Jean COCTEAU

Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Infimes piqûres sans gravité en tête du premier plat, sinon agréable exemplaire.
Envoi autographe signé de Jean Cocteau à André Delmas.

Edition originale sur papier courant.
Traces de pliures verticales sur le premier plat, agréable état intérieur.
Envoi autographe signé de Jean Cocteau à Pierre Borel.

Dessin original signé  « Jean », dédicacé à « Caro », très probablement Carole Weisweiller, et daté par l'auteur du 11 septembre 1963, à l'adresse autographe de sa maison « Milly »-La-Forêt. Un dessin d'Orphée accompagne 8 lignes rédigées aux feutres rouge et rose sur un feuillet filigrané "La Couronne". 

Dessin et dédicace intégralement insolés, pliures transversales inhérentes à l'envoi, pliure en marge de l'angle supérieur gauche, coin inférieur gauche légèrement accidenté avec petites déchirures, sans gravité. 

 

Ce dessin typiquement coctalien d'un Orphée de profil date d'un mois avant la mort du poète, le 11 octobre 1963. Il écrit : « à ma bien chère Caro » et mentionne sa santé qui ne s'améliore pas, « encore bien malade », en pied du feuillet, à côté de l'étoile qui complète très souvent sa signature. 

Quatrain et tercet autographe de jeunesse signé de quatorze strophes de Jean Cocteau, 15 lignes écrites à l'encre noire sur une feuille cartonnée et intitulé "Pour Reynaldo Hahn". 
Ce poème fut imprimé dans le recueil "Le prince frivole" édité au Mercure de France en 1910, second ouvrage publié par le poète. Ce poème figure dans la suite des huit sonnets de l'hôtel Biron (Pour mes amis, Pour Marcel Cruppi, Pour Reynaldo Hahn, Pour Pierre Mortier, Pour Francis de Croisset, Pour Abel Bonnard, Pour le comte Robert de Montesquiou Fezensac, Pour Auguste Rodin et Pour Elle) qui ne portent pas de titres-dédicaces dans l'édition : 
"Reynaldo vous chantiez, cigarette à la bouche,
Des airs vénitiens langoureux et troublants
Et vos doigts souples, qui volaient de touche en touche,
Sur un chemin d'ivoire étaient dix danseurs blancs...
...

Enfin "l'offrande" ou bien encor "chanson d'automne"
Et fantômes rôdeurs du vieux parc qui s'étonne,
Pour la première fois ivres d'un charme tel ! ..."




 

Edition originale sur papier courant du catalogue de l'exposition "Les parisiennes" organisée au Musée Galliera en Mars-Avril-Mai 1958.
Reliure de l'éditeur en pleine toile rouge, dos lisse légèrement éclairci, date noire en queue, vignette illustrée par Bernard Buffet encollée sur le premier plat.
Agréable exemplaire.
Contributions littéraires de Jean Cocteau, Jean-Louis Bory, Jean Cassou, Marcel Achard, Robert Giraud, Paul Géraldy, René Héron de Villefosse...
Nombreuses contributions picturales dont celles de Léonard Tsugouharu Foujita, Pierre Ambrogiani, Roger Bezombes, Yves Brayer, Bernard Buffet, Jean Carzou, Lucien Fontanarosa, Edouard Goerg, Emile Grau-Sala, André Lhote, Edouard Mac'Avoy, Mané Mané-Katz, Clément Serveau, Kees Van Dongen, Marcel Vertès, Kostia Térechkovitch, Claude Weisbuch...
Notre exemplaire est exceptionnellement enrichi d'envois autographes signés adressés à une certaine madame Dora enrichis, parfois, de dessins originaux d'Yvette Aldé (envoi autographe signé), de Roger Bezombes (envoi autographe signé), de Jean-Pierre Capron (envoi autographe signé enrichi d'un petit dessin original représentant un bouquet de fleurs), de Louis-Auguste Déchelette (envoi autographe signé), de Camille Fleury (envoi autographe signé enrichi d'un dessin original représentant une colombe tenant une fleur dans son bec), de Léonard Tsugouharu Foujita (double signature enrichi d'un dessin original représentant une tête de chat), de François Gall (dessin original signé représentant une tête de femme coiffée d'un chapeau), Lucien Gibert (envoi autographe daté et signé), de Gabriel Godard (dessin original signé représentant des écoliers sortant de leur école), d'Emile Grau-Sala (envoi autographe signé enrichi d'un dessin original représentant le visage d'une jeune fille de profil), d'André Humbourg (envoi autographe signé enrichi d'un dessin original représentant un village surplomblant des vignes), de Pierre Henry (dessin original signé), de Jean Raffy Le Persan (envoi autographe signé enrichi d'un dessin original représentant une danseuse), de Simon Auguste (envoi autographe signé enrichi d'un dessin original représentant un bouquet de fleurs dans un vase).
Unique exemplaire enrichi de 14 envois autographes signés de peintres accompagnés de 10 dessins originaux dont ceux de Léonard Tsugouharu Foujita, Emile Grau-Sala et André Humbourg.

Lettre autographe signée de Jean Cocteau, 24 lignes à l'encre noire, à une amie lui décrivant sa vie presque contemplative.
Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli.
Jean Cocteau remercie sa correspondante : "Vos prières m'atteignent, soyez en sûre." et savoure les bonheurs simples de la vie contemplative : "J'habite une petite chambre et, derrière les arbres d'un grand jardin je vois passer les automobiles place de la Concorde. Jamais je ne lis un journal et je me réjouis qu'aux lettres qui viennent du coeur."
L'amitié compte aussi beaucoup pour Jean Cocteau : "J'ai la chance d'avoir l'amitié d'un écrivain auprès duquel tout se dégonfle et semble littérature (J. Desbordes). Vous connaissez la belle phrase de la marine anglaise : "Le capitaine n'est pas responsable des actes de Dieu." mais, paradoxalement, il reste insensible à ses coréligionnaires humains et se cloître dans la plénitude de l'isolement : "Les hommes ne peuvent plus m'atteindre. Je me comble de grâces. Je ne les gaspille pas. Je m'enferme avec mes trésors... Je suis toujours seul (c'est à dire avec ceux que j'aime..."

