Tristan BERNARD

Edition originale sur papier courant.
Reliure à la bradel en pleine toile vert anis, dos lisse très légèrement éclairci et comportant deux petites taches en tête, plats, gardes et contreplats de papier à effet moiré, couvertures et dos conservés, modeste reliure de l'époque.
Envoi autographe signé de Tristan Bernard à Henri Lavedan : "... ce livre où j'ai essayé de contenter par un mirage des tas de goûts insatisfaits. Bien affectueusement Tristan Bernard."
 

Edition originale sur papier courant.

Une trace de pliure en pied du second plat, sinon agréable exemplaire.

Bel envoi autographe signé de Tristan Bernard : "A Charles Cuvillier cette oeuvre capitale qui absorba quinze ans de ma vie. Bien affectueusement Tristan Bernard."

Edition originale, un des 144 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, seul tirage après 12 japon.
Petites rousseurs affectant principalement certains feuillets en leurs marges.
En frontispice, ouvrage illustré par Don d'un portrait de Tristan Bernard.
Envoi autographe signé de Tristan Bernard à Paul Bouju.

Carte postale photographique manuscrite signée de Tristan Bernard adressée à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (21 lignes à l'encre noire à l'en-tête de l'hôtel Windsor à Cannes).
Un petit trou de punaise en tête de la photographie montrant toute l'affection que portait Carlo Rim à son vénérable ami Tristan Bernard, ayant certainement accroché cette carte postale chez lui.
La carte postale représente Tristan Bernard de face avec sa belle et imposante barbe. Au verso, il a ajouté :
Le monsieur du verso, c'est évident, c'est sûr... c'est le plus beau vieillard de la Côte d'Azur.
Je vous embrasse bien affectueusement chère Alice et cher Carlo. Tristan Bernard."
Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond : « À mon âge, on ne découche plus ! » en ajoutant : « Savez-vous que je figure dans le Petit Larousse ? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans le Petit Larousse »
Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant.
Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme Résistant et déporté à Mauthausen où il mourra.

Edition originale en volume.
Dos insolé comportant des manques en tête et en pied, petits manques angulaires sur les plats.
Envoi autographe daté de Mars 40 et signé de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim : "A Carlo Rim un poilu bien chenu ! Tristan Bernard. Mars 40."
Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond : « À mon âge, on ne découche plus ! » en ajoutant : « Savez-vous que je figure dans le Petit Larousse ? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans le Petit Larousse »
Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant.
Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme résistant et déporté à Mauthausen où il mourra. 
Provenance : de la bibliothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob.

Edition originale, un des 144 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, seul tirage après 12 japon.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée Lucie Weill.
Exemplaire joliment établi.
Rousseurs affectant principalement les tranches.
En frontispice, ouvrage illustré par Don d'un portrait de Tristan Bernard.
Envoi autographe signé de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim : "A Carlo Rim je dédie ces purs accents d'une âme poétique."
Nous joignons un bristol d'invitation de Jacques Duhamel, ministre des affaires culturelles,  pour l'érection du buste de Tristan Bernard sur la place Tristan Bernard aux Ternes à Paris le Jeudi 18 Mai 1972 à 11h.
Nous joigons un article de presse de Carlo Rim à propos de cet évènement culturel.
Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond : « À mon âge, on ne découche plus ! » en ajoutant : « Savez-vous que je figure dans le Petit Larousse ? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans le Petit Larousse »
Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant.
Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme résistant et déporté à Mauthausen où il mourra. 
Provenance : de la bibliothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob.

Lettre autographe signée de Tristan Bernard adressée à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (21 lignes à l'encre noire à l'en-tête de l'hôtel Windsor à Cannes).
Tristan Bernard ne tarit pas d'éloges sur  les talents de Carlo Rim en tant que feuilletoniste pour la radio: 
"Mercredi 22.
Mon vieux Carlo,
J'ai lu avec un très grand plaisir les sketches que vous m'avez envoyés, et j'ai apprécié tout particulièrement celui que vous m'avez dédié. Vous êtes un des rares individus qui aient compris parfaitement "la dramaturgie de la radio". Vous avez su, en écrivant, faire à l'écouteur une âme d'écouteur. C'est là une tâche que ne comprennent pas la plupart des auteurs dramatiques qui, lorsqu'ils écrivent pour le théâtre, prennent le spectateur pour un lecteur. Tachez de venir me voir bientôt, avec votre chère Alice. Moi, je ne me déplace pas facilement. Nous vous embrassons ainsi que le vénérable Babou. Tristan Bernard."
Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond : « À mon âge, on ne découche plus ! » en ajoutant : « Savez-vous que je figure dans le Petit Larousse ? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans le Petit Larousse »
Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant.
Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme Résistant et déporté à Mauthausen où il mourra.

