Amédée François FREZIER
Relation du voyage de la mer du sud aux côtes du Chily et du Perou, fait pendant les années 1712, 1713 & 1714
Chez Jean-François Nyon • Etienne Ganneau • Jacques Quillau|à Paris 1716|18 x 25 cm|relié
Édition originale, précieuse et rare. Elle est superbement illustrée de 37 planches (flore, costumes et coutumes, faune), dont 18 dépliantes ; on y distingue 22 cartes et plans, notamment de Santiago, Pisco, Lima, Valparaiso, Côtes et baies du Chili.
Reliure en pleine basane mouchetée d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin tabac. Mors et coiffes habilement restaurés. Rousseurs éparses en marge, à la limite des feuillets. Huit planches ont une restauration en marge basse (bande de papier ancienne) et trois planches ont été coupées plus courtes en marge basse. Pages de titre et d'épître présentant une malhabile restauration en bas de page. Une restauration du même type au dos du privilège. Malgré quelques rousseurs éparses, le papier est resté blanc, hormis la carte jaunie de l'extrémité de l'Amérique méridionale. Bon exemplaire.
à l'origine de ce rare voyage sur les côtes occidentales de l'Amérique du Sud, il y eut la volonté de la France de connaître dans ces régions éloignées les richesses du roi d'Espagne, l'importance des fortifications et des ports, des richesses minières et commerciales...
La mission étant confidentielle, Frézier embarque comme simple particulier sur un navire marchand, le Saint-Joseph de 350 tonneaux, 150 hommes et 36 canons en janvier 1712. L'expédition atteint Concepción en juin 1712. Fin septembre, Frézier part pour huit mois pour Valparaiso d'où il visite Santiago, à 100 kilomètres de là. En mai 1713, il repart pour le Nord, visite Serena, la côte de Copiapo, et arrive jusqu'à Callao, le port de Lima. Il revient à Concepción, où il séjourne de novembre 1713 à février 1714, puis s'embarque pour la France sur un bateau marchand qui parvient à Marseille en août 1714. Sa Relation fut longtemps prisée pour son apport cartographique rigoureux, qui permit en effet de grandes avancées dans ce domaine sur une partie du monde jugée dangereuse et mal connue (Bougainville et La Pérouse citent Frézier lors de leur passage en Amérique du Sud). L'auteur ne se contente pas de réussir sa mission de collecte d'informations sur les fortifications, batteries et des troupes de ces ports, il rassemble également des renseignements précieux sur la flore, les minéraux, les coutumes, la situation des colons et des esclaves. L'ouvrage de Frézier constitue un cas assez unique d'exploration des confins de ce monde (Chili et Pérou) à une date précoce.
Reliure en pleine basane mouchetée d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin tabac. Mors et coiffes habilement restaurés. Rousseurs éparses en marge, à la limite des feuillets. Huit planches ont une restauration en marge basse (bande de papier ancienne) et trois planches ont été coupées plus courtes en marge basse. Pages de titre et d'épître présentant une malhabile restauration en bas de page. Une restauration du même type au dos du privilège. Malgré quelques rousseurs éparses, le papier est resté blanc, hormis la carte jaunie de l'extrémité de l'Amérique méridionale. Bon exemplaire.
à l'origine de ce rare voyage sur les côtes occidentales de l'Amérique du Sud, il y eut la volonté de la France de connaître dans ces régions éloignées les richesses du roi d'Espagne, l'importance des fortifications et des ports, des richesses minières et commerciales...
La mission étant confidentielle, Frézier embarque comme simple particulier sur un navire marchand, le Saint-Joseph de 350 tonneaux, 150 hommes et 36 canons en janvier 1712. L'expédition atteint Concepción en juin 1712. Fin septembre, Frézier part pour huit mois pour Valparaiso d'où il visite Santiago, à 100 kilomètres de là. En mai 1713, il repart pour le Nord, visite Serena, la côte de Copiapo, et arrive jusqu'à Callao, le port de Lima. Il revient à Concepción, où il séjourne de novembre 1713 à février 1714, puis s'embarque pour la France sur un bateau marchand qui parvient à Marseille en août 1714. Sa Relation fut longtemps prisée pour son apport cartographique rigoureux, qui permit en effet de grandes avancées dans ce domaine sur une partie du monde jugée dangereuse et mal connue (Bougainville et La Pérouse citent Frézier lors de leur passage en Amérique du Sud). L'auteur ne se contente pas de réussir sa mission de collecte d'informations sur les fortifications, batteries et des troupes de ces ports, il rassemble également des renseignements précieux sur la flore, les minéraux, les coutumes, la situation des colons et des esclaves. L'ouvrage de Frézier constitue un cas assez unique d'exploration des confins de ce monde (Chili et Pérou) à une date précoce.
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