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VENDU

Réf : 35986

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Pierre APIAN & Gemma FRISIUS

Cosmographia

Plantin, Anvers 1574, In 4 (17x21cm), (2) 64ff., relié.

Nouvelle édition, la cosmographie d'Apian par Gemma Frisius en ayant connu maintes au XVIe. Bien que le texte original d'Apian (Cosmographicus liber) fut édité en 1524, le plus ancien exemplaire catalogué est, à notre connaissance, une édition d'Anvers de 1529 détenue par la Cathedral Library. La première édition illustrée, qui contient également les écrits de Gemma Frisius ainsi que les volvelles semble, elle, dater de 1550 et publiée à Anvers. Notre édition est strictement la même que celle éditée par Arnold Birckmann Erben, à Cologne, le privilège ayant été partagé avec Plantin.
L'illustration comprend une grande vignette de titre (mappemonde), une carte dépliante, 110 bois gravés dans le texte (figures astronomiques et de mesures), la planche de la charte cosmographique, deux diagrammes et 4 volvelles, lesquels sont des disques mobiles et articulés permettant aisément et sans calcul la navigation à l'aide d'information astronomique comme la position de la lune ou celle du soleil...
Reliure moderne avec parchemin ancien manuscrit et enluminé de réemploi comportant quelques tâches. Bon exemplaire.
L'un des objectifs d'Apian, astronome et mathématicien, est d'établir des relevés de mesures afin de réaliser une topographie et des cartographies ; c'est pourquoi on trouve son nom mêlé à celui de Frisius, le fameux cartographe du XVIe siècle. Il sera l'un des premiers à calculer la longitude selon la position de la lune. Même si le postulat astronomique d'Apian est erroné (basé sur le système de Ptolémée, le géocentrisme), cela ne l'empêche nullement de développer son oeuvre de mesure, que ce soit du ciel ou de la terre. L'auteur rend compte en outre du passage de la comète de Halley, intéressé par la longueur de sa queue et sa distance parcourue. D'ailleurs et en ce sens, l'oeuvre d'Apian est une poursuite directe de la science astronomique développée par les anciens et résumée par Ptolémée, où la géographie et l'astronomie marchaient de concert, car elles étaient fondées sur le même système de mesures et d'observation du monde.

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