Édition originale, un seul autre exemplaire recensé à la BnF.
Reliure en plein maroquin aubergine, dos à cinq nerfs orné de fleurons dorés, date dorée en queue, dos légèrement décoloré, plats abondamment ornés de roulettes et filets dorés en encadrement, quatre écoinçons ornés de petits fers dorés enrichis d’une pièce de maroquin mosaïquée bleue en médaillon estampée d’un fleuron doré en son centre, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papier marbré, ex-libris d’Ernest Stroehlin encollé sur le contreplat supérieur, encadrement de filets et roulette dorés sur les contreplats, double filet doré sur les coupes, très légers frottements sans gravité sur les coins, toutes tranches dorées. Très petit manque restauré en partie supérieure de la page de titre, sans atteinte au texte.
Très rare satire anti-protestante, sous la forme d’un dialogue entre Mestrezat, célèbre pasteur protestant et le surveillant du temple de Charenton dans lequel Mestrezat officiait. Le temple de Charenton sera détruit en 1685 lors de la révocation de l’Édit de Nantes.