Henri-Louis DUHAMEL DU MONCEAU
Traité des arbres fruitiers ; contenant leur figure, leur description, leur culture.
Saillant • Desaint|à Paris 1768|25 x 34.50 cm|deux volumes reliés
Edition originale illustrée d'un frontispice par de Sève gravé par de Launay et de 180 planches (avec de nombreuses figures) grandeur nature et admirablement exécutées d'après les dessins de Claude Aubriet, de Madeleine-Françoise Basseporte et gravées par Catherine Haussard, Charles Milsan, Herisset...
Reliures de l'époque en plein veau blond, dos à cinq nerfs richement ornés de caissons et fleurons dorés ainsi que de pièces de titre et de tomaisons de maroquin rouge et vert, triple filet doré en encadrement des plats, coupes et coiffes striées, contreplats encadrés d'une dentelle dorée, gardes et contreplats de papier à la cuve, toutes tranches dorées.
Coins frottés, quelques épidermures sur les plats, coiffe de tête du premier volume présentant un petit accroc. Quelques cahiers et planches brunies.
Ce très remarquable et fort célèbre ouvrage se signale de deux points de vue ; celui de l'illustration, d'une grande finesse d'exécution, et celui du travail théorique fondamental de Duhamel du Monceau, qui servit de référence et de manuel, l'auteur marquant la différence entre les variétés des jardiniers et les classifications des naturalistes. Dans son Traité des forêts, Duhamel avait déjà employé les méthodes appliquées aux arbres fruitiers (repiquage, reboutage...) pour multiplier les espèces et sauver les forêts ; méthodes qu'il expérimenta longuement dans son domaine familial en compagnie de son frère. Les gravures représentent exclusivement des fruits de table, ainsi que de nombreux modèles de greffe et de taille. Près de 250 espèces de fruits sont ainsi décrites (poires, prunes, pommes, cerises, raisins...). L'ouvrage fut réalisé avec la collaboration de l'abbé Le Berriays qui apporta un peu plus d'un tiers des dessins ainsi qu'une grande partie du texte. On rappellera, à toutes fins utiles qu'on considère Henri-Louis Duhamel du Monceau comme le fondateur de l'agronomie moderne, car il fut le premier à décrire et théoriser le mode de développement des arbres.
Reliures de l'époque en plein veau blond, dos à cinq nerfs richement ornés de caissons et fleurons dorés ainsi que de pièces de titre et de tomaisons de maroquin rouge et vert, triple filet doré en encadrement des plats, coupes et coiffes striées, contreplats encadrés d'une dentelle dorée, gardes et contreplats de papier à la cuve, toutes tranches dorées.
Coins frottés, quelques épidermures sur les plats, coiffe de tête du premier volume présentant un petit accroc. Quelques cahiers et planches brunies.
Ce très remarquable et fort célèbre ouvrage se signale de deux points de vue ; celui de l'illustration, d'une grande finesse d'exécution, et celui du travail théorique fondamental de Duhamel du Monceau, qui servit de référence et de manuel, l'auteur marquant la différence entre les variétés des jardiniers et les classifications des naturalistes. Dans son Traité des forêts, Duhamel avait déjà employé les méthodes appliquées aux arbres fruitiers (repiquage, reboutage...) pour multiplier les espèces et sauver les forêts ; méthodes qu'il expérimenta longuement dans son domaine familial en compagnie de son frère. Les gravures représentent exclusivement des fruits de table, ainsi que de nombreux modèles de greffe et de taille. Près de 250 espèces de fruits sont ainsi décrites (poires, prunes, pommes, cerises, raisins...). L'ouvrage fut réalisé avec la collaboration de l'abbé Le Berriays qui apporta un peu plus d'un tiers des dessins ainsi qu'une grande partie du texte. On rappellera, à toutes fins utiles qu'on considère Henri-Louis Duhamel du Monceau comme le fondateur de l'agronomie moderne, car il fut le premier à décrire et théoriser le mode de développement des arbres.
Vendu