Librairie Le Feu Follet - Paris - +33 (0)1 56 08 08 85 - Nous contacter - 31 Rue Henri Barbusse, 75005 Paris

Livres anciens - Bibliophilie - Œuvres d'art


Vente - Expertise - Achat
Les Partenaires du feu follet Ilab : International League of Antiquarian Booksellers SLAM : Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne






   Edition originale
   Autographe
   Idée cadeaux
+ de critères

Rechercher parmi 31228 livres rares :
éditions originales, livres anciens de l'incunable au XVIIIè, livres modernes

Recherche avancée
Inscription

Conditions de vente


Moyens de paiement :

Paiement sécurisé (SSL)
Chèques
Virement bancaire
Mandats administratifs
(Musées et Bibliothèques)


Délais et tarifs de livraison

Conditions générales de vente

Edition Originale

(Louis-Ferdinand CELINE) Amélie DESTOUCHES Portrait photographique de la tante de Louis-Ferdinand Céline, accompagnée de sa fille et son mari

2 000 €

Réf : 76022

Commander

Réserver

Poser une question

(Louis-Ferdinand CELINE) Amélie DESTOUCHES

Portrait photographique de la tante de Louis-Ferdinand Céline, accompagnée de sa fille et son mari

Studio Louis, Bucarest 14 juin 1877, 6,7x10cm.


Rare portrait photographique d'Amélie Destouches, tante de Louis-Ferdinand Céline, au format carte cabinet sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio Louis.
Légendes manuscrites « Suzannica 3 ans, Bucarest ce 14 juin 1877 » et « Zenon Zawirski » d'une autre main, au dos.
Le portrait est réalisé par les studios Louis, au 127 Calea Mosilor à Bucarest.
 
Amélie épouse à vingt-quatre ans le riche roumain Zenon Zawirski, qui pose à ses côtés avec leur fille Zenone Zawirska, alors âgée de trois ans. Céline lui consacre un portrait peu flatteur dans Mort à crédit, et emprunte ses traits pour le personnage de la tante Hélène, dont il transpose les aventures slaves en Russie et non en Roumanie. Encore vivante à l'époque de la rédaction du roman, Céline fait pourtant mourir son personnage dans le déshonneur et la honte :
« Elle a pris tout le vent dans les voiles. Elle a bourlingué en Russie. À Saint-Pétersbourg, elle est devenue grue. À un moment, elle a eu tout, carrosse, trois traîneaux, un village rien que pour elle, avec son nom dessus. Elle est venue nous voir au Passage, deux fois de suite, frusquée, superbe, comme une princesse et heureuse et tout. Elle a terminé très tragiquement sous les balles d'un officier. Y avait pas de résistance chez elle. C'était tout viande, désir, musique. Il rendait papa, rien que d'y penser. Ma mère a conclu en apprenant son décès : "Voilà une fin bien horrible ! Mais c'est la fin d'une égoïste !" »

 

2 000 €

Réf : 76022

Commander

Réserver