Jean LORRAIN
Modernités
Giraud & Cie|Paris 1885|12 x 18.50 cm|relié
Edition originale, reliure à la bradel en demi-chagrin orangé, dos lisse, couverture et dos conservés, reliure signée Laurenchet.
Notre exemplaire est enrichi d'un énigmatique envoi au peintre et illustrateur Henri [Ciolkowski] daté du 26 mars 1904: "A mon cher Henri son vieux Jacques"
Il s'agit, selon toute vraisemblance, de Jacques d'Adelsward-Fersen, grand admirateur de Jean Lorrain et qui, l'année précédente lors de son fameux procès judiciaire et médiatique dit "des messes noires", déclarait s'être inspiré des livres de l'auteur du "Vice errant". Jean Lorrain intervint d'ailleurs en sa faveur en publiant un article dans lequel il accusa Huysmans d'avoir "intoxiqué" de messes noires le coupable qui, en fait de cérémonies, organisait plutôt des "messes roses".
On notera également qu'en 1904, Fersen achevait son roman "Lord Lyllian. Messes noires" largement tributaire de "Coins de Byzance" de Jean Lorrain et dans lequel celui-ci apparait sous le pseudonyme transparent de Jean d'Alsace (Fersen lui-meme présent dans le roman de Lorrain sous les traits de "Filsen").
Quant au dédicataire, il réalisera quelques anées plus tard, le frontispice de "Paradinya".
Impression en deux couleurs, nombreuses rousseurs.
De la bibliothèque d'Henri Ciolkowski.
Rare exemplaire, parfaitement établi.
Notre exemplaire est enrichi d'un énigmatique envoi au peintre et illustrateur Henri [Ciolkowski] daté du 26 mars 1904: "A mon cher Henri son vieux Jacques"
Il s'agit, selon toute vraisemblance, de Jacques d'Adelsward-Fersen, grand admirateur de Jean Lorrain et qui, l'année précédente lors de son fameux procès judiciaire et médiatique dit "des messes noires", déclarait s'être inspiré des livres de l'auteur du "Vice errant". Jean Lorrain intervint d'ailleurs en sa faveur en publiant un article dans lequel il accusa Huysmans d'avoir "intoxiqué" de messes noires le coupable qui, en fait de cérémonies, organisait plutôt des "messes roses".
On notera également qu'en 1904, Fersen achevait son roman "Lord Lyllian. Messes noires" largement tributaire de "Coins de Byzance" de Jean Lorrain et dans lequel celui-ci apparait sous le pseudonyme transparent de Jean d'Alsace (Fersen lui-meme présent dans le roman de Lorrain sous les traits de "Filsen").
Quant au dédicataire, il réalisera quelques anées plus tard, le frontispice de "Paradinya".
Impression en deux couleurs, nombreuses rousseurs.
De la bibliothèque d'Henri Ciolkowski.
Rare exemplaire, parfaitement établi.
Vendu