70 €

Réf : 26933

Commander

Réserver

Poser une question

Ajouter à ma collection virtuelle

COLLECTIF

Le Siècle, édition de Paris, 36ème année, n°14037

J. Volsvenel, Paris mardi 18 avril 1871, 46 x 61 cm, 4 pages en feuilles.

Contribution de Henri Cernuschi.
Nouvelles du jour : Bientôt la fin des opérations militaires, Plusieurs milliers d'insurgés se défendent encore au Père Lachaise ; Télégraphe de Jules Favre aux représentants de la France à l'étranger avec ordre d'arrêter les Communards en fuite ; L'Assassinat de Gustave Chaudey sur l'ordre de Raoul Rigault ; La Destruction du ministère des Finances, de la Caisse des consignations et de la Cour des comptes ; Les Otages de la prison de Mazas ; La Bibliothèque du Louvre détruite ; Mort du général fédéré Dombrowski ; Désarmement progressif de la garde nationale ; le Massacre des frères dominicains d'Arcueil ; Revue de presse ; Les Monuments incendiés ; Assemblée nationale, séance du 25 mai.
Petite déchirure centrale sans atteinte au texte, sinon bon état de conservation.
Le Siècle, sous-titré « journal politique, littéraire et d'économie sociale », est un quotidien français dont le premier numéro parut le 1er juillet 1836 et dont la publication s'arrêta en 1932.
Fondé par Armand Dutacq, il représente sous la monarchie de juillet la gauche dynastique opposée à Guizot. Il fut dirigé par Hercules Guillemot puis Chambolle pour la partie politique ; Louis Desnoyers assura la partie littéraire du journal, à laquelle collaborèrent de nombreux écrivains parmi lesquels Charles Nodier, Léon Gozlan, Alphonse Karr, Jules Sandeau. Honoré de Balzac y livra sa première édition de Béatrix en août 1839.
D'abord concurrencé par La Presse d'Émile de Girardin créé le même jour, Le Siècle acquit très vite une large audience (30 000 abonnés en 1839) et prospéra jusqu'en 1848. Bien diffusé dans tout le pays auprès d'un public bourgeois et libéral, son tirage augmente jusqu'à en faire le plus influent des quotidiens français de l'époque (35 000 exemplaires en 1870).
D'octobre 1870 à mars 1871, il est publié à Poitiers, puis à Bordeaux. Supprimé par la Commune, il reparaît à Paris le 15 mai 1871. Après cette date, il ne retrouvera pas l'influence qu'il avait dans son rôle d'opposant.