Charles NEYT
Portrait de Charles Baudelaire au cigare
Inconnu|Paris 1880|25 x 34.50 cm|une feuille
Photoglyptie du portrait réalisé par Neyt à Bruxelles en 1865.Tirage inconnu et non répertorié, sans éditeur ou imprimeur. On ne connaît qu'une seule photoglyptie de Baudelaire, celle de la Galerie Contemporaine : le portrait le plus célèbre, dont on ne connaît ni le négatif, ni de tirages originaux. De ce portrait de Neyt au cigare, trois épreuves d'époque sont connues, toutes dédicacées par Baudelaire. La plaque de verre existait encore au début du XXe siècle, fendue.
Photoglyptie de 14,5x20cm (taille de la plaque de verre originale) montée sur feuille de carton. Double filet d'encadrement. Le nom de Charles Baudelaire au-dessous de la photographie. L'ensemble ne contient aucune autre indication. Brunissures dans les marges.
Proche d'un tirage au charbon par ses tons chauds et profonds, la photoglyptie est un procédé photomécanique complexe de reproduction phographique dont l'édition usa durant environ 20 ans, de 1875 à 1895. Cherchant une image idéale et esthétique des hommes célèbres, les plaques étaient toujours retouchées et repeintes, pour gommer une ride disgracieuse ou un défaut trop gênant, lustrer les cheveux, etc. C'est ainsi que la photographie et l'estampe se rejoignent dans une représentation nouvelle proche ironiquement de la vision esthétique de Baudelaire de la photographie. Ainsi cette photoglyptie diffère-t-elle de l'originale (celle connue dédicacée par le poète à Malassis) en plusieurs points, le premier est que Baudelaire est cadré plus serré, il en résulte qu'il paraît plus proche ; les imperfections dans le fond ont été retouchées ; le regard paraît plus intense et humide ; du fait d'un contraste des couleurs différent du tirage à l'albumine, l'ensemble est nettement plus intense, le contraste entre les tons chauds et froid étant plus marqué.
Baudelaire arriva en Belgique en avril 1864 et n'en repartit qu'au début juillet 1866, pour rejoindre aphasique la clinique du Docteur Duval, rue du dôme à Paris le 4 juillet. Durant toute cette période, Baudelaire subira les ultimes attaques de la maladie qui le ronge depuis plus de 20 ans. On songe que sa main gauche, dissimulé dans la photo, révélait des plaies syphilitiques.
Photoglyptie de 14,5x20cm (taille de la plaque de verre originale) montée sur feuille de carton. Double filet d'encadrement. Le nom de Charles Baudelaire au-dessous de la photographie. L'ensemble ne contient aucune autre indication. Brunissures dans les marges.
Proche d'un tirage au charbon par ses tons chauds et profonds, la photoglyptie est un procédé photomécanique complexe de reproduction phographique dont l'édition usa durant environ 20 ans, de 1875 à 1895. Cherchant une image idéale et esthétique des hommes célèbres, les plaques étaient toujours retouchées et repeintes, pour gommer une ride disgracieuse ou un défaut trop gênant, lustrer les cheveux, etc. C'est ainsi que la photographie et l'estampe se rejoignent dans une représentation nouvelle proche ironiquement de la vision esthétique de Baudelaire de la photographie. Ainsi cette photoglyptie diffère-t-elle de l'originale (celle connue dédicacée par le poète à Malassis) en plusieurs points, le premier est que Baudelaire est cadré plus serré, il en résulte qu'il paraît plus proche ; les imperfections dans le fond ont été retouchées ; le regard paraît plus intense et humide ; du fait d'un contraste des couleurs différent du tirage à l'albumine, l'ensemble est nettement plus intense, le contraste entre les tons chauds et froid étant plus marqué.
Baudelaire arriva en Belgique en avril 1864 et n'en repartit qu'au début juillet 1866, pour rejoindre aphasique la clinique du Docteur Duval, rue du dôme à Paris le 4 juillet. Durant toute cette période, Baudelaire subira les ultimes attaques de la maladie qui le ronge depuis plus de 20 ans. On songe que sa main gauche, dissimulé dans la photo, révélait des plaies syphilitiques.
Vendu