Humoristique carte postale manuscrite signée de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim alors mobilisé comme caporal à Fontanès dans le Gard.
"3 Novembre,
Cher Carlo,
je réponds avec un peu de retard à votre amusante lettre du 19 octobre. N'en accusez que ma flemme congénitale, accrue encore par l'état de guerre. Nous sommes depuis le 24 septembre chez Hessel aux Clayes sous Bois (Seine et Oise). Nous allons très bien. Et nous pensons tendrement à nos amis Carlo, Alice et le Babou. On vous embrasse. Tristan Bernard."
Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond : « À mon âge, on ne découche plus ! » en ajoutant : « Savez-vous que je figure dans le Petit Larousse ? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans le Petit Larousse »
Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant.
Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme résistant et déporté à Mauthausen où il mourra.

Edition originale collective.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos insolé conservés, tête dorée, reliure signée Lucie Weill.
Agréable exemplaire joliment établi.
Envoi autographe signé de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim et sa femme Alice.
Provenance : de la biblothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob.
Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond : « À mon âge, on ne découche plus ! » en ajoutant : « Savez-vous que je figure dans le Petit Larousse ? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans le Petit Larousse »
Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant.
Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme résistant et déporté à Mauthausen où il mourra.

Edition originale collective.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée Lucie Weill.
Agréable exemplaire joliment établi.
Envoi autographe signé de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim : "A mon cher Carlo Rim que j'aime autant que s'il avait mon âge. Tristan Bernard"
Provenance : de la biblothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob.
Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond : « À mon âge, on ne découche plus ! » en ajoutant : « Savez-vous que je figure dans le Petit Larousse ? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans le Petit Larousse »
Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant.
Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme résistant et déporté à Mauthausen où il mourra.

Photographie originale réalisée probablement par Carlo Rim et représentant Tristan Bernard barbu, en pardessus, posant légèrement de profil devant un palmier, tirage argentique d'époque.
Précisions manuscrites au verso, de Carlo Rim (qui a certainement pris en photo Tristan Bernard) : "Tristan Bernard Cannes", au stylo bleu, puis reprenant au crayon de papier son stylo lui faisant défaut: "Cannes 1943".
Provenance : de la bibliothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary.
Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond : « À mon âge, on ne découche plus ! » en ajoutant : « Savez-vous que je figure dans le Petit Larousse ? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans le Petit Larousse »
Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant.
Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme résistant et déporté à Mauthausen où il mourra. 

Edition originale, un des 40 exemplaires numérotés sur vergé pur fil Lafuma, tirage de tête après 20 Arches.
Second plat légèrement assombri sans gravité, agréable état intérieur.

Edition originale, un des 20 exemplaires numérotés sur Japon nacré, seuls grands papiers.
Textes d'André Antoine, Tristan Bernard, Léon Daudet, Maurice Dekobra, Henry-Paté.
Le premier texte, celui d'André Antoine est orné d'illustrations in-texte en couleurs de Jean Bruller ; le second, de Tristan Bernard l'est par Edy Legrand ; le suivant par Pesle ; celui de Maurice Dekobra par Jean-Emile Laboureur et, enfin, Henry-Paté par Josué Gaboriaud.
Bel exemplaire complet de son étui dont le premier plat est illustré d'un dessin de Marcel Vertès.

Edition originale et collection complète de cette revue exclusivement animée par Tristan Bernard à la fois rédacteur en chef, leader, chef des échos, critique militaire et gérant.
Reliure à la bradel en pleine percaline blanche, dos lisse, rectangles de percaline rouge et bleue en marges des plats, couvertures de chaque fascicule conservées, reliure de l'époque.
Envoi autographe signé de Tristan Bernard à Lucette Descaves en tête du premier fascicule.
 

Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Amusant envoi autographe signé de Tristan Bernard à Henri Béraud : "... A l'ami Béraud. Tristan Bernard pontife."
Piqûres sur les plats qui sont marginalement gondolés.
Provenance : de la bibliothèque rétaise d'Henri Béraud.

Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 10 Hollande en grands papiers.
Agréable exemplaire.

Edition originale, un des 30 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers.
Précieux envoi autographe de l'auteur à son ami Fernand Vandérem à qui est dédié l'ouvrage et dans lequel il évoque le monde des courses hippiques.
Bel exemplaire.

Edition originale, un des 35 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, seuls grands papiers.
Précieux envoi autographe de l'auteur à son ami Fernand Vandérem.
Bel exemplaire.

