François-Antoine de BOISSY D'ANGLAS
Discours préliminaire au projet de constitution pour la République française, prononcé par Boissy D'Anglas au nom de la commission des Onze, dans la séance du 5 messidor an 3.
De l'imprimerie française de Constantinople.|Constantinople 1795|12 x 19 cm|relié
Discours préliminaire au projet de constitution pour la République française, prononcé par Boissy D'Anglas au nom de la commission des Onze, dans la séance du 5 messidor an 3.
Plusieurs éditions sont parues à la même date avec des paginations différentes. Cette impression de Constantinople est sans aucun doute plus rare et plus intéressante.
Reliure en plein cartonnage Xxe à la Bradel avec papier à la cuve.
Boissy d'Anglas signe la fin de la Convention nationale en proposant dans ce texte un projet pour la constitution de la République française. Ce sera la Constitution de l'an III, et la Déclaration des droits de l'homme. En matière d'introduction, l'auteur rappelle l'histoire brève de la Révolution française, les événements nécessaires de la terreur, le combat des citoyens, lesquels doivent à présent aboutir à une constitution préservant la liberté de chaque individu. En conclusion, Boissy d'Anglas affirme qu'il vaut mieux avoir une constitution imparfaite doué d'hommes probes que la volonté de forger une constitution parfaite minée par des hommes ambitieux et fanatiques. Boissy d'anglas, modéré, n'avait jamais admis la Terreur et Robespierre, pas plus qu'il n'approuva jamais les débordements du peuple, et c'est dans doute pourquoi cette constitution rejeta le peuple, ignorant et dangereux pour la stabilité politique, et conféra aux notables le pouvoir.
Plusieurs éditions sont parues à la même date avec des paginations différentes. Cette impression de Constantinople est sans aucun doute plus rare et plus intéressante.
Reliure en plein cartonnage Xxe à la Bradel avec papier à la cuve.
Boissy d'Anglas signe la fin de la Convention nationale en proposant dans ce texte un projet pour la constitution de la République française. Ce sera la Constitution de l'an III, et la Déclaration des droits de l'homme. En matière d'introduction, l'auteur rappelle l'histoire brève de la Révolution française, les événements nécessaires de la terreur, le combat des citoyens, lesquels doivent à présent aboutir à une constitution préservant la liberté de chaque individu. En conclusion, Boissy d'Anglas affirme qu'il vaut mieux avoir une constitution imparfaite doué d'hommes probes que la volonté de forger une constitution parfaite minée par des hommes ambitieux et fanatiques. Boissy d'anglas, modéré, n'avait jamais admis la Terreur et Robespierre, pas plus qu'il n'approuva jamais les débordements du peuple, et c'est dans doute pourquoi cette constitution rejeta le peuple, ignorant et dangereux pour la stabilité politique, et conféra aux notables le pouvoir.
Vendu