Edition originale, un des 790 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers après 108 réimposés.
Bel exemplaire.

Edition originale, un des exemplaires numérotés sur alfa.
Agréable exemplaire complet de sa bande annonce plastifiée.
Ouvrage orné d'illustrations de Pablo Picasso, Christian Bérard, Jean Cocteau, Aristide Maillol et de photorgaphies de Thérèse le Prat, Lipnitzki, Seeberger, Baron, Duncan-Melvin, Harcourt, Brassaï, Serge de Sazo, Pierre Boucher, Topnow...
Envoi autographe daté et signé de Serge Lifar à Françoise Chaslot



 

Edition originale sur papier courant, fausse mention d'édition.
Quelques rousseurs, dos et plats marginalement brunis.
Envoi autographe signé de Jean Cocteau à Alfred Fabre-Luce : "Mon cher Fabre-Luce nous reverrons-nous ? Je le souhaite. Votre admirateur Jean Cocteau."
Jean Cocteau a rayé et modifié la mention d'édition imprimée sur le premier plat.

Edition de la bibliothèque de La Pléiade imprimée sur papier Bible.
Reliure éditeur en plein mouton grainé marron, tête orange, dos lisse orné de filets dorés.
Exemplaire complet de son rhodoïds mais incomplet de son étui.
 

Edition de la bibliothèque de La Pléiade imprimée sur papier Bible.
Reliure éditeur en plein mouton grainé marron, tête orange, dos lisse orné de filets dorés.
Exemplaire complet de son rhodoïd et de sa jaquette, étui souple manquant.
 

Edition de la bibliothèque de La Pléiade imprimée sur papier Bible.
Reliure éditeur en plein mouton grainé marron, tête orange, dos lisse orné de filets dorés.
Bel exemplaire complet de son rhodoïd mais incomplet de son étui.

Edition abondamment illustrée de reproductions d'oeuvres de Fernand Léger, Alexandre Alexeieff, Léonard Foujita, Jean Cocteau, Paul Colin, Irène Lagut, Pierre Bonnard, Giorgio de Chirico, Valentine et Jean Hugo, Francis Picabia...
Reliure de l'éditeur en plein cartonnage argenté, exemplaire complet de sa jaquette illustrée.
Texte de Berndt Häger.
Contributions littéraires de Francis Picabia, Francis Poulenc, Luigi Pirandello, Maurice Ravel, Georges Auric, Riciotto Canudo, Blaise Cendrars, René Clair, Claude Debussy, Paul Claudel, Arthur Honegger, Rolf de Maré, Erik Satie...
Bel exemplaire.
 

Edition originale sur papier courant.
Ouvrage illustré de 7 dessins dessins de Jean Cocteau sur le thème de la tauromachie.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos légèrement éclairci à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée Lucie Weill.
Multicolore envoi autographe signé de Jean Cocteau, réalisé à l'aide de plusieurs crayons de couleurs, à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob : "A mon très cher Carlo Rim en souvenir de notre corrida de Cannes 1952." enrichi d'un dessin original aux crayons bleu, rouge et vert représentant le visage d'un jeune homme de profil.
En marge gauche de l'envoi autographe, Jean Cocteau s'est fendu de cette remarque au stylo bille bleu : "le livre est plein de fautes. Je t'en ai corrigé quelques unes.", notre exemplaire comportant effectivement 10 corrections et rectifications manuscrites de Jean Cocteau.
 

Edition originale, un des exemplaires numérotés sur vélin Hélio.
Ouvrage illustré de photographies de Sacha Mansour.
Dos légèrement insolé, sinon agréable exemplaire.
 

Edition originale collective, un des exemplaires numérotés du service de presse.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque signée Lucie Weill.
Le premier plat de couverture est orné d'un beau dessin original de Jean Cocteau, accompagné d'une petite étoile, signé Jean et représentant le visage d'un jeune homme de profil.
 

Edition originale, un des 80 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers après seulement 25 Hollande et 20 parcheminé azuré.
Agréable exemplaire.

Edition définitive, un des 550 exemplaires numérotés sur pur fil du Marais, seuls grands papiers après 28 Japon Arches et 120 Rives.
Ouvrage illustré de nombreux dessins de Jean Cocteau.
Reliure en demi chagrin havane, dos à cinq nerfs très légèrement éclairci, mention dorée 'édition originale' en queue du dos, plats de papier façon vélin, couvertures et dos conservés.

Edition définitive, un des 525 exemplaires numérotés sur pur fil.
Reliure en demi chagrin havane, dos à cinq nerfs très légèrement éclairci, mention dorée 'édition originale' en queue du dos, plats de papier façon vélin, couvertures et dos conservés.

Edition originale, un des 110 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers après seulement 36 Hollande.
Bel exemplaire.

Edition originale, un des 1040 exemplaires numérotés sur alfa.
Cartonnage de l'éditeur relié d'après la maquette originale de Mario Prassinos.
Une très légère insolation sans gravité en pied du dos, agréable exemplaire.

Edition originale, un des 210 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, après seulement 30 Hollande.
Bel exemplaire.

Edition originale, un des 115 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers après 38 hollande
Bel exemplaire en dépit de décharges de papier adhésif en têtes et en pieds des gardes.

Edition originale.
Reliure éditeur en plein mouton grainé marron, dos lisse orné de filets dorés.
Riche iconographie.
Bel exemplaire complet de son rhodoïd et de son étui souple.