Edition originale sur papier courant, il n'est pas fait mention de grands papiers.
Reliure en demi basane caramel, dos à quatre nerfs comportant de petites traces de frottements orné de motifs floraux dorés, pièce de titre de basane rouge, belle couverture illustrée conservée, reliure de l'époque.
Petites rousseurs sans gravité sur les gardes, sinon agréable état intérieur, coupures de presse jointes.
Rare.

Edition originale, un des 20 exemplaires numérotés sur hollande, tirage de tête.
Reliure en demi basane marbrée marron, dos très légèrement éclairci à cinq nerfs, date dorée en queue, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés (dos comportant un accroc restauré en pied), tête dorée, reliure signée Pierre-Lucien Martin.
Agréable exemplaire.

Belle lettre autographe signée de Tristan Bernard adressée à son ami l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob (41 lignes à l'encre noire à l'en-tête de l'hôtel Windsor à Cannes). Touchante lettre de Tristan Bernard évoquant l'amitié entre les hommes en ces obscurs temps de l'Occupation ainsi que ses projets d'écriture qui lui regonflent le moral : "Cher vieux Carlo, comme j'ai été content de recevoir votre lettre ! Je n'y ai pas répondu tout de suite, pour la raison que vous me dites vous-même, la difficulté que nous avons de prendre le porte-plume, surtout quand il s'agit d'écrire à des amis. On a l'impression que trente pages ne suffiront pas à vider notre cœur. Les amis ! C'est grâce à eux, à la présence de ces absents que c'en est des profiteurs de la guerre. L'amitié ! Ce bien de la vie monte, en ces temps terribles, à des cotes magnifiques ! Ces jours-ci, ça va mieux pour le reste, car j'ai un projet (mot souligné). Je voulais depuis quelques temps publier mes vers : 60 années de lyrisme intermittent (les cinq mots soulignés). Et il y a une semaine, j'ai eu cette idée, que je crois pratique. Pour ne pas débéqueter l'acheteur possible avec un volume de lignes inégales, comme, d'autre part, ces poèmes d'occasion ont besoin d'une glose détaillée (car ils parlent souvent d'individus oubliés), j'écrirai pour les entourer des sortes de mémoires. Je vais me dépêcher de mettre ce projet à exécution (avant qu'il commence à m'embêter)." Ce livre, illustré par Lucien Boucher, verra bien le jour en 1945 après toutes les tragiques vicissitudes de la guerre. Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond : « À mon âge, on ne découche plus ! » en ajoutant : « Savez-vous que je figure dans le Petit Larousse ? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans le Petit Larousse ». Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant.
Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme Résistant et déporté à Mauthausen où il mourra.

Edition originale collective.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée Lucie Weill.
Agréable exemplaire joliment établi.
Emouvant envoi autographe signé de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim : "A mon vieux Carlo Rim. Dites donc, cher ami, vous ne connaitriez pas pour un septuagénaire obligé au chômage, une petite place de nègre ? Tristan. Juin 1943."
Nous joignons un billet tapuscrit signé par Etienne Bernard, président des Amis de Tristan Bernard, prévenant Carlo Rim et son épouse de l'érection du buste de Tristan Bernard sur la place Tristan Bernard aux Ternes à Paris le Jeudi 18 Mai 1972 à 11h.
Pendant l'Occupation, Tristan Bernard se réfugie à Cannes et réside à l'hôtel Windsor alors que son ami Carlo Rim lui propose en vain de séjourner chez lui afin qu'il soit à l'abri d'une dénonciation ou d'une arrestation ; ce à quoi Tristan Bernard, jamais avare de bons mots, lui répond : « À mon âge, on ne découche plus ! » en ajoutant : « Savez-vous que je figure dans le Petit Larousse ? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans le Petit Larousse »
Il sera tout de même arrêté en septembre 1943 en tant que Juif et interné avec sa femme à Drancy puis libéré sur intervention de Sacha Guitry et Arletty le mois suivant.
Son petit-fils François-René sera aussi arrêté comme résistant et déporté à Mauthausen où il mourra. 
Provenance : de la bibliothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob.

Nouvelle édition.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée Lucie Weill.
Agréable exemplaire joliment établi.
Envoi autographe signé de Tristan Bernard à son ami Carlo Rim : "A mon cher Carlo Rim, ces mémoires d'un homme désormais forcément rangé 10 mars 46. 79 ans 6 mois et 3 jours."
Provenance : de la biblothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob.

Edition originale sur papier courant.
Petites déchirures et infimes manques sans gravité en tête et en pied du dos.
Précieux envoi autographe signé de Tristan Bernard :  "A Edouard Vuillard, son ami (mot souligné) dans la plénitude du mot. Tristan Bernard.

