Louis-Augustin MIE

Paris
Variante(s) de prénom : Louis-Auguste. - Homme politique ; avocat ; imprimeur. - Natif de Périgueux, fils d'un avocat. Étudie le droit et devient lui-même avocat. Breveté imprimeur à Paris le 1er oct. 1829 en succession de François-Charles Farcy (1792-1867). Auteur en 1830 de "De la souveraineté du peuple dans les élections". Met ses presses au service de journaux libéraux, tels "Le National, "Le Globe" ou "La Tribune". Bénéficie en 1830 d'un prêt gouvernemental garanti par nantissement. Subit par la suite de nombreux procès. Condamné le 8 sept. 1832 par la cour d'assises de la Seine pour avoir publié "la Nicostrata", brochure qualifiée de séditieuse, il est de nouveau condamné en 1832 pour avoir imprimé le "Discours de Victor Prospert", puis le 21 nov. 1832 à dix ans de détention à la suite de l'affaire de la barricade républicaine du cloître Saint-Merri (5 et 6 juin 1832). Son brevet d'imprimeur lui est finalement retiré le 13 avril 1834 et Fritz Estibal le remplace par brevet du 11 août 1834. Se lance dans l'action politique. Après s'être présenté sans succès à la députation en août 1846, il est élu le 4 juin 1848 (jusqu'au 26 mai 1849) représentant de la Dordogne à l'Assemblée constituante et siège à gauche. Réélu le 13 juin 1849 à l'Assemblée législative comme représentant de la Dordogne. Après le coup d'État du 2 déc. 1851, il se retire de l'Assemblée et tente en vain de se faire élire en Dordogne à deux reprises en juin 1863 et fév. 1871. Se retire à Saint-Mandé (Val-de-Marne), où il décède en déc. 1885