Laurent JOUBERT
Traitte de la peste composé en latin par M. Laurent Joubert, plus une question de la paralysie, & deux paradoxes de la révulsion, du mesme auteur, traduit fidèlement en français par Guillaume des Innocents, maistre juré en chirurgie, de la ville de Tholose
Par Jean Lertout|s. l. • [Toulouse?] 1581|16.40 x 11 cm|Un Vol. relié
Première édition rare de la traduction française de l'édition latine parue en 1565. Brunet, III, 576.
Plein Vélin souple d'époque, titre à la plume. Coins du plat supérieur restauré, feuillet de garde et de la page de titre restauré couvrant un manque en marge droite sans atteinte au texte. Les deux autres parties possèdent une page de titre spécifique.
Laurent Joubert (1529-1582), tout d'abord élève du fameux Sylvius à Paris, fut un célèbre médecin de la non moins célèbre académie de Montpellier, (laquelle verra défiler entre autre Nostradamus) où il fut chancelier, juge et professeur dont les leçons firent beaucoup pour sa renommée. Henri III fit appel à lui pour soigner sa femme de la stérilité. Joubert possédait un vaste cabinet de curiosité que l'on venait visiter de très loin. Voir le dictionnaire de Bayle à son sujet. Son traité de la peste fut traduit en langue vulgaire car la peste intéressait le commun d'autant que Joubert préconise des régimes alimentaires et des remèdes ainsi que de la conduite à tenir devant les morts et les pestiférés. La question de la paralysie est intéressante puisqu'elle semble traiter d'un cas d'hystérie, d'un patient qui avait la langue paralysée durant le cycle lunaire, mais pouvait distinctement parler durant la pleine lune. La troisième partie traite d'un sujet important au XVIe, celui de l'excrétion.
Plein Vélin souple d'époque, titre à la plume. Coins du plat supérieur restauré, feuillet de garde et de la page de titre restauré couvrant un manque en marge droite sans atteinte au texte. Les deux autres parties possèdent une page de titre spécifique.
Laurent Joubert (1529-1582), tout d'abord élève du fameux Sylvius à Paris, fut un célèbre médecin de la non moins célèbre académie de Montpellier, (laquelle verra défiler entre autre Nostradamus) où il fut chancelier, juge et professeur dont les leçons firent beaucoup pour sa renommée. Henri III fit appel à lui pour soigner sa femme de la stérilité. Joubert possédait un vaste cabinet de curiosité que l'on venait visiter de très loin. Voir le dictionnaire de Bayle à son sujet. Son traité de la peste fut traduit en langue vulgaire car la peste intéressait le commun d'autant que Joubert préconise des régimes alimentaires et des remèdes ainsi que de la conduite à tenir devant les morts et les pestiférés. La question de la paralysie est intéressante puisqu'elle semble traiter d'un cas d'hystérie, d'un patient qui avait la langue paralysée durant le cycle lunaire, mais pouvait distinctement parler durant la pleine lune. La troisième partie traite d'un sujet important au XVIe, celui de l'excrétion.
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