Guillaume PARADIN DE CUYSEAULX, Claude RUBIS
Mémoires de l'histoire de Lyon [avec] Les Privilèges franchises et immunitez cotroyées pas les roys treschestriens aux consuls, éschevins, manans & habitans de la ville de Lyon & à leur postérité
Antoine Gryphius|à Lyon 1573 et 1574|20 x 31.50 cm|relié
Edition originale de la toute première histoire de Lyon en français, elle est suivie des Privilèges et franchises de Claude de Rubis, « premier et rarissime tirage de cet ouvrage destiné à être joint aux Mémoires de l'histoire de Lyon de Paradin » (Baudrier). Imposant titre frontispice allégorique et grandes marques d'imprimeur en fin des deux textes. Quelques annotations manuscrites sur la page de titre et sur celles des marques d'imprimeur. Le livre constitue l'une des plus belles réalisations d'Antoine Gryphe.
Reliure postérieure XVIIIème en pleine basane blonde. Dos à cinq nerfs orné, pièce de titre de maroquin rouge. Toutes tranches rouges. Epidermures et frottements ; un petit travail de ver sur le plat inférieur en queue. Large mouillure et quelques taches d'encre sur le titre frontispice. Un petit manque angulaire au dernier feuillet.
Ménétrier, dans son Introduction à l'histoire de Lyon, précise que Paradin en a emprunté la matière à Claude de Bellièvre (De Lugduno prisco), qu'il n'a fait que traduire sans le nommer, puisqu'il explique dans son épître que ses informations lui viennent de Nicolas de Lange, lieutenant général de Lyon. Son ouvrage traite de la ville de Lyon sous la domination romaine, puis sous les rois de Bourgogne, puis de Lyon depuis son rattachement à la couronne de France. Trente ans plus tard, Ruby donna sa propre histoire de Lyon pour expurger celle remplie de légendes qui avait été faite par Paradin. Ce dernier procède en effet par anecdotes, chacun de ses chapitres possède ainsi un titre anecdotique qui lui permet de relater l'histoire de Lyon. S'il est clair qu'il n'a pas de réelle méthode historique, et qu'il ne s'inscrit pas dans la modernité, son histoire constitue une source précieuse pour l'histoire ancienne de la ville, et notamment pour ses légendes et mythes de la ville. Paradin raconte dans ses mémoires le cadeau que lui fit la ville de Lyon lorsqu'il lui offrit son Histoire : « mon frère maistre Etienne apporta [...] la vaisselle d'argent que m'avait donnée la ville de Lyon pour la peine que j'avais prise à faire l'histoire de la noble et antique cité [...] ».
Reliure postérieure XVIIIème en pleine basane blonde. Dos à cinq nerfs orné, pièce de titre de maroquin rouge. Toutes tranches rouges. Epidermures et frottements ; un petit travail de ver sur le plat inférieur en queue. Large mouillure et quelques taches d'encre sur le titre frontispice. Un petit manque angulaire au dernier feuillet.
Ménétrier, dans son Introduction à l'histoire de Lyon, précise que Paradin en a emprunté la matière à Claude de Bellièvre (De Lugduno prisco), qu'il n'a fait que traduire sans le nommer, puisqu'il explique dans son épître que ses informations lui viennent de Nicolas de Lange, lieutenant général de Lyon. Son ouvrage traite de la ville de Lyon sous la domination romaine, puis sous les rois de Bourgogne, puis de Lyon depuis son rattachement à la couronne de France. Trente ans plus tard, Ruby donna sa propre histoire de Lyon pour expurger celle remplie de légendes qui avait été faite par Paradin. Ce dernier procède en effet par anecdotes, chacun de ses chapitres possède ainsi un titre anecdotique qui lui permet de relater l'histoire de Lyon. S'il est clair qu'il n'a pas de réelle méthode historique, et qu'il ne s'inscrit pas dans la modernité, son histoire constitue une source précieuse pour l'histoire ancienne de la ville, et notamment pour ses légendes et mythes de la ville. Paradin raconte dans ses mémoires le cadeau que lui fit la ville de Lyon lorsqu'il lui offrit son Histoire : « mon frère maistre Etienne apporta [...] la vaisselle d'argent que m'avait donnée la ville de Lyon pour la peine que j'avais prise à faire l'histoire de la noble et antique cité [...] ».
Vendu