Hôtel Serpente

Recueil constitué des portraits de Lesage par Guélard et Prévost par Fiquet, de 32 figures pour les oeuvres de Lesage et de 77 figures pour les oeuvre de Prévost d'Exiles à l'Hôtel Serpente, soit 111 planches non rognées et montées sur onglets. Certaines planches sont numérotées à la plume. Les figures sont gravées par gravées par Dambrun, De Launay, Delvaux, Delignon... 2 figures jointes et libres de Macret pour les oeuvres de Lesage.
Reliure en plein velin moderne. Dos lisse. Titres dorés. Salissures et frottements. Le portrait de Lesage est jauni. Certaines planches ont un format plus petit, mais dans l'ensemble elles sont de 14x22cm et les figures 8x13,5cm.

Provenance: Bibliothèque personnelle du libraire Marcel Clouzot, frère du cinéaste.

Edition originale collective, illustrée d'un portrait au frontispice par Guelard et de 32 très belles et fines figures par Marillier, gravées par Dambrun, De Launay, Delvaux, Delignon...
Reliures en plein veau blond marbré d'époque. Dos lisses ornés, roulettes. Pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge. La plupart des mors supérieurs fendillés et fragiles, certains restaurés, d'autres portant d'étroites fentes. Rousseurs pâles éparses. Bel ensemble de 15 volumes cependant.
Détail des volumes : 1. Le diable boiteux, augmenté d'Une journée des parques et des Béquilles du diable boiteux (Bordelon) (4fig.). 2, 3. Histoire de Gil Blas de Santillane (4fig.). 4. Les aventures de Robert Chevalier, dit Beauchêne (2fig.). 5, 6. Histoire de Guzman d'Alfarache (4fig). 7. Le bachelier de Salamanque (2fig.). 8, 9. Roland l'amoureux (traduction) (4fig.). 10. Histoire d'Estevanille Gonzalez (2fig.). 11. Théâtre français (2fig.). 12 à 15. Théâtre de la foire (8fig.).
Si Lesage s'est essayé à tant de genres, s'il a tant produit, et inégalement, c'est qu'il est le premier écrivain professionnel de cette envergure, et son œuvre peut être comparée à celle de l'abbé Prévost qui lui est contemporain. Il demeure l'auteur inégalé du grand roman picaresque français Gil Blas et de quelques pépites, notamment dans son théâtre. Il est somme toute la grande figure de la littérature française de cette première moitié du XVIII^ème, et le symbole d'un tournant dans les lettres françaises, l'un des tout premiers à tirer des profits de ses livres, préfigurant ce que seront les feuilletonistes du XIX^ème ; son œuvre ne s'adresse plus à une élite culturelle mais se fait plus populaire.

Edition originale collective, illustrée d'un portrait au frontispice par Guelard et de 32 très belles et fines figures par Marillier sur papier fort, gravées par Dambrun, De Launay, Delvaux, Delignon... Impression sur bon papier vergé. Belle édition.
Reliures en plein veau marbré de rouge et glacé d'époque. Dos lisses ornés de 4 fers à la lyre caissonnés, de roulettes multiples et filets. Pièces de titre et de tomaison de maroquin vert. Triple filet d'encadrement sur les plats. Tranches marbrées bleues. Accroc avec manque en tête du tome I. Quelques rares piqûres, quelques coins émoussés, mais ensemble bien frais, avec quelques cahiers plus jaunes ou portant quelques brunissures pâles. Très bel exemplaire.
Détails des volumes : 1. Le diable boiteux, augmenté d'Une journée des parques et des Béquilles du diable boiteux (Bordelon) (4fig.). 2, 3. Histoire de Gil Blas de Santillane (4fig.). 4. Les aventures de Robert Chevalier, dit Beauchêne (2fig.). 5, 6. Histoire de Guzman d'Alfarache (4fig). 7. Le bachelier de Salamanque (2fig.). 8, 9. Roland l'amoureux (traduction) (4fig.). 10. Histoire d'Estevanille Gonzalez (2fig.). 11. Théâtre français (2fig.). 12 à 15. Théâtre de la foire (8fig.).
Si Lesage s'est essayé à tant de genres, s'il a tant produit, et inégalement, c'est qu'il est le premier écrivain professionnel de cette envergure, et son œuvre peut être comparée à celle de l'abbé Prévost qui lui est contemporain. Il demeure l'auteur inégalé du grand roman picaresque français Gil Blas et de quelques pépites, notamment dans son théâtre. Il est somme toute la grande figure de la littérature française de cette première moitié du XVIII^ème, et le symbole d'un tournant dans les lettres françaises, l'un des tout premiers à tirer des profits de ses livres, préfigurant ce que seront les feuilletonistes du XIX^ème ; son œuvre ne s'adresse plus à une élite culturelle mais se fait plus populaire.