Bouillon (Belgique)

Edition clandestine de la Société typographique de Bouillon tirée à 2000 exemplaires, illustrée d'un portrait de Van Loo au frontispice. Cette édition a été réalisée par par l'abbe Lefebvre de La Roche, heritier des textes du philosophe, elle est importante pour l'étude de Helvetius. Pages de titre en rouge et noir.
Reliures en pleine basane blonde d'époque. Dos lisse orné de 4 fleurons caissonnés, roulettes en queue. 2 pièces de titre par volume en maroquin rouge, pièce de tomaison dans un médaillon en maroquin brun. Coiffes de tête élimées aux tomes 1, 2, 3, 5. Coiffe de queue du tome 5 arrachée. Un accroc avec manque au dos du tome 2, idem au mors supérieur du tome 3. Mors supérieur du tome 1 fendu, également fendu en tête (mors inférieur). 6 coins émoussés. Mors frottés. Malgré les défauts, ensemble assez élégant.
 Tomes I et 2 : De l'esprit ; Tomes 3 et 4 : De l'homme ; tome 5 : Diverses pièces (Le bonheur, Les progrès de la raison dans la recherche du mal.), lettres.  Bien que Brunet ne cite que l'édition de 1795 comme la plus complète, il n'en est en définitive rien, puisque cette édition de 1781 ne contient rien de moins que celle de 1795, qui n'est finalement qu'une réimpression de celle de Bouillon, plus rare et plus précieuse.

Edition originale, rare ; par Anne-Gédéon Laffitte, marquis de Pellepore, d'après Barbier. Cet exemplaire a été truffé d'une figure de Vanloo gravé par Larmessin (le diable embrassant une jeune fille sous le déguisement d'un moine), et d'un portrait en médaillon de Mlle Laguerre.
Plein Maroquin citron fin XIXe. Dos à nerfs orné de 4 fleurons cloisonnés. Pièce de titre et de tomaison en maroquin émeraude. Triple filet d'encadrement sur les plats, accompagné de fleurons angulaires. Riche dentelle intérieure. Tranches dorées. Légère épidermure au coin inférieur droit. Très bel exemplaire, dans une reliure de maître non signée.
Satire dont le principal objet est la duchesse de Bouillon ; les personnages de la cour sont à peine voilés, un simple tiret remplaçant une des lettres de leurs noms ; on trouve ainsi la duchesse de Lauzun, le prince de Nassau, le marquis de Castries. Lors d'une représentation d'opéra, deux interlocuteurs dialoguent au sujet des différentes personnalités présentes.