Nouvelle édition illustrée d'un dessin de Jean Cocteau en frontispice.
Dos et premier plat marginalement insolés, agréable état intérieur.
Envoi autographe signé de Jean Cocteau à Marcelle Landau-Reinhold enrichi d'un dessin représentant le visage d'un jeune homme de profil.
 

Edition originale sur papier courant, mention de 13ème édition.
Dos décoloré, sinon agréable exemplaire.
Ouvrage illustré de dessins de Jean Cocteau.

Edition parue la même année que l'originale, mention de 25ème édition.
Agréable exemplaire
Envoi autographe daté et signé de Jean Cocteau à Jean Claval.

Edition originale.
Programme présenté sous double couverture parcheminée décorée par Léon Bakst, couverture joliment illustrée par ce dernier figurant une scène de "L'après-midi d'un faune" crée par Nijinsky, nombreuses illustrations intérieures du même.
Iconographie, texte de Jean Cocteau et Frédéric de Madrazo.
Petites déchirures marginales sans manque et tâches affectant la très fragile double couverture parcheminée.
Rare et agréable exemplaire.


 

Edition originale.
Programme présenté sous couverture joliment illustrée par Léon Bakst figurant une scène de "L'après-midi d'un faune" crée par Nijinsky, nombreuses illustrations intérieures du même.
Iconographie, texte de Jean Cocteau et Frédéric de Madrazo.
Rare et agréable exemplaire.


 

Edition originale, un des 525 exemplaires numérotés sur pur fil du Marais, le nôtre un des 25 hors commerce.
Reliure en demi maroquin noir, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, filet doré sur les plats de papier à décor, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée de Goy & Vilaine.
Bel envoi autographe signé de Jean Cocteau au chanteur de charme Francis Robert Halma dit Max Trébor, : "A mon très cher Marc Trébor qui chante comme écrivait Baudelaire et qui m'émeut toujours. Bien que très coupé le disque vaut mieux que le livre. Demandez-le chez Columbia" enrichi d'un beau dessin à l'encre noire repésentant un jeune homme de profil et rehaussé légèrement au crayon bleu.
Le disque auquel Cocteau fait référence est l'enregistrement de la Voix Humaine par Simone Signoret, qui accepta ce défi, à condition d'être enregistré dans les conditions du personnage. C'est donc dans son appartement et sa propre chambre qu'elle empoigna son téléphone pour jouer cette terrible rupture. Le micro était lui installé dans la cuisine. La première prise fut la bonne, mais Signoret fut tellement affectée par cette expérience qu'elle refusa longtemps de donner son accord pour la diffusion de "ce déballage intime". Il fallut l'intervention de son ami Yves Montand, ébahi par cette performance, pour la convaincre. Simone Signoret recevra le Grand Prix de l'Académie du Disque pour son interprétation de La voix humaine.
Très bel exemplaire parfaitement établi.

Lors de la première représentation, en 1930, L'Echo de Paris, prophétisait déjà : « Les meilleures comédiennes du monde voudront interpréter La voix humaine. »
Se succédèrent en effet sur scène et à l'écran, Berthe Bovy, Anna Magnani, Simone Signoret, Ingrid Bergman, Sophia Loren, Ornella Muti, Tilda Swinton... et les artistes lyriques Denise Duval et Felicity Lott, tandis que les plus grands réalisateurs et compositeurs relevaient les défis de mise en scène de cette œuvre atypique. Parmi eux, Roberto Rossellini, Francis Poulenc ou Pedro Almodovar qui doit à la pièce de Cocteau son plus beau film :  Mujeres al borde de un ataque de nervios.
Dialogue à une voix, cette variation sur l'attente, le désir et la douleur d'une femme subissant une rupture téléphonique, confronte la comédienne au silence assourdissant du combiné téléphonique. La tragédie qui se joue n'offre au spectateur qu'une victime subissant les assauts inaudibles d'un tortionnaire invisible. La voix humaine est tout à la fois celle, décomposée, de cette femme, tour à tour forte, fragile, fière et anéantie et cette autre, absente, mais qui frappe l'imagination du spectateur par ce que Cocteau nomme : « l'éternité des silences »

Édition originale du plus important programme des ballets russes, annonçant le ballet Parade, et dans lequel apparait pour la première fois la mention « sur-réalisme » sous la plume d'Apollinaire.
Couverture illustrée d'une vignette d'André Marty, sans la sur-couverture présente sur certains exemplaires.
 
Très bel et unique exemplaire enrichi de 20 signatures autographes des artistes réalisées à l'époque, dont celles des créateurs de Parade : Picasso (qui a signé deux fois), Cocteau et Léonide Massine, ainsi que Léon Bakst, et les danseurs des ballets russes : Nicolas Zvereff, (deux noms illisibles), Lydia Lopokova [trois fois], Alexander Gavrilov, Giuseppina Cecchetti, Zygmunt Novak, Stanislas Idzikowski (deux fois), Elena Antonova, Lubov Tchernicheva (deux fois), Maria Chabelska (qui incarne la petite fille américaine dans Parade et qui fut la - fausse - amante de Cocteau) et Maximilian Statkevitch.
 
