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Autographe, Edition Originale

Abel GANCE Deux poème autographes de jeunesse datés et signés d'Abel Gance qu'il a dédicacé, au recto, à "Ma Line adorée"

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Abel GANCE

Deux poème autographes de jeunesse datés et signés d'Abel Gance qu'il a dédicacé, au recto, à "Ma Line adorée"

S.n., S.l. Mai 1909, 19,5x24,5cm, une page.


Deux quatrains autographes de jeunesse datés et signés de seize et douze strophes en alexandrins d'Abel Gance, alors âgé de 20 ans, 18 et 14 lignes écrites à l'encre noire avec ajouts d'encre violette pour le premier poème et à l'encre violette pour le second ;  ces poèmes rédigés sur une feuille détachée d'un cahier d'écolier. 
Au recto, le e premier poème est daté de Mai 1909 et il est dédicacé à l'encre violette : "A ma chère Line adorée. Mai 1909. AGance".
Le second, au verso, est daté de Bruxelles 9 Janvier 1909 AGance.

Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, corrections et ajouts à l'encre violette ou au crayon de papier pour le premier quatrain.
Ce mélancolique poème a été probablement publié en 1909 dans son seul et très rare recueil de poèmes : "Un doigt sur le clavier" alors qu'Abel Gance envisageait de débuter une carrière dans le théâtre à Bruxelles.
"J'aurais voulu ce soir tant mon âme défaille
Broyer jusqu'à la mort des oeillets et des lys.
J'aurais voulu crier, pleurer comme jadis
Te souviens-tu, lointaine, avant que tu t'en ailles...
...
Si  je pouvais pleurer ma douleur serait belle !
Peut-être aurais-je pu vous l'immortaliser ! ...
Mais ma pensée obscure interdite chancelle
Non, non, on ne peut pas rappeler son baiser..."


Le second, qui comporte une correction à l'encre bleue, est également empreint de mélancolie : 
"C'était une femme étrange
Qui passait en noir sur mon chemin clair,
je lui demandais : n'êtes-vous pas l'ange
Que je dois trouver par un soir d'hiver?...

Je suis, comprends-tu, belle qui vendange
les coeurs qui ont pris le chemin de l'enfer !...
C'était une fois une femme étrange
Qui passait en noir sur mon chemin clair..."


Influencé par John Keats, Charles Baudelaire, et Arthur Rimbaud, Abel Gance, alors à Bruxelles pour poursuivre une carrière dans le théâtre, stoppe son activité poétique jugeant sa production trop impersonnelle et revient désespéré à Paris.



 

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