de Broise

Édition originale.
Reliure en demi basane caramel, dos à cinq nerfs sertis de filets dorés, pièce de titre moderne de maroquin marron chocolat, plats, gardes et contreplats de papier peigné, tête marbrée, reliure de l'époque.
Quelques petites rousseurs sans gravité.
Provenance : de la bibliothèque H. Bradley Martin avec son ex-libris encollé sur un contreplat.
Rare exemplaire en sobre et élégante reliure strictement de l'époque.

Edition originale, exemplaire de premier tirage, bien complet des 6 pièces condamnées, et comportant la faute "Feurs du Mal" aux pages 31 et 108 et l'erreur de pagination de la page 45 (marquée 44), troisième état de la couverture (cf. Clouzot).
Reliure en plein maroquin noir, dos à cinq nerfs, date en queue, roulettes dorées sur les coiffes, filet doré sur les coupes, encadrement d'une large dentelle dorée sur les gardes, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, toutes tranches dorées, étui bordé du même maroquin, reliure signée Bernasconi.Premier et principal recueil poétique de Baudelaire, l'ouvrage fut en partie censuré dès sa parution pour "offense à la morale publique, à la morale religieuse et aux bonnes mœurs". Les quelque 200 exemplaires non vendus furent saisis et amputés de six poèmes.
Ouvrage fondateur de la poésie moderne, "Les Fleurs du Mal" préfigure les oeuvres de Lautréamont, Rimbaud, Verlaine et Mallarmé.
Très bel exemplaire établi dans une parfaite reliure janséniste du début du XXeme siècle.

Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 4 Chine et quelques Hollande en grands papiers.Reliure en demi basane chocolat, dos passé à cinq nerfs, plats de papier marbré, reliure de l'époque.Précieux et très rare envoi de Charles Baudelaire, sur la page de faux-titre, à (François) Buloz, fondateur et directeur de la Revue des Deux Mondes dans laquelle parurent, en édition pré-originale, 18 poèmes des Fleurs du mal.Cette parution audacieuse et très controversée fut un évènement litéraire qui incita Baudelaire à publier son premier recueil de poèmes. Cependant, conscient du brulot qu'il offrait aux lecteurs dans une revue qui n'était pas coutumière du fait, Buloz le fit précéder d'une note singulière: "En publiant les vers qu'on va lire, nous croyons montrer une fois de plus combien l'esprit qui nous anime est favorable aux essais, aux tentatives, dans les sens les plus divers. Ce qui nous paraît ici mériter l'intérêt, c'est l'expansion vive et curieuse, même dans sa violence, de quelques défaillances, de quelques douleurs morales, que, sans les partager ni les discuter, on doit tenir à connaître comme un des signes de notre temps. Il nous semble, d'ailleurs, qu'il est des cas où la publicité n'est pas seulement un encouragement, où elle peut avoir l'influence d'un conseil utile et appeler le vrai talent à se dégager, à se fortifier, en élargissant ses voies, en étendant ses horizons."Page de faux-titre ombrée, exemplaire légèrement rogné en tête, exemplaire quasi exempt de rousseur et bien complet du catalogue de l'éditeur in-fine.Très rare exemplaire comportant un envoi autographe de l'auteur avec une importante provenance.

Edition originale imprimée à petit nombre sur vergé.
Reliure en demi toile mauve, dos lisse légèrement passé, pièce de titre de chagrin rouge, plats de papier, coins légèrement émoussés, couvertures conservées.
Piqûres sur les gardes de la reliure, sinon agréable état intérieur.