Librairie Le Feu Follet - Paris - +33 (0)1 56 08 08 85 - Nous contacter - 31 Rue Henri Barbusse, 75005 Paris

Livres anciens - Bibliophilie - Œuvres d'art


Vente - Expertise - Achat
Les Partenaires du feu follet Ilab : International League of Antiquarian Booksellers SLAM : Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne
Recherche avancée
Inscription

Conditions de vente


Moyens de paiement :

Paiement sécurisé (SSL)
Chèques
Virement bancaire
Mandats administratifs
(Musées et Bibliothèques)


Délais et tarifs de livraison

Conditions générales de vente

Autographe, Edition Originale

Lawrence DURRELL Carte postale autographe inédite signée de Lawrence Durrell à son amante française : "je n'aime pas les films, les tournages. On gagne bien des sous mais on perd la raison"

350 €

Réf : 66717

Commander

Réserver

Poser une question

Lawrence DURRELL

Carte postale autographe inédite signée de Lawrence Durrell à son amante française : "je n'aime pas les films, les tournages. On gagne bien des sous mais on perd la raison"

22 juillet 1970, 14,6x10,1cm, une feuille.


Après de nombreuses années passées en Grèce, en Egypte et à Rhodes, l'écrivain voyageur Lawrence Durrell fut contraint de fuir Chypre à la suite de soulèvements populaires qui menèrent l'île à son indépendance. Riche seulement d'une chemise et d'une machine à écrire mais auréolé du succès de ses romans Bitter Lemons, il arriva en 1956 en France et s'établit dans le village languedocien de Sommières. Dans la « maison Tartès », sa grande demeure entourée d'arbres, il écrivit la seconde partie de son œuvre, son monumental Quintette d'Avignon, s'adonna à la peinture et reçut ses illustres amis, dont le couple Henry Miller et Anaïs Nin, le violoniste Yehudi Menuhin, l'éditeur londonien Alan G. Thomas, et ses deux filles Pénélope et Sappho.
Parmi les oliviers et sous le soleil méditerranéen, il y rencontre au milieu des années 1960 la jeune et pétillante "Jany" (Janine Brun), montpelliéraine d'une trentaine d'années à la beauté ravageuse, qui travaillait au département des Antiquités de la Sorbonne à Paris. Elle fut prénommée « Buttons » en souvenir de leur première rencontre, où la jeune fille portait une robe couverte de boutons. Henry Miller tomba également sous le charme de « Buttons », louant sa beauté et son éternelle jeunesse dans d'exceptionnelles lettres restées inédites. Les trois compères passèrent des soirées parisiennes mémorables dont nous gardons de précieuses traces autographes sur un menu de restaurant et à travers leurs échanges épistolaires. Recommandée par Durrell, elle fit de nombreux voyages notamment en Angleterre d'où elle reçut une vaste correspondance de l'écrivain ainsi que des œuvres d'art originales signées de son pseudonyme d'artiste, Oscar Epfs. Sa correspondance reste inédite et inc

Carte postale autographe inédite signée de Lawrence Durrell à sa jeune amante française à Janine Brun, prénommée "Buttons". 15 lignes à l'encre noire, signées "Larry".
La carte porte au verso une photographie en noir et blanc du village de Sommières, coloriée par Durrell de couleurs vives.

"Je passe tout mon temps dans la région de Fleurac avec des clochards"  (ligne 5)


La carte fut envoyée à une jeune amante de l'auteur, qui, à Sommières comme à Paris, égaya ses journées solitaires à la fin des années soixante et soixante-dix. Janine Brun, aussi surnommée "Buttons" dans les lettres et cartes postales de l'écrivain, fut ainsi décrite par le biographe de Durrell Ian McNiven  : "She was almost thirty but she looked much younger, with a girl's small-breasted figure, as dark-haired as Claude Kiefer was blonde, and not languorous but tremendously energetic" (" Elle avait presque trente ans mais avait l'air bien plus jeune, avec une silhouette de jeune fille aux seins menus, aussi brune que Claude Kiefer [une autre de ses amantes, femme d'un chirurgien suisse] était blonde, pas tant langoureuse qu'extrêmement énergique", (Lawrence Durrell: A Biography, page 591).
Durrell adresse cette carte multicolore depuis le tournage d'une série d'interviews organisée dans le Midi : "mais ce vilain temps nous a déjà coûté une semaine de tournage. Tout le monde furieux - et le [sic] météo Encore pessemiste [sic] ! Quoi faire ?". L'écrivain décrit ses innombrables conquêtes féminines à sa jeune amante : "Je rode un peu avec Diane Deriaz qui joue dans le film et apport[sic] tout les considérations possible [sic] dans les circonstances avec Margaret McCall." Il avait rencontré l'acrobate Diane Deriaz dans l'avion deux ans auparavant, et entretenait une relation houleuse avec Margaret McCall, productrice de la BBC, qui tourna plusieurs documentaires sur lui et la vie de Robert Graves et Graham Sutherland entres autres. 
La relation de Jani/Buttons avec l'écrivain se prolongea jusqu'à la fin des années 1970, la jeune fille apparaissant à l'occasion dans les oeuvres de Durrell (et notamment le poème « Vaumort », Collected Poems: 1931–1974)  et dans la fameuse correspondance de l'écrivain avec Henry Miller : "that little demon Buttons [...] turned up for a New Year TRINC and stayed the night with me finally, in my eternal little Room 13 at the Royal" ("Buttons ce petit démon arriva pour trinquer à la nouvelle année et passa enfin la nuit avec moi, dans mon éternelle petite chambre du Royal", lettre de Durrell à Miller, 6 janvier 1979). Elle reçut également des lettres et cartes postales pleines de sollicitude, d'allusions intimes et de conseils de lecture de la part de Durrell et de son grand ami Henry Miller, ainsi que des œuvres d'art originales signées par Lawrence Durrell lui-même. 


350 €

Réf : 66717

Commander

Réserver