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Théophile de VIAU

Oeuvres de Theophile, divisées en trois parties. La première contenant l'immortalité de l'âme, avec plusieurs autres pièces. La seconde, la tragédie de Pirame & Thisbé, & autres meslanges. Et la troisiesme, les pièces qu'il a faites pendant sa prison. Dernière édition

Chez Jean de La Marre, à Paris 1629, in-8 (10,5x17cm), Trois parties en un volume relié.

Nouvelle édition. 3 pages de titre. Bien qu'il en ait été fait de nombreuses, les éditions collectives de Viau, surtout précoces comme la nôtre, sont rares. Brunet donne 1626 pour la première édition collective (qui s'avère très difficile à trouver), celle de 1629 aurait été faite sur celle de 1626 ; elle est augmentée de la lettre contre Balzac.
Reliure en demi veau brun glacé de la fin du XIXe à coins. Dos à nerfs orné, roulette sur les nerfs. Titre et date dorés (erreur du relieur avec la date de 1529 en queue). Tranches dorées. Légers frottements. Bel exemplaire.
Après une longue période de purgatoire et bien qu'il fut très lu de son vivant, Viau fut redécouvert par Théophile Gautier qui le plaça au Panthéon des poètes. Ce poète baroque fut sévèrement critiqué sous la période classique. Outre sa poésie, on retiendra la traduction très libre, en vers et prose du Phédon de Platon sur l'immortalité de l'âme, et la fameuse tragédie de Pirame et Thisbée. Son recueil licencieux Le parnasse satyrique, le conduisit à la prison et à marcher pieds nus devant Notre-Dame pour y être brûlé mais sa sentence fut commuée en arrêt d'exil perpétuel. Sa condamnation pour outrage aux moeurs fit grand bruit parmi les intellectuels du temps.
Ex-libris Raymond Smith.

 

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