Le programme contient le répertoire de la saison en trois spectacles, le 11, 14, 16 mai ; 18 mai ; 21 et 23 mai avec le programme détaillé et les arguments de L'Oiseau de feu ; Les Femmes de bonne humeur ; Contes russes ; Les Danses polovtsiennes du Prince Igor ; Les Sylphides ; Parade ; Pétrouchka et Soleil de nuit.
La préface par Guillaume Apollinaire, Parade et l'Esprit nouveau, qui introduit pour la première fois l'expression « sur-réalisme » officialise une nouvelle conception de l'Art, transversal et radicale :
« De cette alliance nouvelle, car jusqu'ici les décors et les costumes d'une part, la chorégraphie d'autre part, n'avaient entre eux qu'un lien factice, il est résulté, dans Parade, une sorte de sur-réalisme où je vois le point de départ d'une série de manifestations de cet Esprit nouveau qui, trouvant aujourd'hui l'occasion de se montrer, ne manquera pas de séduire l'élite et se promet de modifier de fond en comble les arts et les mœurs dans l'allégresse universelle car le bon sens veut qu'ils soient au moins à la hauteur des progrès scientifiques et industriels [...] Les décors et les costumes cubistes de Picasso témoignent du réalisme de son art. Ce réalisme, ou ce cubisme, comme on voudra, est ce qui a le plus profondément agité les Arts durant les dix dernières années. »
 
Les autres textes sont signés par Léon Bakst et Michel Georges-Michel. La revue est illustrée de deux lithographies et pochoirs en couleurs de Pablo Picasso, un pochoir en couleur de Larionov, plusieurs dessins en couleur et en noir de Picasso et Léon Bakst et des reproductions photographiques des danseurs et des artistes.
 
Alors que la guerre mondiale fait rage, les Ballets russes donnent au Théâtre du Châtelet six représentations exceptionnelles au profit des gueules cassées et durant l'une desquelles naît Parade, le 18 mai 1917, fruit d'une complicité musicale, visuelle et poétique entre Cocteau, Satie et Picasso.
 
Resté dans les annales de la modernité, ce scandaleux spectacle de music-hall avant-gardiste enchanta Marcel Proust et indigna les foules. Notre exemplaire appartint à l'un des rares spectateurs ayant immédiatement saisi l'importance de cette œuvre magistrale. Les signatures des artistes étant en effet datées de 1917, certaines plus précisément du 25 mai 1917, et parfois avec la mention « théâtre du chatlet » [sic]. Cocteau a ajouté : « Souvenir de Paris ».
Picasso, pour sa part, signe une fois sous son portrait par Léon Bakst et une seconde fois sur la photographie, prise par Cocteau, le représentant avec Massine au milieu des ruines de Pompéi. Il n'est pas anodin que cette découverte d'un des chefs d'œuvres de l'Art antique ait été reproduit dans le programme de Parade. Les répétitions du ballet se déroulaient en effet à Rome. Picasso partit donc en février 1917 pour l'Italie avec Cocteau et Léonide Massine. Il y rencontra sa femme, Olga Khokhlova, ainsi que les futuristes et les artistes de la Sécession, et fut fortement impressionné par sa visite de Pompéi et Naples :
 
« Ce Montmartre arabe, dans ce désordre énorme d'une kermesse qui ne ferme jamais » (Jean Cocteau, Lettres à sa mère, 3 mars 1917). Ce voyage initiatique dans l'un des trésors de l'art antique, lui inspire la signature visuelle inimitable de Parade, une peinture sur rideau marquant les débuts de sa période néo-classique, courant sur dix-sept mètres de long, aujourd'hui conservée au Musée national d'art moderne Georges Pompidou.
Le ballet demeure « l'un des plus grands scandales de toute l'histoire de la musique » et un chef d'œuvre esthétique admiré par Marcel Proust, sorti de sa réclusion le temps d'une soirée enchanteresse : « je voudrais vous dire - et pour Monsieur Picasso - les éternuements et le spleen que provoque inlassablement en moi le bleu dominical aux astragales blanches de l'acrobate incompris, dansant « Comme s'il adressait des reproches à Dieu. ». L'acrobate « aux astragales blanches » qui a conquis Proust est illustré dans le programme d'après une superbe aquarelle de Picasso, enrichie dans notre exemplaire d'une signature de son danseur Nicolas Zvereff.
 
Ce document d'exception rassemble les signatures d'une véritable constellation de jeunes artistes en plein « temps des mutations », entre cubisme, futurisme, et néo-classicisme, qui marquèrent l'histoire de l'art, de la musique et du spectacle vivant de leurs innovations.

Edition originale, un des 325 exemplaires numérotés sur pur chiffon Lafuma.
Bel exemplaire.
Ouvrage orné d'illustrations, la plupart à pleine page, dont 14 hors-texte de Mariano Andreu, Jacques-Emile Blanche, Pierre Bonnard, Antoine Bourdelle, Jean Cocteau, Jean-Gabriel Daragnès, Maurice Denis, Raoul Dufy André Favory, Jules Flandrin, Paul-Elie Gernez, Walter Gimmi, Hermann-Paul, Edmond Heuzé, Pierre Laprade, André Lhote, Macoudia M'Baue, Luc-Albert Moreau, Bernard Naudin, Pablo Picasso, Georges Rouault, André Rouveyre, André Dunoyer de Segonzac, J Thomas, Félix Vallotton, Angel Zarraga.

Photographie originale représentant Jean Cocteau et Georges Auric assis à une table avec, en arrière-plan, Valentine Hugo assise également. Tirage d'époque.
Très belle photographie sur laquelle Jean Cocteau réussit  fixe l'objectif avec son regard perçant.
Cette photographie a été prise au domaine du Grand Malesherbes dans le Gard alors la propriété de la famille Hugo.
Une déchirure en bas du cliché restaurée au verso à l'aide d'une pièce adhésive transparente.
Provenance : Fonds Bolette Natanson.

Lettre autographe datée et signée, d'une page (8 lignes) pleine de compassion et de tendresse adressée à Michael Smithies à son adresse d'Oxford, enveloppe jointe.
Pliure centrale inhérente à la mise sous pli.
"13 Juin 1956,
Mon bien cher Michael
Je suis auprès de vous dans ces moments pénibles et vous aide avec toutes mes ondes affectueuses.
Jean (accompagné d'une petite étoile)".

