Jean-Philippe RAMEAU
Traité de l'harmonie réduite à ses principes naturels
De l'imprimerie de Jean-Baptiste-Christophe Ballard|à Paris 1722|19 x 25 cm|relié
Edition originale constituée de quatre livres. Elle est ornée de nombreuses partitions d'orgue, ainsi que de schémas explicatifs.
Reliure moderne d'amateur en demi basane brune. Dos à cinq nerfs orné d'une pièce de titre de basane verte, date dorée en queue. Plats de papier à la cuve. Toutes tranches rouges. Quelques pages roussies, ainsi que de pâles mouillures.
Rompant avec la tradition de la musique française représentée par Lully, Rameau envisage et formalise pour la première fois dans l'histoire de la musique l'harmonie selon des principes mathématiques (principes dérivés de Pythagore). Le Traité de l'harmonie est donc non seulement un manuel de composition basé sur les rapports harmoniques dont Rameau fonde les bases modernes (dominante, sous-dominante...) mais une tentative de définir le beau en musique selon l'oreille naturelle. Si la conceptualisation fut plus tard naturellement discutable, il n'en reste pas moins que le traité demeura une somme incontournable pour le XVIIIe siècle. On sait que Rousseau en contesta les principes, mais si les arguments de Rousseau sont pertinents, ils ne le sont que du point de vue philosophique, non selon la théorie musicale.
Reliure moderne d'amateur en demi basane brune. Dos à cinq nerfs orné d'une pièce de titre de basane verte, date dorée en queue. Plats de papier à la cuve. Toutes tranches rouges. Quelques pages roussies, ainsi que de pâles mouillures.
Rompant avec la tradition de la musique française représentée par Lully, Rameau envisage et formalise pour la première fois dans l'histoire de la musique l'harmonie selon des principes mathématiques (principes dérivés de Pythagore). Le Traité de l'harmonie est donc non seulement un manuel de composition basé sur les rapports harmoniques dont Rameau fonde les bases modernes (dominante, sous-dominante...) mais une tentative de définir le beau en musique selon l'oreille naturelle. Si la conceptualisation fut plus tard naturellement discutable, il n'en reste pas moins que le traité demeura une somme incontournable pour le XVIIIe siècle. On sait que Rousseau en contesta les principes, mais si les arguments de Rousseau sont pertinents, ils ne le sont que du point de vue philosophique, non selon la théorie musicale.
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