en tête du tome III, idem en queue des tomes I et III. Pièces de tomaison frottées. Quelques coins émoussés. Assez bon exemplaire.Mademoiselle de Montpensier, filleule de Louis XIII, fut non seulement la femme la plus riche de son temps mais également la seconde femme la plus puissante du royaume, après la reine. Ses mémoires couvrent la période s'étandant de 1627 à 1688 et sont une peinture précieuse de la cour et des événements du temps, car outre glorieuse par sa naissance, la duchesse de Montpensier fut également aventurière, se rangeant préalablement du côté de la cour pendant la Fronde, puis de celui de Condé, prenant en outre une part active aux batailles.