Achille MÉLANDRI, Guy de MAUPASSANT
Photographie originale de Guy de Maupassant avec envoi autographe signé à la comtesse Potocka
Paris s. d. [1883]|10.70 x 16.40 cm|1 photographie monté sur carton
Rare portrait photographique original de l'écrivain en pied, réalisé par Achille Mélandri, enrichi d'un envoi autographe signé « A Madame la Comtesse Potocka, son respectueux ami, Guy de Maupassant ».
Pendant longtemps, Maupassant, à l'instar de Balzac ou Flaubert, s'est montré rétif à la diffusion de son portrait en photographie comme en gravure. Dans une note autographe conservée à la bibliothèque de Rouen, il a résumé son idée à ce sujet : « Je me suis fait une loi absolue de ne jamais laisser publier mon portrait toutes les fois que je peux l'empêcher. Les exceptions n'ont eu lieu que par surprise. Nos œuvres appartiennent au public, pas nos figures. » En 1890, il a même menacé de poursuivre l'un de ses éditeurs, Charpentier, car celui-ci avait inséré son portrait dans Les Soirées de Médan. Il lui demanda de rappeler tous les exemplaires en stock pour les détruire. Il ne mit jamais sa menace à exécution mais resta d'avis que les photographies relevaient de la sphère privée.
C'est pourquoi les portraits photographiques de Maupassant sont rares et généralement réservés à ses proches. Ici, il décide de l'offrir à la comtesse Potocka dont il fut l'un des plus fervents « Macchabées », ou « morts d'amour », le groupe d'admirateurs qui entourait la comtesse. Maupassant éprouvait une véritable passion pour cette muse qui lui inspira plusieurs personnages dont Christiane Andermatt dans Mont-Oriol, et à Michèle de Burne dans Notre Cœur.
Pour réaliser ce portrait en pied, il a choisi son voisin de la rue Clauzel, Achille Mélandri. Hydropathe, poète et photographe du Paris littéraire et artistique, il avait photographié des célébrités telles Victor Hugo, André Gill ou encore Sarah Bernhardt. Il est célèbre pour avoir travaillé avec Emile Cohl à une méthode pour animer les photographies qui conduira ce dernier à l'invention du dessin animé.
Une des très rares photographies dédicacées de Maupassant, adressée à la maitresse d'un des plus importants salons littéraires et artistiques du XIXème siècle et passion amoureuse à demi-avouée de l'écrivain.
Provenance : collection Jean Bonna.
Pendant longtemps, Maupassant, à l'instar de Balzac ou Flaubert, s'est montré rétif à la diffusion de son portrait en photographie comme en gravure. Dans une note autographe conservée à la bibliothèque de Rouen, il a résumé son idée à ce sujet : « Je me suis fait une loi absolue de ne jamais laisser publier mon portrait toutes les fois que je peux l'empêcher. Les exceptions n'ont eu lieu que par surprise. Nos œuvres appartiennent au public, pas nos figures. » En 1890, il a même menacé de poursuivre l'un de ses éditeurs, Charpentier, car celui-ci avait inséré son portrait dans Les Soirées de Médan. Il lui demanda de rappeler tous les exemplaires en stock pour les détruire. Il ne mit jamais sa menace à exécution mais resta d'avis que les photographies relevaient de la sphère privée.
C'est pourquoi les portraits photographiques de Maupassant sont rares et généralement réservés à ses proches. Ici, il décide de l'offrir à la comtesse Potocka dont il fut l'un des plus fervents « Macchabées », ou « morts d'amour », le groupe d'admirateurs qui entourait la comtesse. Maupassant éprouvait une véritable passion pour cette muse qui lui inspira plusieurs personnages dont Christiane Andermatt dans Mont-Oriol, et à Michèle de Burne dans Notre Cœur.
Pour réaliser ce portrait en pied, il a choisi son voisin de la rue Clauzel, Achille Mélandri. Hydropathe, poète et photographe du Paris littéraire et artistique, il avait photographié des célébrités telles Victor Hugo, André Gill ou encore Sarah Bernhardt. Il est célèbre pour avoir travaillé avec Emile Cohl à une méthode pour animer les photographies qui conduira ce dernier à l'invention du dessin animé.
Une des très rares photographies dédicacées de Maupassant, adressée à la maitresse d'un des plus importants salons littéraires et artistiques du XIXème siècle et passion amoureuse à demi-avouée de l'écrivain.
Provenance : collection Jean Bonna.
Vendu