Edition de l'année de l'originale
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée Lucie Weill.
Agréable exemplaire joliment établi.
Emouvante pensée manuscrite de Tristan Bernard en tête de la page de faux-titre : "Le théâtre sans directeur ! ... A cette époque très saumâtre, un vieillard paresseux connait bien le bonheur d'être un brave auteur sans théâtre. Tristan Bernard Cannes 1943."
Provenance : de la biblothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rim qui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob.

Edition originale du premier numéro de cette éphémère revue qui s'arrêtera au numéro 3, deux mois plus tard, et qui fut absorbée par "La Revue Blanche", un des 50 exemplaires sur Japon, le nôtre non nominatif, tirage de tête.
Contributions littéraires de Léon Tolstoï : "Science et religion", Georges Clemenceau : "France et Amérique", Alphonse Daudet : "Un raté littéraire du XVIIIe siècle", Maurice Barrès : "Le boulangisme n'a pas été vaincu", Tristan Bernard : "Sous le voile de l'incognito", Marcel Schwob : "Sismé", Jules Renard : "Le fou", Stéphane Mallarmé : "Etudes de danse", Robert de Montesquiou : "Des vers", Maurice Leblanc : "L'ami de la logique", Catulle Mendès : "Le Prince Lys", Camille Mauclair : "Le théatre"...
Contributions picturales, sur feuillet volant et sur papier Japon, de Jean-Louis Forain : "Le monde", Caran d'Ache : "Un chapitre inédit des mémoires du général Marbot...", Paul-César Helleu avec une lithographie originale : "Femme et enfant", Henri de Toulouse-Lautrec avec une lithographie originale : "Zimmerman et sa machine" comportant quelques petits manques en marges droite.
Elegante revue dans le goût des Nabis dont les couvertures en relief furent illustrées par Eugène Grasset et la typographie réalisée par Félix Vallotton.
Publiée sous l'égide du Prince André Poniatowski, cette revue est ornée d'illustrations in-texte de Jean-Louis Forain, Caran d'Ache, Paul-César Helleu, Henri de Toulouse-Lautrec, Félix Vallotton.
Rare exemplaire du tirage de luxe sur Japon, imprimé à 50 exemplaires, bien complet de ses 4 hors-texte dont 2 sont des lithographies originales d'Henri de Toulouse-Lautrec et Paul-César Helleu.

Edition originale sur papier courant.
Agréable exemplaire.
Préface de Tristan Bernard.
Ouvrage orné d'illustrations d'André Galland.
Envoi autographe signé d'André Lorme à Lucien Descaves.
 

Edition originale illustré de dessins in-texte de René Vincent.
Quelques petites taches sur le premier plat.
Agréable et rare exemplaire.



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Edition originale imprimée sur vélin supérieur.
Envoi autographe signé de Tristan Bernard à Lucien Dorbon.
Agréable exemplaire.
 

Edition originale sur papeir courant il n'a été tiré de que 10 pur fil en grands papiers.
Précieux envoi autographe signé de Tristan Bernard à Pierre Benoit : "Mon cher Immortel, à defaut d'ambiance et de nectar voici ce qu'un vieux Ganymède déjeune sur votre olympien guéridon".
Dos légèrement insolé, sinon agréable exemplaire.

Edition originale imprimée sur alfa.

Précieux et humoristique envoi autographe signé de Tristan Bernard à Pierre Benoit : "Son lecteur fervent, son partenaire de bridge et son ami. Tristan Bernard touriste à la flan".

Agréable exemplaire.

Edition originale sur papier courant.
Précieux envoi autographe signé de Tristan Bernard à Pierre Benoit : "Son ami Tristan Bernard, pas encore candidat, mais ça viendra (autour de l'an 1958). Relu et approuvé : Tristan Bernard".
Dos légèrement insolé, sinon agréable exemplaire.

Edition originale sur papier courant.
Envoi autographe signé de Tristan Bernard à Hugues de Lauzanne : "... amical souvenir d'un dragon tombé dans les tringlots et qui ne s'en console (1) pas... (1) si, il s'en console..."
Deux légères éraflures sur les plats.

Edition originale sur papier courant.
Ouvrage illustré de deux frontispices photographiques.

Edition originale.
Envoi autographe signé de Tristan Bernard à Pierre Veber : " (voir sur la page de garde de "Je vais m'en aller")..."
Dos et plats légèrement et marginalement décolorés sans gravité.

