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Autographe, Edition Originale

Pierre BOST Emouvante lettre autographe signée adressée à son ami Carlo Rim lui témoignant sa tendre affection pour les récents deuil de son père et l'accident de sa femme : " Il y a un an que mon père mourait, à Marseille. C'est tout près encore, je devine ce que tu sens, je prévois ce que tu sentiras quand les mois passeront - pas encore les années. Et cet étonnement, il faut le dire, de se trouver orphelin, à un âge où l'on croyait, bêtement, que le mot n'est plus de mise.

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Pierre BOST

Emouvante lettre autographe signée adressée à son ami Carlo Rim lui témoignant sa tendre affection pour les récents deuil de son père et l'accident de sa femme : " Il y a un an que mon père mourait, à Marseille. C'est tout près encore, je devine ce que tu sens, je prévois ce que tu sentiras quand les mois passeront - pas encore les années. Et cet étonnement, il faut le dire, de se trouver orphelin, à un âge où l'on croyait, bêtement, que le mot n'est plus de mise.

Paris 8 février 1944, 15x19cm, une feuille.


Touchante lettre autographe signée, 32 lignes à l'encre noire sur un feuillet, de Pierre Bost à son ami Carlo Rim dans laquelle il partage sa peine concernant le décès d'un être cher et comment l'amitié peut atténuer un peu la tristesse accablante.
Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. 
"8 février 44
Cher Carlo, oui je t'envoie, oui, nous vous envoyons de bons voeux, s'il en est temps encore ; c'est à ça que servent les amis, c'est à dire à pas grand'chose, mais à quelque chose, après tout. J'ai pensé à toi avec beaucoup d'affection, dans ton deuil. Il y a un an que mon père mourait, à Marseille. C'est tout près encore, je devine ce que tu sens, je prévois ce que tu sentiras quand les mois passeront - pas encore les années. Et cet étonnement, il faut le dire, de se trouver orphelin, à un âge où l'on croyait, bêtement, que le mot n'est plus de mise. Mais si, oui, j'ai beaucoup pensé à toi, et si je te le dis un peu tard, ça ne fait rien. Et à l'accident de ta femme, aussi. Je connais ces accumulations de catastrophes, je vous plains de tout coeur. Comment va-t-elle ? Bien, je l'espère, et sans suites ? Heureux mortels qui faites du ski, nous comprendrions bien que vous soyez un peu permis du plaisir que vous y prenez ; maus un coup de soleil sur le nez, une fourbure... là c'est trop. Pourra-t-elle recommencer au moins ? Faites-lui nos bonnes amitiés, nos voeux, tout ce qu'on peut fzirer d'aimable dans une clinique. Et bonne chanceà vous deux. Tu travailles ? Moi, oui. Mais en ce moment sans plaisir. Où sont les plaisirs ? Partagez-vous notre fidèle affection. Garde pour toi la mienne, toute particulière. Pierre Bost."

Provenance : du fonds Carlo Rim, qui fut un écrivain provençal auteur notamment de Ma belle Marseille, un caricaturiste, un cinéaste et l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary.
 

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