Alexandre-Stanislas de WIMPFFEN
Voyage a Saint-Domingue, pendant les annees 1788, 1789 et 1790
Chez Cocheris|Paris 1797 (An V)|12 x 20 cm|2 volumes reliés
Edition originale, rare. Un grand tableau dépliant in fine : Chefs-lieux ou juridictions - Quartiers ou Paroisses - Nombres de Nègres.
Reliure en pleine basane brune marbrée d'époque. Dos lisses ornés de diverses roulettes. PIèces de titre et de tomaison en maroquin rouge. Coiffe de tête du tome 2 arasée. Dos uniformément éclaircis. Frottements. Ensemble relativement frais. Bon exemplaire.
Ouvrage indispensable à la connaissance de Saint Domingue et à sa situation coloniale, La narration de voyage possèdent les qualités et les défauts de son auteur, un homme éclairé de la fin du siècle des Lumières, cet état de fait n'allant pas sans ambiguités sur l'esclavage et la perception des noirs venant d'Afrique, et plus généralement sur la civilisation, la culture et la vision politique des événements contemporains de la colonie : "Quand le nègre a mangé sa banane, il se couche". L'auteur dresse un tableau traditionnel des populations, blanches, mulâtres et noires, des cultures, du commerce. Il séjournera dans une caféière et par deux fois à Port-au-Prince dont il donne une ample description et qu'il compare à un camp tartare. La plume alerte et assez incisive de Wimpffen soutient habilement l'intérêt du lecteur de son époque en quête d'exotisme. Le livre constitue ainsi un juste témoignage de la perception contemporaine de la colonisation et de l'esclavage en cette fin du XVIIIe.
Tampon bleu en page de titre d'une bibliothèque russe.
Reliure en pleine basane brune marbrée d'époque. Dos lisses ornés de diverses roulettes. PIèces de titre et de tomaison en maroquin rouge. Coiffe de tête du tome 2 arasée. Dos uniformément éclaircis. Frottements. Ensemble relativement frais. Bon exemplaire.
Ouvrage indispensable à la connaissance de Saint Domingue et à sa situation coloniale, La narration de voyage possèdent les qualités et les défauts de son auteur, un homme éclairé de la fin du siècle des Lumières, cet état de fait n'allant pas sans ambiguités sur l'esclavage et la perception des noirs venant d'Afrique, et plus généralement sur la civilisation, la culture et la vision politique des événements contemporains de la colonie : "Quand le nègre a mangé sa banane, il se couche". L'auteur dresse un tableau traditionnel des populations, blanches, mulâtres et noires, des cultures, du commerce. Il séjournera dans une caféière et par deux fois à Port-au-Prince dont il donne une ample description et qu'il compare à un camp tartare. La plume alerte et assez incisive de Wimpffen soutient habilement l'intérêt du lecteur de son époque en quête d'exotisme. Le livre constitue ainsi un juste témoignage de la perception contemporaine de la colonisation et de l'esclavage en cette fin du XVIIIe.
Tampon bleu en page de titre d'une bibliothèque russe.
Vendu