Edition originale collective.
Amusant envoi autographe signé de Tristan Bernard à un couple d'amis sous forme de quatrain : "Acceptez ce volume, ô ma chère Jiji! / ... mais j'entends un murmure... aurai-je mal agi?.. / ... Milou, ne soyez pas jaloux, / car ce livre est aussi pour vous. Tristan Bernard. Mars 40"
Une trace de pliure en tête du premier plat.

Edition originale sur papier courant.
Reliure à la bradel en demi percaline indigo, dos lisse bruni orné d'un motif floral doré, double filet doré, pièce de titre de chagrin marron, plats de papier marbré, couvertures conservées, reliure de l'époque.
Envoi autographe signé de Tristan Bernard à Henri Béraud : "... dont j'aime le talent (ceci dit sans porter atteinte à sa rude impartialité)..."
Provenance : de la bibliothèque rétaise d'Henri Béraud. 

Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers et imprimée sur papier saumon.
Couverture illustrée par François Bernard, iconographie.
Traces de frottements sur les mors et en marges du premier plat, agréable état intérieur.
Rare.

Edition originale sur papier courant.
Dos très légèrement passé, sinon agréable exemplaire.

Edition originale, un des 650 exemplaires sur vélin blanc, seul grands papiers avec 50 Japon et 50 hors commerce.
Texte de Claude Roger-Marx, préface de Tristan Bernard, portrait de Pierre Bonnard par Odilon Redon.
Ouvrage illustré de 20 planches hors-texte.
Notre exemplaire est enrichi de 8 reproductions en lithographie de Pierre Bonnard.
Bel exemplaire.

Edition originale, un des 10 exemplaires numérotés sur Hollande, le nôtre non justifié, seuls grands papiers.
Belle couverture illustrée.
Agréable et rare exemplaire à toutes marges.

Edition originale, un des exemplaire sur alfa.
Reliure à la bradel en plein cartonnage vert d'eau, dos lisse orné de filets dorés, date en queue, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque attribuée à Lavaux pour la bibliothèque de Francis Carco.
Envoi autographe signé de l'auteur à Francis et Germaine Carco sur la page de faux-titre.
Bel exemplaire.
Provenance: De la bibliothèque de Francis Carco.

Edition originale sur papier courant, fausse mention de septième édition.Bel envoi autographe signé de l'auteur à Jean Richepin : "... en attendant que je lui fasse voir Carpentier, cette gloire du muscle français..."Dos éclairci.

Edition originale sur papier courant, fausse mention de deuxième édition.
Amusant envoi autographe signé de Tristan Bernard.

Edition originale, un des ex du service de presse.
Envoi de Léon Treich à Renée Dunan.

Edition originale, un des exemplaire sur alfa.
Reliure à la bradel en plein cartonnage vert d'eau, dos lisse orné de filets dorés, date en queue, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque attribuée à Lavaux pour la bibliothèque de Francis Carco.
Envoi autographe signé de l'auteur à Francis et Germaine Carco.
Bel exemplaire.
Provenance: De la bibliothèque de Francis Carco.

Edition originale, un des 15 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers avec 6 Hollande.
Reliure en demi maroquin marron à coins, dos légèrement éclairci à cinq nerfs, date en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, tranches dorées ; étui bordé du même maroquin, plats recouverts de papier façon bois, intérieur de feutrine blanche, élégant ensemble signé de Alix.
Précieux et bel envoi autographe signé de l'auteur à Sacha (Guitry) : " à mon cher Sacha, magicien, qui sait créer de la vie en se jouant, avec la tendre admiration de son vieil oncle. Tristan Bernard".
Bel exemplaire agréablement établi.

Nouvelle édition.
Envoi de l'auteur à la femme d'Emmanuel Berl, Suzanne Berl.
Un léger accroc en pied du dos.

Edition originale imprimée sur papier rose dont il n'a pas été tiré de grands papiers.
Envoi de l'auteur à Jacques de Marsillac, rédacteur en chef du "Journal".
Iconographie.
Couverture illustrée par François Bernard.

Edition originale de cet organe hebdomadaire de quelques immobilisés plus ou moins chevelus animé par Tristan Bernard.
Plats volants comportant de petits manques marginaux, agréable état intérieur.
Rare.

Edition originale, un des 30 ex numérotés sur Hollande, seuls grands papiers avec 3 Chine et 3 Japon.
Envoi de l'auteur.
Dos très légèrement passé, petites rousseurs affectant essentiellement la première garde, sinon agréable exemplaire à toutes marges.

Edition originale, un des 20 ex numérotés sur Arches, tirage de tête.Petites taches de décoloration sur le premier plat, légères rousseurs affectant essentiellement les témoins.Exemplaire à toutes marges.