Jean-Antoine de BAÏF
Les mimes, enseignemens et proverbes
par Mamert Patisson • chez Robert Estienne|à Paris 1581|7.50 x 13.50 cm|relié
La première édition des mimes en un seul livre est parue en 1576. La seconde édition de 1581 donne deux livres, soit le deuxième en édition originale. L'édition de 1597, la troisième, comportera 4 livres au lieu des deux présents dans l'édition de 1581. Les dernières éditions anciennes des Mimes sont de 1612 (Toulouse) et 1619 (Toulouse). On dénombre ainsi 9 éditions anciennes. L'exemplaire de Paris Sorbonne annonce 6 feuillets pour les pièces liminaires (Brunet n'en annonce que 5, ainsi que dans le nôtre), et un portrait au verso du dernier feuillet des pièces liminaires. Ce feuillet paraît manquer régulièrement dans les exemplaires. Par ailleurs, Brunet I, 614, se trompe lorsqu'il donne les éditions de 1576 et 1581 pour équivalentes. Tchemerzine précise : « Un portrait au verso du dernier feuillet préliminaire dont le recto est blanc. Ce portrait manque parfois. »
Impression Italique. Epître à Monseigneur de Joyeuse, duc et pair de France. Marque de l'imprimeur.
Les catalogues électroniques de la BN de France ne mentionnent pas d'éditions anciennes de Baïf. La British Library possède l'exemplaire de 1597. On trouve par contre un exemplaire de 1581 à Paris Sorbonne, un exemplaire de 1581à Manchester et un de 1597 à Manchester également.
Plein Vélin souple d'époque. Dos lisse. Titre à la plume, date en queue (peut-être plus tardif). Une très légère mouillure pâle du feuillet 10 au 41 en marge droite , idem du feuillet 73 à la fin, une mouillure plus marquée, jaune, sur la moitié de la page. Ces traces de mouillures se sont pas uniformes et comportent des jaunissures seulement à l'endroit où elles s'arrêtent. Condition fort appréciable en Vélin d'époque pour cette édition rare des Mimes de Baïf.
Jean Antoine de Baïf (1532-1589), fils de l'humaniste Lazare de Baïf, bénéficia d'une éducation hors pair. Il suivit Dorat, son précepteur, au collège de Coqueret où le rejoignent Ronsard puis Du Bellay , ils fonderont la Brigade, puis la Pleïade. Erudit, savant et novateur, s'intéressant à faire progresser la métrique, la rythmique et la phonétique, Baïf écrira très tôt de la poésie (1552, Les amours de Méline). Il deviendra l'un des poètes attitrés des Valois. En 1576, il publie les Mimes, sous l'influence du courant gnomique , il y fait le constat, après avoir approuvé la Saint Barthélémy, des excès de la ligue et d'une profonde indignation de ne pas voir se résoudre les conflits religieux , Baïf suggère des remèdes puisés à la source même de l'Humanisme. Les Mimes et Proverbes évoluent ensuite vers la Satire.
Un cachet monogrammé rouge P sur H sur le feuillet de garde. En bas de la page de titre, manuscrit : Aceavale ou Aleavale.
Impression Italique. Epître à Monseigneur de Joyeuse, duc et pair de France. Marque de l'imprimeur.
Les catalogues électroniques de la BN de France ne mentionnent pas d'éditions anciennes de Baïf. La British Library possède l'exemplaire de 1597. On trouve par contre un exemplaire de 1581 à Paris Sorbonne, un exemplaire de 1581à Manchester et un de 1597 à Manchester également.
Plein Vélin souple d'époque. Dos lisse. Titre à la plume, date en queue (peut-être plus tardif). Une très légère mouillure pâle du feuillet 10 au 41 en marge droite , idem du feuillet 73 à la fin, une mouillure plus marquée, jaune, sur la moitié de la page. Ces traces de mouillures se sont pas uniformes et comportent des jaunissures seulement à l'endroit où elles s'arrêtent. Condition fort appréciable en Vélin d'époque pour cette édition rare des Mimes de Baïf.
Jean Antoine de Baïf (1532-1589), fils de l'humaniste Lazare de Baïf, bénéficia d'une éducation hors pair. Il suivit Dorat, son précepteur, au collège de Coqueret où le rejoignent Ronsard puis Du Bellay , ils fonderont la Brigade, puis la Pleïade. Erudit, savant et novateur, s'intéressant à faire progresser la métrique, la rythmique et la phonétique, Baïf écrira très tôt de la poésie (1552, Les amours de Méline). Il deviendra l'un des poètes attitrés des Valois. En 1576, il publie les Mimes, sous l'influence du courant gnomique , il y fait le constat, après avoir approuvé la Saint Barthélémy, des excès de la ligue et d'une profonde indignation de ne pas voir se résoudre les conflits religieux , Baïf suggère des remèdes puisés à la source même de l'Humanisme. Les Mimes et Proverbes évoluent ensuite vers la Satire.
Un cachet monogrammé rouge P sur H sur le feuillet de garde. En bas de la page de titre, manuscrit : Aceavale ou Aleavale.
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