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COLLECTIF

La France nouvelle n°48

Kugelmann, Paris mardi 24 janvier 1871, 38 x 52 cm, 2 pages recto-verso.

Rédacteur en chef : Alphonse Pagès.
Nouvelles du jour : Scènes de violences 'activistes' à Paris le 22 janvier, deux journaux interdits "Le Réveil" et "le Combat" ; Ordre du jour du général Vinoy, placé à la tête du gouvernement de la défense nationale ; Proclamation du gouvernement et du maire de Paris Jules Ferry qui réclament "la répression sévère de cet attentat audacieux" ; Revue de presse ; Rapport officiel du bombardement du 20 au 21 ; Les Victimes du bombardement ; Un Voyage en ballon (suite) ; Correspondance ; Faits divers.
Une déchirure en tête avec légère atteinte au texte, sinon bon état de conservation.
S'ajoutant aux titres déjà existants, plus de 70 journaux sont créés pendant les 70 jours de la Commune. Mais la liberté de la presse est restreinte dès le 18 avril, et le 18 mai le Comité de Salut public interdit les journaux favorables au gouvernement Thiers. Les journaux les plus influents alors sont 'Le Cri du Peuple' de Jules Vallès, 'Le Mot d'ordre' d'Henri Rochefort, 'L'Affranchi' de Paschal Grousset, 'Le Père Duchesne' de Versmersch, 'La Sociale' avec madame André Léo, 'Le vengeur' de Félix Pyat, 'La Commune'. C'est surtout en mai que la lutte contre la presse pro-versaillaise prend de la vigueur : ainsi, entre le 5 et le 18 mai, 21 journaux sont supprimés. Il est bien évident que la presse parisienne pro-communarde ne peut être diffusée en province du fait de la vigilance du gouvernement Thiers.