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Clotilde de SURVILLE Poésies

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Clotilde de SURVILLE

Poésies

Nepveu, Paris 1824, In-8 (13x21cm), 312pp., relié.


Seconde édition illustrée d'un mausolée gothique en frontispice,  5 élégantes gravures hors texte dans des encadrements néo-gothiques d'après les dessins de Colin, élève de Girodet, 4 vignettes en tête. Quatre feuillets de partitions de H. Berton pour la mise en musique des Verselets à mon premier né, des Stances tirées du chastel d'amour et des Triolets du chastel d'amour. 
Reliure en plein veau glacé d'époque vert bouteille. Dos à faux nerfs orné de 4 fers à frois et de filets sur les nerfs ; roulettes en queue. Grand médaillon central à frois sur les plats avec des ornements de type monastique, large frisre à frois d'encadrement et triple filet d'encadrement. Double filet intérieur. Tranches marbrées. Une trace de mouillure pâle sur le frontispice et une gravure. Le papier au milieu du livre est relativement gondolé, portant témoignage d'une humidité, sinon, superbe exemplaire dans une élégante reliure romantique.
Attribuées à Clotilde de Surville, noble dame du XVe siècle, ces poésies naïves et gracieuses traitant de l'amour et de la guerre furent publiées pour la première fois en 1803 par Charles Vanderbourg, mais leur authenticité fut très vite contestée en raison de certains anachronismes . Dans cette seconde édition en réponse aux critiques, Vandebourg s'efforce, dans une importante préface justificative, de défendre l'origine médiévale du manuscrit. Il apparaît aujourd'hui que l'éditeur était totalement innocent de cette supercherie, dont le véritable auteur serait le marquis Joseph-Etienne de Surville (1755-1798). Ce comploteur royaliste, fusillé pendant la Révolution, aurait composé ce pastiche troubadour en émigration, empruntant le nom de son aïeule. Ce recueil eut un très grand succès à l'époque et eut une influence non négligeable sur le romantisme.

NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures.
 

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