Librairie Le Feu Follet - Paris - +33 (0)1 56 08 08 85 - Nous contacter - 31 Rue Henri Barbusse, 75005 Paris

Livres anciens - Bibliophilie - Œuvres d'art


Vente - Expertise - Achat
Les Partenaires du feu follet Ilab : International League of Antiquarian Booksellers SLAM : Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne






   Edition originale
   Autographe
   Idée cadeaux
+ de critères

Rechercher parmi 31408 livres rares :
éditions originales, livres anciens de l'incunable au XVIIIè, livres modernes

Recherche avancée
Inscription

Conditions de vente


Moyens de paiement :

Paiement sécurisé (SSL)
Chèques
Virement bancaire
Mandats administratifs
(Musées et Bibliothèques)


Délais et tarifs de livraison

Conditions générales de vente

Autographe, Edition Originale

Jean-Paul SARTRE Les mots

Jean-Paul SARTRE

Les mots

Gallimard, Paris 1964, 12x19cm, broché.


Edition originale, un des exemplaires du service de presse.Exceptionnel envoi autographe signé de l'auteur à Olga [Kosakiewicz].Elève de Beauvoir en 1933, Olga en devient l'amante dès 1935 tandis que Sartre tombe éperdument amoureux de la jeune franco-russe. La relation Sartre-Beauvoir-Olga inaugure les trio amoureux qui vont pimenter la vie des deux écrivains. Sartre n'arrivera jamais à faire d'Olga sa maîtresse, sa passion déclenche cependant la jalousie de Beauvoir. Par la suite, Beauvoir formera un nouveau trio avec Olga et son mari Jacques-Laurent Bost, tandis que Sartre deviendra l'amant de la jeune soeur d'Olga, Wanda Kosakiewitcz. Profondément marqués par cette femme qui restera toute sa vie très proche du couple, Sartre et Beauvoir se sont beaucoup inspirés d'Olga dans leur écrits. Elle est le modèle de Xavière dans le premier roman de Beauvoir: "L'invitée"; celui d'Ivich dans "Les chemins de la Liberté" de Sartre qui lui a également dédié son second roman: "Le Mur".En 1939, il lui écrivait : "Tu es mon amour, ma chère petite mandragore et je ne veux plus penser qu’à ton cher petit visage, sur lequel je voudrais, une fois au moins, voir un air de tendresse. Et puis je suis de nouveau heureux de t’aimer. Que veux-tu, toute mauvaise que tu es, tu es, comme Ivich, mon romanesque et ma liberté. Je t’aime, je redoute de trouver demain à la poste une petite lettre râleuse et butée en réponse à la mienne d’hier. Ecris moi vite que c’est fini, ma petite mandragore."Dans ces carnets de la drôle de guerre Sartre relate sa passion malheureuse pour Olga: « J’étais nerveux, inquiet. J’attendais, chaque jour, le moment de la revoir et, par-delà ce moment, je ne sais quel impossible rapprochement. L’avenir de tous ces moments… c’était cet amour impossible » ("Carnet de la drôle de guerre", pp.14-15). et, plus loin, « Pour la première fois de ma vie, je me suis senti humble et désarmé devant quelqu’un et j’ai désiré apprendre » (Carnet de la drôle de guerre, p. 102).

VENDU

Réf : 39938

Enregistrer une alerte


  Assistance en ligne