James MORIER
The adventures of Hajji Baba of Ispahan
John Murray|London 1824|10.50 x 17 cm|3 volumes reliés
Edition originale, rare, parue anonymement.
Reliures en demi veau blond à coins légèrement postérieures signées Hatchards (Picadilly). Dos à nerfs à caissons ornés. Pièces de titre et de tomaison de chagrin brun. Têtes dorées. Manque la pièce de titre du tome I, avec le titre présent à froid. Manque à la pièce de titre du tome II. 5 coins émoussés. Frottements.
Le plus célèbre roman orientaliste anglais. Cette oeuvre picaresque où l'on suit les tribulations d'un jeune persan dans sa conquête de la fortune puise ses racines dans le Gil Blas de Lesage. L'oeuvre s'accompagne dans sa satire d'une sévère critique des institutions et du pouvoir en Iran à l'époque. Plus largement, le livre fournit des renseignement très exacts sur la vie en Iran. Le livre fut plus tard traduit en persan à Constantinople et le traducteur fut pris pour l'auteur tellement la peinture de l'Iran était fidèle. L'auteur raconte dans son épitre avoir rencontré Hajji Baba qui lui aurait remis le manuscrit de sa biographie. Il est possible que James Morier se soit inspiré d'une oeuvre persane. Gobineau, fin connaisseur de l'Asie et admirateur inconditionnel de ce classique du genre picaresque, n'hésitait pas à proclamer : « L'Orient nous a apporté deux chefs-d'oeuvre, les Mille et Une Nuits, et Hadji Baba. »
James Morier fut secrétaire d'ambassade et passa huit années en Iran.
Reliures en demi veau blond à coins légèrement postérieures signées Hatchards (Picadilly). Dos à nerfs à caissons ornés. Pièces de titre et de tomaison de chagrin brun. Têtes dorées. Manque la pièce de titre du tome I, avec le titre présent à froid. Manque à la pièce de titre du tome II. 5 coins émoussés. Frottements.
Le plus célèbre roman orientaliste anglais. Cette oeuvre picaresque où l'on suit les tribulations d'un jeune persan dans sa conquête de la fortune puise ses racines dans le Gil Blas de Lesage. L'oeuvre s'accompagne dans sa satire d'une sévère critique des institutions et du pouvoir en Iran à l'époque. Plus largement, le livre fournit des renseignement très exacts sur la vie en Iran. Le livre fut plus tard traduit en persan à Constantinople et le traducteur fut pris pour l'auteur tellement la peinture de l'Iran était fidèle. L'auteur raconte dans son épitre avoir rencontré Hajji Baba qui lui aurait remis le manuscrit de sa biographie. Il est possible que James Morier se soit inspiré d'une oeuvre persane. Gobineau, fin connaisseur de l'Asie et admirateur inconditionnel de ce classique du genre picaresque, n'hésitait pas à proclamer : « L'Orient nous a apporté deux chefs-d'oeuvre, les Mille et Une Nuits, et Hadji Baba. »
James Morier fut secrétaire d'ambassade et passa huit années en Iran.
Vendu