Michel TAPIE DE CELEYRAN, Aline GAGNAIRE
Dedal-e
S. n.|s. l. • (Paris) 1940|25.50 x 37 cm|en feuilles
Rarissime édition originale imprimée à 31 exemplaires numérotés du deuxième numéro - sur seulement trois parus - de cette revue animée par le groupe "Les Réverbères". Illustrée de bois gravés des peintres Aline Gagnaire et Michel Tapié.
Petites déchirures en tête et en pied du dos.
Unique exemplaire complet des 2 suppléments en couleurs à double page (absents et inconnus des rares exemplaires encore conservés).
Cette revue d'une qualité visuelle et littéraire exceptionnelle marque l'une des dernières tentatives de l'avant-garde artistique française avant le début de l'oppression allemande.
« Dédal-e » fut publié pendant les premiers mois de l'Occupation par un collectif d'artistes héritiers de Dada, le club des "Réverbères". Celui-ci fut fondé en 1938 dans l'atelier du peintre Jean Marembert par le critique littéraire Michel Tapié de Céleyran, l'arrière petit-cousin d'Henri de Toulouse-Lautrec. Les membres du club, parmi lesquels les écrivains néo-dadaïstes Jacques Bureau, Pierre Minne et Henri Bernard y dénoncèrent la domination du surréalisme dans le paysage littéraire français et militèrent pour la réhabilitation de Dada lors de soirées impromptues dans le quartier de Montparnasse.
Dans la même perspective, ils publièrent cette revue typiquement Dada, conçue et fabriquée à quelques exemplaires de manière entièrement artisanale. Les pages de « Dédal-e », deuxième numéro de cette collection, sont de véritables chefs-d'oeuvre de typographie mêlant textes littéraires emprunts d'humour et gravures sur bois aux couleurs éclatantes. On y trouve de délicieux calembours et contrepèteries, reprenant l'esprit extravagant des pionniers de Dada, Tristan Tzara ou encore Marcel Duchamp.
Petites déchirures en tête et en pied du dos.
Unique exemplaire complet des 2 suppléments en couleurs à double page (absents et inconnus des rares exemplaires encore conservés).
Cette revue d'une qualité visuelle et littéraire exceptionnelle marque l'une des dernières tentatives de l'avant-garde artistique française avant le début de l'oppression allemande.
« Dédal-e » fut publié pendant les premiers mois de l'Occupation par un collectif d'artistes héritiers de Dada, le club des "Réverbères". Celui-ci fut fondé en 1938 dans l'atelier du peintre Jean Marembert par le critique littéraire Michel Tapié de Céleyran, l'arrière petit-cousin d'Henri de Toulouse-Lautrec. Les membres du club, parmi lesquels les écrivains néo-dadaïstes Jacques Bureau, Pierre Minne et Henri Bernard y dénoncèrent la domination du surréalisme dans le paysage littéraire français et militèrent pour la réhabilitation de Dada lors de soirées impromptues dans le quartier de Montparnasse.
Dans la même perspective, ils publièrent cette revue typiquement Dada, conçue et fabriquée à quelques exemplaires de manière entièrement artisanale. Les pages de « Dédal-e », deuxième numéro de cette collection, sont de véritables chefs-d'oeuvre de typographie mêlant textes littéraires emprunts d'humour et gravures sur bois aux couleurs éclatantes. On y trouve de délicieux calembours et contrepèteries, reprenant l'esprit extravagant des pionniers de Dada, Tristan Tzara ou encore Marcel Duchamp.
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