Philibert MONET

Edition originale, après la grande édition in Folio de Lyon parue en 1636 sous un autre nom ; rare, augmentée et révisée.
Reliure en plein veau brun d'époque. Dos à nerfs orné de 5 petits fleurons, de filets entre les nerfs et d'une roulette en queue et tête. Double filet d'encadrement sur les plats. Titre doré. Accroc au dernier nerf. Coiffe de queue avec accrocs.Coins avec petits manques de cuir. Page de titre froissée. en coin inférieur droit. Sur les premiers feuillets, un manque d'une largeur d'un cm, sans atteinte au texte. Derniers feuilllets avec froissements et petites taches. Dans l'ensemble bon exemplaire.
Lexicographe remarquable par sa connaissance de la langue latine, ce jésuite considérait que la langue française devait s'écrire comme elle se prononce et non prendre ses références orthographiques dans l'étymologie. L'abrégé est davantage qu'un simple dictionnaire français latin, bien qu'il en est la forme ; par ailleurs Monet utilise davantage des expressions françaises, des tournures sont il donne l'équivalent latin qu'il ne donne de définition d'un terme ; en ce sens il ne s'agit pas d'un dictonnaire.

Edition originale, rare. Marque de l'imprimeur en page de titre. Impression à petits caractères. La seconde partie, Pratique des armoiries, contient systématiquement la traduction latine de la description des armes.
Exemplaire frappé au centre des plats des armes de la Marquise de Pompadour.
Plein Veau blond XVIIIe. Dos à nerfs orné de 4 fleurons dans des caissons. Pièce de titre de maroquin rouge. Triple filet d'encadrement sur les plats. Tranches rouges. Coiffe de tête élimée. Mors supérieur fendu en tête. Coins émoussés. Frottements. Brunissures sur les premiers feuilets. Le second feuillet (épître au prince de Condé porte un manque au coin droit de 8 cm sur 8 avec perte de texte. Feuillet 7, un petit manque en marge haute, de 3 cm sur 1. Assez bel exemplaire néanmoins, aux armes parfaitement exécutées, dans une reliure en veau blond.
L'auteur remonte à l'empereur Auguste pour le premier usage des armoiries, dont les francs auraient hérité en chassant les romains de gaule ; il s'attarde ensuite longuement sur l'usage des couleurs, des figures depuis les premiers francs jusqu'à la fin du XVIe, et chaque fois explique l'origine des usages et emplois. Il résulte de ces recherches un traité assez curieux dans le domaine, plus épris de légendes que de systématisme et de rigueur. Curieux, intéressant, et fort divertissant par ses fantaisies.
Cachet de bibliothèque aux armes de France en page de titre : Ecole Royale Militaire. Un second tampon bleuté : Ecole spéciale militaire (en page de titre et sur quelques feuillets).