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Louis Pierre de LONGUE Les princesses Malabares, ou le célibat philosophique

Louis Pierre de LONGUE

Les princesses Malabares, ou le célibat philosophique

Chez Tomas Franco., à Andrinople [Paris] 1734, 10,5x16,5cm, 201pp., relié.


Edition originale de cet ouvrage qui a été également attribué à Lenglet Dufresnoy et à un certain Quesnel dont le nom se trouve dans la préface. (Cf Peignot, Dictionnaire des livres condamnés au feu II, p. 53-54.)
Reliure en plein cartonnage marron, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre en maroquin noir,, taches en angle supérieur droit du premier plat, reliure de l'époque.
Quelques petites roussseurs affectant essentiellement le volume sur ses premiers feuillets.
Utopie se déroulant en inde, narrée par un prince indien., les femmes indous, annonce l'auteur, étaient sommées de se brûler après la mort de leur mari. Les princesses Malabares trouvèrent un expédient à ce système en se mariant à autant de maris que possible, en contraignant chaque mari à une fidélité absolue. A travers une description des coutumes de l'île Malabare, l'auteur établit une critique satirique des systèmes religieux, tyran du genre humain. C'est une relation curieuse, où il est essentiellement rapport des relations entre hommes et femmes. Le conte fourmille d'énigmes et de clefs (voir la table des noms propres avec la solution des anagrammes) qui ne sont pas toujours aisées à saisir. L'ouvrage fut condamné au bûcher par l'arrêt du parlement du 31 décembre 1734. Ironie pour un livre dont les premières lignes de la préface affirment que « l'homme se jette tout naturellement [...] sur tout ce qui lui est interdit », notamment les livres condamnés.

500 €

Réf : 85998

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