Léonce Détroyat, directeur politique gérant et Jehan Valter, secrétaire de la rédaction. Contributions de Marcellus Emile de Girardin, Albert d'Englos.
Nouvelles du jour : Paris, 25 mai : L'émeute se meurt ! ; Les Opérations militaires du 25 mai : Paris en feu, les Monuments intacts, les Monuments détruits, les Rues les plus atteintes, les Arrestations, les Morts ; les Coupables : Assi, Georges Duchêne, Dombrowski, Raoul Rogault, Blanqui, Gustave Courbet, Millière, etc. ; Les Prisonniers au camp de Satory ; Mouvements militaires ; Télégrammes ; Dernière heure ; Compte-rendu analytique de la séance du 26 mai de l'Assemblée nationale ; Nouvelles extérieures.
Petites déchirures marginales sans atteinte au texte et légères rousseurs, sinon bon état de conservation.
S'ajoutant aux titres déjà existants, plus de 70 journaux sont créés pendant les 70 jours de la Commune. Mais la liberté de la presse est restreinte dès le 18 avril, et le 18 mai le Comité de Salut public interdit les journaux favorables au gouvernement Thiers. Les journaux les plus influents alors sont 'Le Cri du Peuple' de Jules Vallès, 'Le Mot d'ordre' d'Henri Rochefort, 'L'Affranchi' de Paschal Grousset, 'Le Père Duchesne' de Versmersch, 'La Sociale' avec madame André Léo, 'Le vengeur' de Félix Pyat, 'La Commune'. C'est surtout en mai que la lutte contre la presse pro-versaillaise prend de la vigueur : ainsi, entre le 5 et le 18 mai, 21 journaux sont supprimés. Il est bien évident que la presse parisienne pro-communarde ne peut être diffusée en province du fait de la vigilance du gouvernement Thiers.