Edition originale sur papier courant.
Petits accrocs sans gravité sur le dos, agréable exemplaire.

Edition originale, un des 1040 exemplaires numérotés sur alfa.
Cartonnage de l'éditeur relié d'après la maquette originale de Mario Prassinos.
Dos légèrement frotté en pied, une petite tache sur le premier plat.

Edition illustrée de 22 dessins de Jean Cocteau dont 11 en couleurs, un des 419 exemplaires numérotés sur vélin.
Dos habilement restauré.
Hommage autographe daté et signé de Jean Cocteau enrichi d'un dessin représentant le visage d'un jeune homme de profil.

Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Dos et plats légèrement salis.
Couverture illustrée d'un dessin de Jean Cocteau.
Envoi autographe signé de Robert Goffin à Claude Morgan.

Edition originale, un des 210 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, après seulement 30 Hollande.
Bel exemplaire.

Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 7 Hollande en grands papiers.
Petits manques en pied du premier plat.
Troisième ouvrage de l'auteur, rare.

Edition originale hors commerce imprimée à 525 exemplaires numérotés, le nôtre un des 460 exemplaires numérotés sur vélin à la forme. 
Notre exemplaire est bien complet de sa chemise cartonnée à lacets qui comporte des restaurations aux mors.
Le feuillet d'annonce est manquant.
Ouvrage illustré de 29 lithographies originales, dont un frontispice et 28 hors-texte de Jean Cocteau.

Edition originale, un des 52 exemplaires numérotés sur Montval, tirage de tête.
Gardes très légèrement et partiellement ombrées sans aucune gravité.
Agréable exemplaire illustré de 7 dessins de l'auteur dont le frontispice.

Edition originale, un des  exemplaires numérotés sur vélin supérieur.
Reliure en demi chagrin bleu marine à coins, dos à quatre nerfs, plats de papier à effet moiré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures conservées.
Notre exemplaire est enrichi d'un envoi autographe signé de Jean Marais qui a été rogné en tête et qui comporte une éraflure sur le mot pièce qui reste lisible : "J'aurais vou(lu, ces deux lettrres ont été rognées par le relieur) jouer cette pièce et vous faire plaisir. Mes mains dans les vôtres. Jean Marais."

 

Edition originale, un des 40 exemplaires numérotés sur Madagascar, le nôtre un des 10 hors commerce, tirage de tête.
Bel exemplaire.

Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 20 pur fil en grands papiers.
Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait de Jean Cocteau par Pablo Picasso.
Un manque en tête du dos, décharges de papier adhésif en têtes et en pieds de la page de faux-titre et de la dernière garde affectant, l'envoi autographe sur la page de titre, premier plat et page de faux-titre volants.
Envoi autographe signé de Jean Cocteau : "Mes chers amis lisez ce petit livre pendant lequel je pense souvent à vous si nets, si frais, si beaux, si classiques. De tout coeur. Jean."

Rare édition originale du double programme d'invitation au concert du "Groupe des Six", donné le 19 juin 1920, et à la deuxième exposition de la Jeune Peinture française, du 17 juin au 4 juillet 1920 tenue à la galerie Manzi-Joyant et Cie.
Ce document mêle événement musical (avec les oeuvres de Francis Poulenc, Louis Durey, Arnold Schoenberg, Georges Auric, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Germaine Tailleferre) et exposition de tableaux de Paul Cézanne, Auguste Renoir, Pierre Bonnard, Henri Matisse, Félix Vallotton, Paul Sérusier et Paul Signac entre autres, ainsi que des sculptures par Aristide Maillol et Antoine Bourdelle. 
Le programme annonce le concert d'avant-garde du "Groupe des Six", formé la même année par le poète Jean Cocteau. Il s'inscrit dans une longue série de mémorables représentations organisées depuis 1917 interprétées par les jeunes pianistes compositeurs du « Groupe des Six », où l'on jouait de la musique et l'on déclamait des poèmes (ce programme mentionne d'ailleurs la lecture du Bestiaire de Guillaume Apollinaire et quatre poèmes de Paul Claudel). 
Au verso on trouve une invitation pour quatre personnes à la deuxième exposition de la "Jeune Peinture Française", groupement dont Pierre Bonnard et Auguste Renoir étaient présidents d'honneur. 

Edition originale, un des 1200 exemplaires numérotés sur vélin Lafuma.
Petites piqûres sur les plats, agréable état intérieur.
Ouvrage illustré de 8 dessins de Jean Cocteau.

Edition originale sur papier courant.
Dos passé et ridé, petites taches marginales sur le premier plat, papier jauni.
Envoi autographe daté et signé de Jean Cocteau à monsieur Barberousse.

