Quelques petites rousseurs.
Reliure en plein cartonnage vert, dos lisse orné de filets à froid, gardes et contreplats de papier jaune, coins supérieurs émoussés, modeste reliure de l'époque.
Édition originale, rare exemplaire sans mention.
Reliure en plein maroquin bleu, dos janséniste à cinq nerfs, gardes et contreplats de papier peigné, contreplats encadrés d'une large dentelle dorée, doubles filets et stries dorés sur les coupes et les coiffes, tête dorée sur témoins, premier plat de couverture conservé, reliure signée Marius Michel. Ex-libris monogrammé encollé au verso de la première garde.
Notre exemplaire est enrichi de quatre planches hors-texte de Louis Boulanger et Alfred Johannot.
Envoi autographe signé de Victor Hugo sur la page de faux-titre : « à Monsieur Ch[arles] Mévil son bien cordialement dévoué Victor Hugo. »
Édition originale.
Reliure en demi cuir rouge de Russie à coins, dos à quatre nerfs orné de filets et de doubles caissons dorés, date en queue dans un cartouche, contreplats et gardes de papier à la cuve, rares couvertures et dos conservés, tête dorée sur témoins, reliure signée de Bernasconi.
Le feuillet de nomenclature des œuvres de Victor Hugo est bien présent. Quelques traces de pliure sur certains feuillets.
Un précieux poème autographe de Victor Hugo intitulé « La pauvre fleur disait au papillon céleste », sur deux feuillets repliés, a été monté sur onglet en regard de la version définitive adoptée par l'auteur et imprimée page 223 du recueil. Il s'agit d'une première version, composée de quatre quatrains. Ces vers seront repris avec quelques variantes par Hugo dans la version définitive, augmentée toutefois de quatre nouveaux quatrains.
Ce poème a été composé par Hugo pour sa maîtresse Juliette Drouet, rencontrée deux ans auparavant. Il symbolise la nature de leur relation - le poète pris dans sa vie conjugale et littéraire, la jeune femme condamnée à l'attendre -, et aura une grande importance dans leur imaginaire commun : Juliette Drouet citera fréquemment le vers « Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre / À mes pieds ! » dans ses lettres d'amour à Victor Hugo. On retrouve également le double motif de la fleur et du papillon aux côtés de leurs initiales entrelacées, dans le décor peint du salon chinois provenant de Hauteville Fairy, résidence de Juliette Drouet à Guernesey, décor conçu par l'écrivain lui-même et aujourd'hui conservé à la Maison Victor Hugo à Paris.
Bel exemplaire non rogné, établi dans une charmante reliure signée, enrichi d'un très rare poème autographe de Victor Hugo écrit pour Juliette Drouet.
Première édition illustrée en tout premier tirage et en un seul volume ; il y aura en effet un tirage en 3 volumes, plus courant et plus tardif au cours de l'année 1836. Un titre frontispice et 11 hors-texte sur acier imprimés sur velin fort de Johannot, Boulanger, Raffet, Rogier & Rouargue gravés par Finden, Staines... Elle est bien imprimée dans une typographie aérée à grandes marges, et proche de l'originale parue en 1831. La planche "De l'utilité des fenêtres" est bien présente ; elle manque la plupart du temps selon Clouzot, car son tirage a été plus tardif que la première sortie de l'ouvrage.
Reliure en demi maroquin marine verss 1860. Dos à nerfs orné, pièces de titre et de datation de maroquin marine. Tête dorée. Quelques rares rousseurs, notamment sur le frontispice, mais dans l'ensemble frais, notamment les gravures qui se trouvent le plus souvent brunies. Bel exemplaire.
Ex libris, tampon rené Dumont.