Bernard Law MONTGOMERY OF ALAMEIN
El Alamein to the river Sangro
British army on the Rhine|London 1946|13.50 x 22 cm|reliure de l'éditeur sous coffret
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Reliure de l'éditeur en pleine percaline marine, coiffes manquantes, un mors en partie fendu.
Coffret de maroquin noir, dos lisse, intérieur doublé d'agneau bleu, coffret signé Goy & Vilaine.
Précieux envoi autographe signé de Montgomery, alors gouverneur militaire de la zone anglaise d'occupation en Allemagne, au général Koenig alors gouverneur militaire de la zone française d'occupation en Allemagne :
« To General Koenig who served under my command in the Eighth Army.
With my very best wishes. Montgomery of Alamein Field-Marshal / Berlin 30.3.46. »
Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe d'une page datée et signée de l'auteur, à en-tête du quartier-général de l'Armée anglaise du Rhin, au général Koenig lui offrant cet ouvrage qu'il lui a dédicacé.
Héros de la première grande victoire de la France Libre, le général Koenig a inspiré au Général de Gaulle quelques-unes des plus belles pages de ses Mémoires :
« Dans sa justice, le Dieu des batailles allait offrir aux soldats de la France Libre un grand combat et une grande gloire. Le 27 mai, Rommel prend l'offensive. Bir Hakeim est attaqué... Tandis qu'autour du polygone de seize kilomètres carrés tenu par Koenig et ses hommes se joue le drame de Bir Hakeim, moi-même, à Londres, je mesure quelles conséquences dépendent de ce qui se passe là-bas.[...] Aux deux parlementaires ennemis qui demandent qu'on veuille bien se rendre, Koenig fait dire qu'il n'est pas venu pour cela. [...] Trois, quatre, cinq fois par jour, les Stukas et les Junkers les bombardent par escadre d'une centaine d'appareils. [...] "Tenez six jours de plus !" avait prescrit à Koenig le commandement allié au soir du 1er juin. Les six jours ont passé. "Tenez encore quarante-huit heures !", demande le général Ritchie. [...] La résistance de Koenig revêt maintenant une importance capitale.
"Défense héroïque des français !" - "Magnifique fait-d'armes !" - "Les Allemands battus devant Bir Kakeim !", annoncent les trompettes de l'information. Pour le monde tout entier, le canon de Bir Hakeim annonce le début du redressement de la France. "Mais ce qui, désormais, me hante c'est le salut des défenseurs. [...] Tout le monde, évidemment, s'attend à ce que leur résistance soit submergée d'un moment à l'autre. Mais voici que dans la soirée, le général Sir Alan Brooke m'envoie dire : "Le général Koenig et une grande partie de ses troupes sont parvenus à El Gobi hors de l'atteinte de l'ennemi." Je remercie le messager, le congédie, ferme la porte. Je suis seul. Oh ! Cœur battant d'émotion, sanglots d'orgueil, larmes de joie !" Des 5 500 hommes que la 1ère division légère comptait avant Bir Hakeim, Koenig, après quatorze jours de combat, en ramenait près de 4 000 valides. »
Le 12 juillet 1942, Churchill déclarait devant la Chambre des Communes : « Les Forces Françaises Libres résistèrent avec la plus grande bravoure à Bir Hakeim. En arrêtant pendant quinze jours l'avance allemande, elles permirent de gagner du temps, le temps d'amener des troupes de Palestine et de couvrir l'égypte. »
Un mois plus tard, Montgomery est nommé à la tête de la 8ème armée britannique engagée dans la campagne en Afrique du Nord dont il fait détruire tous les documents et plans relatifs à une éventuelle retraite. Il inflige une défaite décisive à l'Afrika-Korps de Rommel lors de la bataille d'El-Alamein à laquelle prend part le général Koenig à la tête de la 1ère Division Française libre rescapée de Bir-hakeim.
Ces batailles mettent un terme aux prétentions africaines d'Hitler et inaugure le début d'un renversement entre les forces de l'Axe et les Alliés.
La participation décisive de la France à cette première victoire contribua à sa reconnaissance comme puissance militaire alliée à part entière : « Il fallut qu'un grain de sable enrayât l'avance italo-allemande, qui n'atteignit El-Alamein qu'après l'arrivée des divisions britanniques fraîches : le grain de sable s'appelait Bir Hakeim. » (général Saint-Hillier, octobre 1991)
Sous le commandement de Montgomery, Koenig participe à toute la campagne de Tunisie (avril-mai 1943). Il reste proche du gouvernement anglais puisqu'il est nommé, en mars 1944, Délégué du Gouvernement provisoire de la République française auprès du général Eisenhower, commandant suprême interallié, et, en même temps, commandant supérieur des Forces Françaises en Grande-Bretagne et commandant des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI).
C'est en tant que gouverneurs militaires des zones d'occupation anglaises et françaises que les deux hommes se retrouvent en 1945. à cette occasion Montgomery, récemment nommé vicomte Montgomery of Alamein, dédicace à Koenig ce recueil de mémoires de guerre.
