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Edition Originale

Stéphane MALLARME La Dernière mode

600 €

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Stéphane MALLARME

La Dernière mode

Institute of French Studies, New York 1933, 18x25cm, relié.


Edition originale posthume de chroniques de Mallarmé pour le journal La Dernière mode
Préface de S.A. Rhodes. 
Reliure en demi-maroquin chocolat à coins, dos à cinq nerfs titre doré, plats de papier décoratif, gardes et contreplats de papier marbré. convertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée Maylander. Dos de la reliure et sommet du plat supérieur éclaircis, une discrète trace d'adhésif sur l'un des feuillets liminaires. 
Rare exemplaire de la seule édition originale de Mallarmé publiée au Etats-Unis, rassemblant des chroniques de son grand magazine d'esprit et d'opinion, La Dernière Mode, dont il écrivait lui-même toutes les pages sous divers pseudonymes féminins et masculins. Mallarmé disserte à propos des dernières toilettes féminines, et chante les louanges des grands couturiers de l'époque, notamment Emile Pingat ou encore Charles-Féréric Worth, "ordonnateur de la fête sublime et quotidienne de Paris".  
C'est par nécessité financière que Mallarmé s'essaie à partir de 1874 à la chronique de mode : « j'ai, après quelques articles colportés d'ici et de là, tenté de rédiger tout seul, toilettes, bijoux, mobilier, et jusqu'au théâtre et aux menus de diner, un journal, ‘La Dernière Mode' dont les huit ou dix numéros parus servent encore quand je les dévêts de leur poussière, à me faire longtemps rêver » (Lettre à Verlaine, 16 novembre 1885). Au même moment où il élabore son art poétique, il théorise dans les pages de cette éphémère revue sur les atours féminins, et donne des conseils sur les destinations de vacances, l'ameublement et les divertissements. Mallarmé est à la fois le directeur, le rédacteur, le publiciste de sa propre revue à laquelle il inclut une bonne dose de belles lettres « dont chaque numéro offrait un exemplaire: la prose ou les vers de Coppée, de Valade, d'Hervilly, de des Essarts, de Mendès, de Cladel" (Emilie Noulet, Mallarmé. Vingt poèmes) en plus de sa magnifique prose déployée dans ses chroniques : "Tout le reste est poésie. Tout le reste est parfait. Tout le reste est d'une originalité naturelle que rien n'approche. Pas un paragraphe, pas une phrase qui n'ait l'air détaché de quelque rare poème en prose" (ibid.).
Ce sera l'Institute of French Studies de New York qui publia pour la première fois en volume ce florilège de chroniques mallarméennes. Comme le souligne Jean Pierre Lercercle, « Il est ahurissant, et pour le moins consternant de constater qu'il aura fallu, en France, un siècle - très exactement cent quatre ans - pour feuilleter une édition de cette œuvre de Mallarmé (Mallarmé et la mode, 1989).
Bel exemplaire de la première renaissance américaine de textes mallarméens oubliés, délaissés par la recherche et la critique françaises.




 

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