Très rare catalogue original de la première exposition française d'« Art nègre » considéré selon des critères esthétiques et non ethnographique.
Après le concert de Debussy puis celui de Satie et Ravel, en avril 1916, cette première exposition artistique de l'atelier parisien "Lyre et Palette" présente 35 œuvres des peintres Picasso, Modigliani, Kisling, Ortiz de Zarate et 25 « sculptures Nègres ». Elle est animée au piano par Erik Satie, en l'honneur duquel le catalogue est enrichi de deux poèmes originaux de Cendrars et Cocteau célébrant la modernité du compositeur. Mais c'est surtout grâce à la notice, véritable manifeste - anonyme, mais attribué à Apollinaire - en faveur de « l'Art nègre », que cette exposition deviendra un événement majeur de l'histoire de l'Art Moderne.
Bel exemplaire malgré une trace de pliure horizontale au milieu du catalogue.
Rarissime.
Grâce au musée du Trocadéro et à quelques expositions privées d'œuvres exotiques, les parisiens ne sont pas étrangers aux arts des colonies (en 1913, Charles Vignier dévoilait une vingtaine de statuettes d'art nègre en clôture de son exposition consacrée essentiellement aux arts d'Asie).
Mais, initiative unique et scandaleuse, Lyre et Palette proclame, en présentant la collection de Paul Guillaume à égalité avec les œuvres d'artistes modernes,  la fin de la vision ethnocentriste de l'Art.
Ainsi quinze portraits de Modigliani, dont jamais autant de peintures n'avaient encore été réunies, des toiles de Picasso et des dessins de Matisse sont mis en regard avec autant de masques du Gabon, têtes du Congo et idoles Soudanaises (on remarque que ne sont pas encore identifiés les styles et ethnies). La seule tentative précédente de confrontation artistique entre l'Art Moderne et l'Art Africain eut lieu à New-York en 1914, malgré la relative absence d'œuvres africaines aux Etats-Unis au début du siècle. Dans sa galerie 291, Alfred Stieglitz exposait ensemble des dessins préparatoires de Braque et Picasso et des masques Kota provenant déjà de la collection de ... Paul Guillaume.
Plus ambitieuse, l'exposition de « Lyre et Palette » n'a pas pour intention de montrer les sources d'inspiration des artistes exposés mais de rétablir l'équité entre les expressions artistiques. Les œuvres de Picasso ne sont pas d'ailleurs celles de sa « période africaine », et les travaux de Kisling ou Ortiz de Zarate n'ont guère de lien avec l'Afrique. Les « sculptures Nègres » sont donc ici présentées pour leur modernité esthétique, au même titre que les recherches cubistes des jeunes peintres. Or cette égalité n'est pas seulement suggérée par la proximité des œuvres mais assumée par la composition typographique du catalogue et affirmée dans la notice introductive des sculptures.
C'est Jean Bourret, dans son article « Une amitié esthétique au début du siècle : Apollinaire et Paul guillaume », qui attribue à Apollinaire cette notice anonyme introduisant la collection de son ami Paul Guillaume :
« Art Nègre. C'est la première fois que l'on expose à Paris, non pour leurs caractères ethniques ou archéologiques, mais pour leur caractère artistique, des sculptures nègres, fétiches d'Afrique et d'Océanie. Les arts de ces parties du monde ont joué, ces dernières années un rôle important dans le développement de l'esthétique en France. La foule les connait peu, le musée du Trocadéro étant exclusivement ethnographique et ne mettant nulle part en valeur la beauté des œuvres qu'il expose ... » Il s'agit en effet d'une parfaite synthèse d'un article du poète publié en 1912.  II y défendait les « chefs-d'œuvre des artistes africains » jusque-là relégués au rang de « grossiers fétiches, témoignages grotesques de superstitions ridicules » et exposés pêle-mêle au musée du Trocadéro « presque complètement abandonné par l'administration dont il relève ». Il militait alors pour la création d'un « grand musée d'art exotique, qui serait à cet art ce que le Louvre est à l'art européen » (cf. « Exotisme et ethnographie » in Paris-Journal, 10 septembre 1912).
L'initiative ne viendra certes pas des pouvoirs publics qui, à l'orée de la Grande Guerre, ont bien d'autres préoccupations. C'est donc à Lyre et Palette que revient le privilège de cette première émergence des arts primitifs dans la conscience collective. Apollinaire ne manque pas de participer à cet événement capital et, tout juste trépané, il inaugure l'exposition avec une lecture de ses poèmes de guerre à la soirée du 26 novembre, comme en témoigne Paul Morand dans son Journal d'un attaché d'Ambassade :
« Été rue Huygens dans un atelier de Montparnasse, chez des cubistes. Trois cents personnes dans une petite salle :  peintures cubistes aux murs ; Jean Cocteau, Mme Errazuriz, Eric Satie, Godebski, Sert, dans de grands pardessus d'auto, feutres rabattus sur le nez, comme dans un mauvais lieu. Je vois Apollinaire pour la première fois, en uniforme, la tête bandagée. La seule chose drôle, ce sont les vers de la petite Durand-Viel qui a cinq ans. »
En dépit du sévère jugement de Morand - qui ne mentionne même pas les sculptures africaines - cette première exposition de « Lyre et Palette » dans la galerie d'Emile Lejeune deviendra un événement déterminant dans l'histoire de L'Art Moderne. Elle contribuera non seulement à la reconnaissance esthétique des Arts dit primitifs, mais marquera également le retour d'Erik Satie, redécouvert par Cocteau dans ce même lieu lors du concert du 18 avril 1916. La complicité entre les artistes née lors de cette exposition avant-gardiste sera à l'origine du célèbre ballet Parade, créé en 1917 par Cocteau, Satie et Picasso pour Diaghilev et qui demeure « l'un de plus grands scandales de toute l'histoire de la musique ». 
Important et rarissime catalogue-manifeste signant la fin de l'ethnocentrisme artistique.

Edition originale de cette revue, complète en trois volumes, de cinéma d'avant-garde, de cinéma fantastique, d'aventures et d'animation.
Très légères déchirures sans gravité en marges des couvertures.
Chaque numéro est illustré de dessins, notamment de Jean Boullet pour la couverture du premier numéro, et de photographies.
Contributions de Boris Vian, Jean Boullet, Jean Cocteau, Robert Benayoun, Lise Deharme, Kenneth Anger, Walt Disney, Cecil B. de Mille, Henri de Montherlant, Gaston Criel,  Alfred Hitchcock, Adonis Kyrou...


 

Edition originale, un des 525 exemplaires numérotés sur pur fil du Marais.
Dos éclairci et décoloré, gardes partiellement ombrées, agréable état intérieur.

Edition en partie originale, un des exemplaires numérotés sur alfa.
Très bel exemplaire.
Envoi autographe signé de Jean Cocteau à madame Jean Larivière enrichi d'un dessin représentant le visage d'un jeune homme de profil.
 

