Denis DIDEROT
Les bijoux indiscrets
Au Monomotopa • [ Cazin]|[Paris] 1781|6.50 x 12.30 cm|2 volumes reliés
Nouvelle édition. Un des plus rares volumes de la collection Cazin. Un frontispice et 4 figures dans le premier tome, 2 dans le second tome.
Reliure en plein maroquin vert d'époque. Dos lisse orné de 5 fers au dauphin. Pièce de titre en maroquin rouge. Plats frappés à chaud d'une pièce d'arme, un boeuf, coiffé d'une courone ecclésiastique, sans doute une mitre d'évêque ; Triple filet d'encadrement. Tranches dorées. Quelques coins un peu émoussés. traces de frottement. Papier jauni.
Bel exemplaire, rare dans cette condition.
Le sultan Mangogul du Congo reçoit du génie Cucufa un anneau magique qui possède le pouvoir de faire parler les parties génitales ("bijoux") des femmes... Ce roman licencieux fut désavoué par Diderot comme une erreur de jeunesse, il brille pourtant par sa liberté et sa légèreté, et est sans doute l'un des meilleurs du genre avec les récits de Crébillon fils qui s'en était fait une spécialité. Bien que le roman fut reçu à l'époque comme une satire de la cour de Louis XV, rien cependant ne permet de confirmer cette analyse.
Cette édition reproduit les curieuses figures de l'édition originale de 1748 mais inversées.
Reliure en plein maroquin vert d'époque. Dos lisse orné de 5 fers au dauphin. Pièce de titre en maroquin rouge. Plats frappés à chaud d'une pièce d'arme, un boeuf, coiffé d'une courone ecclésiastique, sans doute une mitre d'évêque ; Triple filet d'encadrement. Tranches dorées. Quelques coins un peu émoussés. traces de frottement. Papier jauni.
Bel exemplaire, rare dans cette condition.
Le sultan Mangogul du Congo reçoit du génie Cucufa un anneau magique qui possède le pouvoir de faire parler les parties génitales ("bijoux") des femmes... Ce roman licencieux fut désavoué par Diderot comme une erreur de jeunesse, il brille pourtant par sa liberté et sa légèreté, et est sans doute l'un des meilleurs du genre avec les récits de Crébillon fils qui s'en était fait une spécialité. Bien que le roman fut reçu à l'époque comme une satire de la cour de Louis XV, rien cependant ne permet de confirmer cette analyse.
Cette édition reproduit les curieuses figures de l'édition originale de 1748 mais inversées.
Vendu