L. Toinon & Cie|Saint-Germain-en-Laye mercredi 17 mai 1871|28 x 43 cm|6 pages en feuilles
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Directeur politique gérant : Léonce Détroyat, et Jehan Valter, secrétaire de la rédaction. Nouvelles du jour : Les Télégrammes ; Les Difficultés de la Russie avec la Prusse ; Dernière heure : la destruction de la Colonne Vendôme annoncée ; La Journée du 15 mai ; Le Dîner de la paix à Francfort ; L'Affaire de M. Janvier de la Mothe : son extradition ; Les Nouvelles du jour : M. Schoelcher libéré, Lettre de Millière, représentant démissionnaire ; Nos correspondances : Marseille et l'insurrection ; Paris révolutionnaire : Proclamation de Pashal Grousset. Supplément : Du Recrutement, de l'organisation et de l'instruction de l'armée française (suite ; Affaire de l'Alabama, conclusion d'un traité anglo-américain.
Infimes rousseurs, sinon bon état de conservation.
S'ajoutant aux titres déjà existants, plus de 70 journaux sont créés pendant les 70 jours de la Commune. Mais la liberté de la presse est restreinte dès le 18 avril, et le 18 mai le Comité de Salut public interdit les journaux favorables au gouvernement Thiers. Les journaux les plus influents alors sont 'Le Cri du Peuple' de Jules Vallès, 'Le Mot d'ordre' d'Henri Rochefort, 'L'Affranchi' de Paschal Grousset, 'Le Père Duchesne' de Versmersch, 'La Sociale' avec madame André Léo, 'Le vengeur' de Félix Pyat, 'La Commune'. C'est surtout en mai que la lutte contre la presse pro-versaillaise prend de la vigueur : ainsi, entre le 5 et le 18 mai, 21 journaux sont supprimés. Il est bien évident que la presse parisienne pro-communarde ne peut être diffusée en province du fait de la vigilance du gouvernement Thiers.