Edition originale collective, un des exemplaires du service de presse.
Dos insolé comportant un manque en pied, premier plat tendant à se débrocher affecté d'un petit manque en pied, papier jauni et fragile.
Envoi autographe signé de Jean Cocteau à Maurice Martin du Gard.
 

Édition originale comportant une fausse mention de deuxième édition.
Dos comportant un petite déchirure en tête, un  manque en tête du second plat.
Bel envoi autographe signé de Jean Cocteau à Maurice Martin du Gard : "Cher Maurice, tu me taquines, mais tu m'aimes bien, je le sais. Jean. Pour toi, ta femme et Philippe, un jour."
 

Edition originale.
Agréable exemplaire illustré de photographies et de reproductions en fin de volume.
Envoi autographe daté et signé de Lucien Clergue à Bernard Durand : "... pour fêter les 100 ans du poète et tant d'années d'amitié..."

Edition originale de ce plaquette d'exposition s'étant tenu à la Galerie Bert du 6 Juin au 30 Septembre 2012.
Agréable exemplaire illustré de reproductions d'oeuvres de Lucien Clergue er de Jean Cocteau.
Envoi autographe daté et signé de Lucien Clergue à Josèphe Marron.

Edition originale, un des exemplaires sur alfa d'Ecosse, seul tirage après 5 Japon et 50 Corée.
Dos et premier décolorés comme généralement, second plat taché en marge.
Exemplaire quasi exempt de rousseur.

Nouvelle édition.
Ouvrage illustré de vues photographiques de la chapelle peinte par Jean Cocteau.
Agréable exemplaire en dépit d'une petite tache noire et d'une très légère déchirure en tête du premier plat.

Edition originale, un des 38 exemplaires numérotés sur Hollande, tirage de tête.
Bel exemplaire.
Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe datée et signée de Jean Cocteau, d'une page, adressée à (Jacques) Festy de chez Gallimard dans laquelle il se montre navré d'avoir confondu Jean avec Jérome Tharaud au fauteuil duquel il venait de succéder chez les Immortels : "1er Nov. 1955. Mon chez Festy, comment faire pour le lapsus calami Jean en place de Jérome ? - siège rendu vacant par la mort de Jean - au lieu de Jérome- Il faudrait trouver une formule simple pour un papillon car je crains qu'il ne soit trop tard pour tirer une feuille. Voyez cela. Votre Jean Cocteau."

Edition originale sur papier courant.
Reliure à la bradel en plein papier à effets géométriques dorés et moirés, dos lisse, pièce de titre de maroquin noir, tête dorée, fragiles couvertures et dos (renforcé) conservés, reliure signée P. Goy & C. Vilaine.
Envoi autographe signé de Jean Cocteau : "A mon cher ami Marcel Herrand. Jean Cocteau. 1920."
Dans le premier article de Carte blanche (1919), Jean Cocteau fait l'éloge du jeune comédien Marcel Herrand, alors âgé de vingt-deux ans : « L'esprit nouveau agite toutes les branches de l'art. De jeunes acteurs se mettent au service de la poésie moderne. Marcel Herrand (qui créa Les Mamelles de Tirésias et différents rôles masqués du Dit des jeux du monde) fut le premier à nous surprendre par son rythme, sa voix droite et son mépris de l'effet. Gestes, intentions, bêlements, cris, sourires, nuances sous chaque syllabe, jeux du timbre, disparaissent ici pour faire place à une lecture typographique. Un noir d'encre. Les mots nets se détachent de la page l'un après l'autre. L'acteur ne substitue pas son émotion à celle du poète. Il le sert au lieu de s'en servir. »
Durant les années 1920, Cocteau confiera plusieurs rôles au talentueux Marcel Herrand : d'abord phonographe dans Les Mariés de la tour Eiffel (1921), il obtiendra le premier rôle masculin dans Roméo et Juliette (1924) et incarnera même l'ange Heurtebise dans la première distribution d'Orphée en 1926.
Emouvant et précoce hommage de Jean Cocteau à l'un de ses acteurs fétiches.

Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Reliure en demi chagrin aubergine à coins, dos très légèrement décoloré à quatre nerfs, pièce de titre et nom de l'auteur de chagrin rouge, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque. 
Notre exemplaire est présenté sous un étui en demi maroquin aubergine, plats de papier marbré et un étui bordé de maroquin aubergine et plats de papier marbré.
Exceptionnel envoi autographe signé de Jean Cocteau à Jean Voilier pseudonyme de Jeanne Loviton enrichi d'un dessin à l'encre bleue représentant le visage d'un jeune homme de profil avec, en regard, un aigle bicéphale.
Muse insatiablement chantée et adorée par ses amants Henriot, Giraudoux, Saint John Perse et tant d'autres, avocate et romancière aux mœurs libertines, Jean Voilier - de son vrai nom Jeanne Loviton - , a durablement marqué de son charme sulfureux le Paris littéraire du XXe siècle. Elle fut également la grande amante de Paul Valéry jusqu'à la mort du poète. Cocteau fut reçu dès les années 1930 dans l'appartement de celle-ci au 5, de la rue Champigny, et réalise ce magnifique envoi à la plume au début de janvier 1947 pour cette égérie littéraire, dont Mauriac dira même qu'« elle a été le dernier personnage romanesque de ce temps ».
Exceptionnel exemplaire enrichi d'un important envoi autographe signé et d'un dessin original de Jean Cocteau adressés à Jean Voilier.

Edition originale, un des 400 exemplaires numérotés sur vélin Montgolfier.
Ouvrage illustré de 6 lithographies originales de Jean Cocteau.
Agréable exemplaire en dépit d'une petite trace d'insolation en pieds des plats.

