Chevalier

Second tirage d'après l'édition dite des Fermiers généraux avec un titre relais à partir des invendus de l'édition de 1762. Elle est magnifiquement illustrée de deux portraits de Jean de La Fontaine (par Hyacinthe Rigaud) et de Charles Eisen (par Vispre) en frontispice, de 59 fleurons et culs-de-lampe de Pierre-Philippe Choffard, ainsi que de 80 hors-texte de Charles Eisen. On notera que les deux gravures ("Le Cas de conscience" et "Le Diable de Papefiguière") ont été couvertes (parties intimes) à l'instar du premier tirage, où elles avaient été retravaillées pour la publication. On imagine que les cuivres utilisés sont ceux retouchés du premier tirage à moins qu'on les ait directement réemployées.
Plein maroquin bleu postérieur. Dos à cinq nerfs réhaussés de pointillés dorés, orné de fleurons dorés, filet doré en tête et en pied, frise dorée en encadrement des plats, doublure de maroquin bleu ornée d'une dentelle dorée en encadrement des contreplats de papier à la colle, gardes de papier à la colle, filet doré sur les coupes, roulette dorée sur les coiffes, toutes tranches dorées. Importantes déchirures sans manque restaurées affectant le feuillet K2 et une planche du tome I puis les feuillets J5 et J6 du tome II. Quelques rousseurs affectant certains feuillets. Très bel exemplaire, parfaitement établi.
La très célèbre édition financée par les Fermiers généraux fut seulement vendue à 800 exemplaires (bien qu'on sache que le tirage des gravures a été de 2000) et elle fut rapidement épuisée, cette réédition était attendue et fut saluée en son temps. Cette édition ne doit pas être confondue avec les multiples contrefaçons parues après 1762, elle est la réimpression intégrale de l'édition des Fermiers généraux (on trouve ainsi à nouveau l'avant propos de Diderot, non signé). Cohen laisse entendre qu'étant donné qu'il restait 1200 tirages des gravures, elles ont pu être utilisées pour cette édition, ce qui expliquerait pourquoi elles sont souvent aussi bonnes que dans le tirage de 1762."Parmi les livres illustrés du XVIIIe siècle, cette édition des Contes de La Fontaine, dite des Fermiers Généraux, parce qu'ils en firent les frais, est celle dont l'ensemble est le plus beau et le plus agréable; c'est, en outre, le chef d'œuvre d'Eisen." (Cohen)

Second tirage d'après l'édition dite des Fermiers généraux avec un titre relais à partir des invendus de l'édition de 1762. Elle est magnifiquement illustrée de deux portraits de Jean de La Fontaine (par Hyacinthe Rigaud) et de Charles Eisen (par Vispre) en frontispice, de 59 fleurons et culs-de-lampe de Pierre-Philippe Choffard, ainsi que de 80 hors-texte de Charles Eisen. On notera que les deux gravures ("Le Cas de conscience" et "Le Diable de Papefiguière") ont été couvertes (parties intimes) à l'instar du premier tirage, où elles avaient été retravaillées pour la publication. On imagine que les cuivres utilisés sont ceux retouchés du premier tirage à moins qu'on les ait directement réemployées. On trouve également des exemplaires de premier tirage dans lesquels les figures n'ont pas été couvertes.Plein veau blond glacé postérieur fin XIXe, signé Petit en queue. Dos à cinq faux nerfs orné de caissons et fleurons dorés, pièce de titre de maroquin bleue foncée, plats décorés d'un encadrement à triple filet doré, gardes et contreplats de papier à la colle, contreplats bordés d'une dentelle dorée, toutes tranches dorées. Très bel exemplaire, parfaitement établi.La très célèbre édition financée par les Fermiers généraux fut seulement vendue à 800 exemplaires (bien qu'on sache que le tirage des gravures a été de 2000) et elle fut rapidement épuisée, cette réédition était attendue et fut saluée en son temps. Cette édition ne doit pas être confondue avec les multiples contrefaçons parues après 1762, elle est la réimpression intégrale de l'édition des Fermiers généraux (on trouve ainsi à nouveau l'avant propos de Diderot, non signé). Cohen laisse entendre qu'étant donné qu'il restait 1200 tirages des gravures, elles ont pu être utilisées pour cette édition, ce qui expliquerait pourquoi elles sont souvent aussi bonnes que dans le tirage de 1762."Parmi les livres illustrés du XVIIIe siècle, cette édition des Contes de La Fontaine, dite des Fermiers Généraux, parce qu'ils en firent les frais, est celle dont l'ensemble est le plus beau et le plus agréable; c'est, en outre, le chef d'œuvre d'Eisen." (Cohen)