Jean-Baptiste de Boyer ARGENS
Lettres chinoises , ou correspondance philosophique , historique & critique , entre un Chinois Voyageur & ses correspondants à la Chine , en Perse & au Japon . Nouvelle édition augmentée de nouvelles lettres & de quantité de remarques
Chez Pierre Gausse|à La Haye 1751|9.50 x 15.50 cm|relié
Nouvelle édition, possiblement la seconde, après l'originale parue de 1739 à 1740. Pages de titre en rouge et noir.
Plein veau brun marbré d'époque. Dos lisse orné. Pièces de titres et de tomaisons en maroquin rouge. Coiffe du tome VI arrachée. Frottements. 6 coins émoussés. Page de garde après le texte du tome V déchirée avec manque. Bel exemplaire.
Les lettres chinoises, inaugurées par le même auteur par les lettres juives ont ce dessein typique des Lumières de comparer les moeurs et coutumes de plusieurs civilisations ; l'oeuvre reprend le schéma, toujours humoristique, du premier ouvrage de ce type : L'espion de la cour de Marana, puis les Lettres persanes de Montesquieu. Un narrateur chinois écrivant à ses congénères des différents lieux de l'Europe (Moscou, Stockolm, Paris...). L'oeuvre est toujours censée nous interroger sur l'étrangeté de nos propres pensées et coutumes. D'Argens décrit également plusieurs voyages en orient, avec des informations intéressantes sur les moeurs et institutions des pays orientaux. A l'instar des Lettres cabalistiques ou juives du même auteur, les Lettres chinoises furent publiés en périodiques.
Plein veau brun marbré d'époque. Dos lisse orné. Pièces de titres et de tomaisons en maroquin rouge. Coiffe du tome VI arrachée. Frottements. 6 coins émoussés. Page de garde après le texte du tome V déchirée avec manque. Bel exemplaire.
Les lettres chinoises, inaugurées par le même auteur par les lettres juives ont ce dessein typique des Lumières de comparer les moeurs et coutumes de plusieurs civilisations ; l'oeuvre reprend le schéma, toujours humoristique, du premier ouvrage de ce type : L'espion de la cour de Marana, puis les Lettres persanes de Montesquieu. Un narrateur chinois écrivant à ses congénères des différents lieux de l'Europe (Moscou, Stockolm, Paris...). L'oeuvre est toujours censée nous interroger sur l'étrangeté de nos propres pensées et coutumes. D'Argens décrit également plusieurs voyages en orient, avec des informations intéressantes sur les moeurs et institutions des pays orientaux. A l'instar des Lettres cabalistiques ou juives du même auteur, les Lettres chinoises furent publiés en périodiques.
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