Chez Abraham Troyel|à Amsterdam 1701|9.50 x 16.50 cm|relié
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⬨ 67007
Mention de cinquième édition. Traduction, commentaires et réalisation de l'édition par Amelot de La Houssaye dont l'originale paraîtra en 1684. Un frontispice (portrait d'apparat allégorique représentant Louis XIV cuirassé déroulant un plan de Vauban) de Pierre le Pautre. Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs richement orné. Pièce de titre en maroquin brun. Un minuscule manque en queue. Un coin de la pièce de titre manquant. Frottements. Quelques feuillets portant une pliure en coin. Bon exemplaire. L'Homme de cour est un livre fondamental en cette fin du XVIIe siècle, et qui eut un écho retentissant dans toute l'Europe. D'une certaine façon, c'est une réaction contre le puritanisme, l'austérité et l'esprit des vanités propres au XVIIe siècle. Le livre réhabilite l'apparence comme coalescente de l'essence et justifie le mensonge ou la dissimulation par l'habileté politique et la bienséance, faisant du parfait homme de cour, un modèle insurpassé de "l'honnête homme". "L'apparence peut même, le cas échéant, suppléer le défaut de substance". L'oeuvre consiste en un recueil de 300 maximes dont le modèle caché est le roi Ferdinand II d'Aragon, dit "le Catholique", on y décèle une volonté et une habileté stylistique cherchant à condenser le maximum de sens dans le formule la plus brève et la plus concise possible. Cet homme de cour non seulement ressucite l'esprit chevaleresque mais fournira un modèle durable de perfection pour l'homme en société, pour le gentilhomme ou le dandy.