Wilhelm HENSEL
Portrait du comte d'Ingenheim
Rome circa. 1825|14 x 16.50 cm|une feuille sous marie-louise
Portrait original au crayon du comte Gustav Adolf Wilhelm d'Ingenheim (1789-1855).
Dessin réalisé par Wilhelm Hensel, portraitiste prussien, pendant son voyage à Rome entre 1823 et 1828. Fortement influencé par la peinture italienne, Hensel a abondamment copié les oeuvres de Raphaël pendant son séjour romain et a par ailleurs réalisé des portraits de l'aristocratie européenne résidant à Rome.
Fils naturel de Guillaume II de Prusse et de Julie von Voß, devenue comtesse d'Ingenheim, le comte d'Ingenheim fut grand amateur d'art et un collectionneur avide. Il séjourne plusieurs fois en Italie entre 1822 et 1833 et participe à l'acquisition d'œuvres d'art italiennes pour le Musée royal de Berlin (aujourd'hui Altes Museum) qui voit le jour sous le règne de son demi-frère, Frédéric-Guillaume III. Il tient des salons artistiques à Rome et Berlin, et soutient peintres et savants (dont l'archéologue allemand Eduard Gerhard), faisant jouer de ses relations auprès de la couronne prussienne. Il entretient et promeut de jeunes peintres dans les années 1820, comme Johann Erdmann Hummel, Aloys Hirt, Christian Daniel Rauch et Karl Friedrich Schinkel.
Dessin réalisé par Wilhelm Hensel, portraitiste prussien, pendant son voyage à Rome entre 1823 et 1828. Fortement influencé par la peinture italienne, Hensel a abondamment copié les oeuvres de Raphaël pendant son séjour romain et a par ailleurs réalisé des portraits de l'aristocratie européenne résidant à Rome.
Fils naturel de Guillaume II de Prusse et de Julie von Voß, devenue comtesse d'Ingenheim, le comte d'Ingenheim fut grand amateur d'art et un collectionneur avide. Il séjourne plusieurs fois en Italie entre 1822 et 1833 et participe à l'acquisition d'œuvres d'art italiennes pour le Musée royal de Berlin (aujourd'hui Altes Museum) qui voit le jour sous le règne de son demi-frère, Frédéric-Guillaume III. Il tient des salons artistiques à Rome et Berlin, et soutient peintres et savants (dont l'archéologue allemand Eduard Gerhard), faisant jouer de ses relations auprès de la couronne prussienne. Il entretient et promeut de jeunes peintres dans les années 1820, comme Johann Erdmann Hummel, Aloys Hirt, Christian Daniel Rauch et Karl Friedrich Schinkel.
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