Exceptionnel document historique offert par le vainqueur d'El Alamein au vainqueur de Bir Hakeim.
Reliure de l'éditeur en pleine percaline marine, coiffes manquantes, un mors en partie fendu.
Coffret de maroquin noir, dos lisse, intérieur doublé d'agneau bleu, coffret signé Goy & Vilaine.
Précieux envoi autographe signé de Montgomery, alors gouverneur militaire de la zone anglaise d'occupation en Allemagne, au général Koenig alors gouverneur militaire de la zone française d'occupation en Allemagne :
« To General Koenig who served under my command in the Eighth Army.
With my very best wishes. Montgomery of Alamein Field-Marshal / Berlin 30.3.46. »
Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe d'une page datée et signée de l'auteur, à en-tête du quartier-général de l'Armée anglaise du Rhin, au général Koenig lui offrant cet ouvrage qu'il lui a dédicacé.
Héros de la première grande victoire de la France Libre, le général Koenig a inspiré au Général de Gaulle quelques-unes des plus belles pages de ses Mémoires :
« Dans sa justice, le Dieu des batailles allait offrir aux soldats de la France Libre un grand combat et une grande gloire. Le 27 mai, Rommel prend l'offensive. Bir Hakeim est attaqué... Tandis qu'autour du polygone de seize kilomètres carrés tenu par Koenig et ses hommes se joue le drame de Bir Hakeim, moi-même, à Londres, je mesure quelles conséquences dépendent de ce qui se passe là-bas.[...] Aux deux parlementaires ennemis qui demandent qu'on veuille bien se rendre, Koenig fait dire qu'il n'est pas venu pour cela. [...] Trois, quatre, cinq fois par jour, les Stukas et les Junkers les bombardent par escadre d'une centaine d'appareils. [...] "Tenez six jours de plus !" avait prescrit à Koenig le commandement allié au soir du 1er juin. Les six jours ont passé. "Tenez encore quarante-huit heures !", demande le général Ritchie. [...] La résistance de Koenig revêt maintenant une importance capitale.
"Défense héroïque des français !" - "Magnifique fait-d'armes !" - "Les Allemands battus devant Bir Kakeim !", annoncent les trompettes de l'information. Pour le monde tout entier, le canon de Bir Hakeim annonce le début du redressement de la France. "Mais ce qui, désormais, me hante c'est le salut des défenseurs. [...] Tout le monde, évidemment, s'attend à ce que leur résistance soit submergée d'un moment à l'autre. Mais voici que dans la soirée, le général Sir Alan Brooke m'envoie dire : "Le général Koenig et une grande partie de ses troupes sont parvenus à El Gobi hors de l'atteinte de l'ennemi." Je remercie le messager, le congédie, ferme la porte. Je suis seul. Oh ! Cœur battant d'émotion, sanglots d'orgueil, larmes de joie !" Des 5 500 hommes que la 1ère division légère comptait avant Bir Hakeim, Koenig, après quatorze jours de combat, en ramenait près de 4 000 valides. »
Le 12 juillet 1942, Churchill déclarait devant la Chambre des Communes : « Les Forces Françaises Libres résistèrent avec la plus grande bravoure à Bir Hakeim. En arrêtant pendant quinze jours l'avance allemande, elles permirent de gagner du temps, le temps d'amener des troupes de Palestine et de couvrir l'égypte. »
Un mois plus tard, Montgomery est nommé à la tête de la 8ème armée britannique engagée dans la campagne en Afrique du Nord dont il fait détruire tous les documents et plans relatifs à une éventuelle retraite. Il inflige une défaite décisive à l'Afrika-Korps de Rommel lors de la bataille d'El-Alamein à laquelle prend part le général Koenig à la tête de la 1ère Division Française libre rescapée de Bir-hakeim.
Ces batailles mettent un terme aux prétentions africaines d'Hitler et inaugure le début d'un renversement entre les forces de l'Axe et les Alliés.
La participation décisive de la France à cette première victoire contribua à sa reconnaissance comme puissance militaire alliée à part entière : « Il fallut qu'un grain de sable enrayât l'avance italo-allemande, qui n'atteignit El-Alamein qu'après l'arrivée des divisions britanniques fraîches : le grain de sable s'appelait Bir Hakeim. » (général Saint-Hillier, octobre 1991)
Sous le commandement de Montgomery, Koenig participe à toute la campagne de Tunisie (avril-mai 1943). Il reste proche du gouvernement anglais puisqu'il est nommé, en mars 1944, Délégué du Gouvernement provisoire de la République française auprès du général Eisenhower, commandant suprême interallié, et, en même temps, commandant supérieur des Forces Françaises en Grande-Bretagne et commandant des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI).
C'est en tant que gouverneurs militaires des zones d'occupation anglaises et françaises que les deux hommes se retrouvent en 1945. à cette occasion Montgomery, récemment nommé vicomte Montgomery of Alamein, dédicace à Koenig ce recueil de mémoires de guerre.
Exceptionnel document historique offert par le vainqueur d'El Alamein au vainqueur de Bir Hakeim.
Vendu