Edition originale, un des exemplaires d'auteur marqués des initiales J.C,
Premier numéro de la Collection des Tracts.
Ouvrage orné d'un portrait et de deux monogrammes par Pablo Picasso, l'un figurant un coq et l'autre un arlequin.
Précieux envoi autographe signé de Jean Cocteau à François Le Grix, daté de mars 1919, en encadrement du portrait de l'auteur par Pablo Picasso.
Bel exemplaire bien complet du papillon "la langue française est un piano sans pédales".

Edition collective en partie originale, un des exemplaires du service de presse.
Envoi autographe signé de Jean Cocteau à Louis Artus : "... qui sait vivre haut..."
Bel exemplaire.

Edition originale sur papier courant.
Préface et commentaires de Jean-Jacques Kihm.
Envoi autographe signé de Jean-Jacques Kihm à Pierre Dumayet.
Agréable exemplaire.
 

Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Envoi autographe signé de Jean Cocteau à Gaetan Picon.

Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 20 pur fil en grands papiers.
Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait de Jean Cocteau par Pablo Picasso.
Dos restauré, une pâle mouillure en pied des premiers feuillets.

Edition originale, un des 26 exemplaires lettrés sur vieux Japon, tirage de tête.
Ouvrage illustré d'un portrait de l'auteur par Jean Cocteau et gravé sur bois par G. Aubert.
Notre exemplaire, à l'instar de l'exemplaire unique mentionné à la justification du tirage, est enrichi d'une épreuve, sur vieux Japon teinté, du portrait de Joseph Kessel numéroté par l'éditeur et signé par Jean Cocteau.
Infimes piqûres sans gravité sur les gardes, dos passé comme généralement, agréable exemplaire.

Edition originale de ce catalogue de l'exposition des peintures de Picasso organisée à la Galerie Louis Carré du 20 Juin au 13 Juillet 1945, un des 700 exemplaires sur pur fil du Marais, seul tirage.
Ouvrage illustré de 21 reproductions d'oeuvres de Pablo Picasso.
Textes de Guillaume Apollinaire, Paul Eluard, Louis Aragon, Jean Cocteau, André Gide, Pierre Reverdy, Igor Strawinsky...
Quelques accrocs sur le fragile dos qui est également fendillé en tête et en pied, sinon agréable exemplaire.

Edition originale. 

Couverture illustrée d'un dessin d'Oscar Dominguez.

Numéro orné d' illustrations de Max Ernst, Salvador Dali, Jean Cocteau, Yves Tanguy, Giorgio de Chirico, Paul Delvaux, Lucien Coutaud...

Textes de Jean Arp, Georges Bataille, Michel Butor, Henri Michaux, Marcel Béalu, Robert Desnos...

Eraflures et manques en tête du second plat, agréable état intérieur.



 

Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Envoi autographe signé de Robert Gaillard à Gisèle et Charles Bouqueret : "... ces coups d'estoc et de taille dont l'un arrivera a bien à toucher leurs deux coeurs..."
Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait d'Alexandre Dumas par Jean Cocteau.
Dos ridé.
 

Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Agréable exemplaire.

Edition originale, un des exemplaires numérotés sur alfa.
Agréable exemplaire.

Edition originale, un des exemplaires numérotés sur alfa.
Agréable exemplaire.

Edition originale, un des 210 exemplaires numérotés sur alfa.
Dos plissé en tête et comportant un petit accroc en pied, sinon agréable exemplaire.

Edition originale, un des 415 exemplaires numérotés sur pur fil, tirage de tête après 25 Madagascar.
Agréable exemplaire.

Edition originale, un des exemplaires numérotés sur vélin Hélio.
Ouvrage illustré de photographies de Sacha Mansour.
Dos légèrement insolé, sinon agréable exemplaire.
 

Edition originale, un des 900 exemplaires numérotés sur vergé de Lana.
Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait de Jean Cocteau par Amedeo Modigliani et d'un dessin de Hans Bellmer.
Agréable exemplaire.

Edition originale, un des 525 exemplaires numérotés sur vélin du Marais.
Gardes légèrement ombrées.
Agréable exemplaire.

Edition originale, un des exemplaires numérotés sur Rives à la forme.
Ouvrage illustré de 5 dessins de Giorgio de Chirico. 
Agréable exemplaire.

Edition originale, un des exemplaires numérotés sur alfa.
Ouvrage illustré de dessins de l'auteur.
Agréable exemplaire.

Edition originale, un des 200 exemplaires numérotés sur pur fil, le nôtre un des 100 réservés au Club de l'Edition originale, seuls grands papiers.
Signature manuscrite de Jean Cocteau sur la page de faux-titre.
Bel exemplaire bien complet de ses 4 lithographies originales de Jean Cocteau dont seuls les exemplaires du tirage de tête sont enrichis.

Edition originale, un des exemplaires numérotés sur alfa.
Agréable exemplaire.

Edition originale, un des 900 exemplaires numérotés sur alfa.
Ouvrage illustré de 40 dessins de Jean Cocteau.
Dos comportant deux traces d'insolation en tête et en pied.

Edition originale, un des 155 exemplaires numérotés sur alfa.
Rousseurs éparses, ex-dono à la plume en tête de la première garde comportant une petite déchirure en pied.

Edition originale sur papier courant.
Ouvrage illustré de dessins de Jean Cocteau.
Dos et plats marginalement insolés sans gravité, une éraflure sur le second plat.
 

Edition originale, un des 1840  numérotés sur héliona, le nôtre un des 90 hors commerce.
Ouvrage illustré de 60 reproductions de dessins de Jean Cocteau.
Dos et plats légèrement et marginalement insolés, agréable état intérieur.

Edition originale, un des 110 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers après seulement 36 Hollande.
Petites piqûres sur le dos.