Gustave COURBET

Rare photographie originale sur papier albuminé, au format carte de visite, contrecollée sur carton. Résidus de colle et papier un peu frotté au dos, sans gravité.
Gustave Courbet fait la connaissance d'Etienne Carjat en 1859 en Allemagne et les deux hommes lieront une amitié très forte. 
"Mon cher Carjat, je t'aime comme tu sais, tu es mon confident d'amour, tu es mon biographe, tu es mon ami" (Lettre de Courbet, février 1863)
Nous n'avons pu trouver aucun exemplaire de cette photographie dans les collection publiques.

Edition originale, imprimée sur papier fort,  de la première biographie consacrée à Charles Baudelaire décédé deux ans plus tôt.
Reliure à la bradel en demi maroquin bleu marine à coins, dos lisse légèrement assombri, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, couvertures et dos conservés, reliure signée Alfred Farez.
Nombreuses rousseurs.
Notre exemplaire est bien complet des 5 portraits de Charles Baudelaire en eaux-fortes par Edouard Manet, Gustave Courbet, Emile Deroy et Charles Baudelaire lui-même. Edouard Manet grava les deux siens, Félix Bracquemond les trois autres.
Envoi autographe signé de Charles Asselineau à l'éditeur bibliophile Léon Techener.

Rare photographie originale sur papier albuminé, au format carte de visite, contrecollée sur un carton, représentant Gustave Courbet.
Annotations manuscrites au dos.
Nous n'avons trouvé qu'un seul autre exemplaire de cette photographie à l'International Center of Photography de New York.

Edition originale dont il n'a pas été tiré de grands papiers.
Ouvrage orné de nombreuses illustrations originales hors-texte de Gustave Courbet. Dos légèrement fendillé en tête comportant également un léger manque.
Emile Zola cite cet ouvrage dans 'L'Evénement illustré' du 5 mai 1868: "c'est là une œuvre qui fera sensation. L'auteur est un utilitaire tombant à bras raccourcis sur la bourgeoisie fainéante et oisive. (...) Courbet ne pouvait guère trouver un texte dont l'esprit convînt mieux à son genre de talent. Le Franc-Comtois a dû se réjouir en lui de ce plaidoyer en faveur des paysans, des rudes enfants de la terre. Aussi, comme il s'est mis volontiers à dauber les bourgeois, les messieurs qui ne sauraient distinguer une pelle d'un râteau ! Chacun de ses dessins est une satire." Très rare.

Édition originale imprimée sur vélin d'Angoulême, complète des six pièces condamnées et comportant bien les habituelles fautes typographiques de l'édition originale (« Feurs du mal », erreur de pagination...).
 
Reliure janséniste en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs, date et lieu dorés en queue, roulettes dorées sur les coiffes, encadrement d'un filet doré sur les contreplats en plein maroquin marron ornés en leurs centres d'un décor estampé à froid d'après le frontispice des Épaves de Félicien Rops représentant un squelette dont les bras qu'il brandit sont les branches d'un arbre mort, gardes suivantes de papier peigné, couvertures conservées, doubles filets dorés sur les coupes, toutes tranches dorées?; étui bordé de maroquin rouge, plats de papier caillouté, intérieur de papier rouge, superbe reliure en maroquin doublé signée Chambolle-Duru.
 
René Chambolle et Hippolyte Duru appartiennent à « l'âge d'or de la reliure française ». Leur association débuta en 1861 et leurs reliures étaient particulièrement prisées des grands bibliophiles de la deuxième partie du XIX^è siècle.
 
Notre exemplaire a été enrichi, en tête de l'ouvrage :
- du portrait de
Charles Baudelaire gravé par Félix Braquemond, pour la seconde édition des Fleurs du mal en 1861.
- du portrait de Charles Baudelaire à son bureau par Gustave Courbet en 1848 et gravé par Félix Braquemond.
- de deux portraits de Charles Baudelaire peints et gravés par édouard Manet, sur chine en 1862 et 1865.
- de l'autoportrait de Charles Baudelaire gravé sur chine par Félix Bracquemond en 1848.
- du frontispice de Félicien Rops pour l'édition originale des Épaves parue en 1866, avec l'explication du frontispice imprimée en rouge.
 
Très bel exemplaire parfaitement établi dans une reliure macabre en maroquin doublé de la fin du XIX^è et enrichi des plus célèbres portraits du poète des Fleurs du mal.
 
Provenance : bibliothèque de Pierre Duché avec son ex-libris.

Photographie originale sur papier albuminé, au format carte de visite, contrecollée sur un carton du studio de Pierre Petit à Paris.
Annotations manuscrites au dos du cliché.
Les portraits de Courbet par Pierre Petit sont très rares, le peintre ayant surtout été photographié par Carjat qui fut d'ailleurs l'élève de Petit.
Nous n'avons pu trouver que deux exemplaires de cette photographie aux États-Unis : l'une se trouve au Detroit Institute of Arts Museum, l'autre au Fine Art Museum de San Francisco.

Edition originale de ce catalogue d'exposition des oeuvres de Gustave Courbet présentées à la galerie Bernheim-Jeune & Cie du 18 Juillet au 31 Juillet 1919. 
Bel exemplaire illustré de 7 reproductions d'oeuvres de Gustave Courbet de ce catalogue qui constitue le N°11 du bulletin de la galerie Berheim-Jeune & Cie.
Trace de pliure marginale sur l'ensemble du fascicule angulairement ombré.
Rare.