Anne ROBERT
Quatre livres des arrests et choses jugees par la court. Oeuvre composé en latin par M. Anne Robert, advocat en la court de parlement de Paris. Mis en françois par M.G.M.D.R. advocat en ladicte court
Chez Claude Rigaud|à Paris 1611|24 x 16 cm|relié
Edition originale, très rare. 1 exemplaire à la BN de France, 1 à Paris-Cujas et un à la bibliothèque de Reims mais rien à la British Library et en Angleterre. Absent à Brunet. Page de titre en rouge et noir, une vignette de titre.
Reliure en plein veau fauve d'époque. Dos à nerfs orné de 3 fleurons. Couronne de laurier sur les plats en médaillon avec les initiales M. G. au centre, filet d'encadrement. Reliure usagée. Caisson de tête maladroitement reconstitué de basane brune. Caisson de queue portant une déchirure au mors supérieur et recollé. Estafilades sur les plats. Un coin émoussé et dénudé. Papier jauni. Quelques piqûres éparses.
Ouvrage traduit par Gabriel Michel de La Rochemaillet. Rerum judicatarum libri 4 paru en 1597 (trace la plus ancienne trouvée à la BN d'Ecosse), le Rerum par ailleurs était paru en 1596 en 3 livres. L'édition latine ne se trouve apparemment qu'en Ecosse, La France n'en possède pas, pas plus que la British Library. Le Hollis catalogue d'Harvard contient un exemplaire de 1596. Issu d'une famille de juriste, L'auteur, avocat au parlement de Paris, connut l'apogée de sa gloire vers 1580, Le recueil se compose de plaidoiries correspondant à celles prononcées par Anne Robert ou d'autres avocats dans des affaires réelles et exactement datées (on retrouve les arrêts à la date donnée dans les registres du Parlement). Selon Corbin, 1606, c'est le premier recueil de ce type. On remarquera que les cas décrits ont une facture nettement littéraire et que l'auteur ne se fait pas défaut d'intervenir dans sa narration par des jugements moraux, en outre les personnages sont souvent nommés de noms semblables (Titius), ce qui accentue le caractère de nouvelles à ces affaires judiciaires.
Reliure en plein veau fauve d'époque. Dos à nerfs orné de 3 fleurons. Couronne de laurier sur les plats en médaillon avec les initiales M. G. au centre, filet d'encadrement. Reliure usagée. Caisson de tête maladroitement reconstitué de basane brune. Caisson de queue portant une déchirure au mors supérieur et recollé. Estafilades sur les plats. Un coin émoussé et dénudé. Papier jauni. Quelques piqûres éparses.
Ouvrage traduit par Gabriel Michel de La Rochemaillet. Rerum judicatarum libri 4 paru en 1597 (trace la plus ancienne trouvée à la BN d'Ecosse), le Rerum par ailleurs était paru en 1596 en 3 livres. L'édition latine ne se trouve apparemment qu'en Ecosse, La France n'en possède pas, pas plus que la British Library. Le Hollis catalogue d'Harvard contient un exemplaire de 1596. Issu d'une famille de juriste, L'auteur, avocat au parlement de Paris, connut l'apogée de sa gloire vers 1580, Le recueil se compose de plaidoiries correspondant à celles prononcées par Anne Robert ou d'autres avocats dans des affaires réelles et exactement datées (on retrouve les arrêts à la date donnée dans les registres du Parlement). Selon Corbin, 1606, c'est le premier recueil de ce type. On remarquera que les cas décrits ont une facture nettement littéraire et que l'auteur ne se fait pas défaut d'intervenir dans sa narration par des jugements moraux, en outre les personnages sont souvent nommés de noms semblables (Titius), ce qui accentue le caractère de nouvelles à ces affaires judiciaires.
Vendu