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Autographe, Edition Originale
VENDU
Réf : 82109
Max ERNST
Paul ELUARD
L'Aigle, collage original de Max Ernst - Ensemble : le dernier Album de Cartes Postales conçu par Paul Eluard encore en mains privées
S.n., S.l. S.d. (Circa 1930), Cadre : 34x31,4cm / collage : 14x9cm, relié.
« Un aigle, sur un rocher, contemple l'horizon béat. Un aigle défend le mouvement des sphères. Couleurs douces de la charité, tristesse, lueurs sur les arbres décharnés, lyre en étoile d'araignée, les hommes qui sous tous les cieux se ressemblent sont aussi bêtes sur la terre qu'au ciel. Et celui qui traîne un couteau dans les herbes hautes, dans les herbes de mes yeux, de mes cheveux et de mes rêves, celui qui porte dans ses bras tous les signes de l'ombre, est tombé, tacheté d'azur, sur les fleurs à quatre couleurs. » (Mourir de ne pas mourir – 1924 avec un portrait d'Eluard par Ernst en frontispice)
« Tel un mannequin, Loplop « essaie » successivement divers sujets qu'il importe de replacer dans le contexte général d'une création protéiforme. Ce personnage de premier plan incarne tous les genres en abolissant les frontières entre les mêmes genres. Personnages, paysages, fleurs-coquillages, décors et éléments dramatiques surgissent souvent de manière simultanée. La série Loplop est vouée au mélange : combiner et associer des motifs disparates est un des buts essentiels du surréalisme, qui tend à élargir le champ de la représentation en troublant l'esprit et les sens. […] L'identification à Loplop a beau ne concerner que Max Ernst et faire partie de sa mythologie personnelle, ses amis surréalistes voient très rapidement dans cet oiseau un alter ego de Max Ernst. Plusieurs sources en témoignent, dont un poème de Paul Eluard datant de 1926 intitulé Max Ernst : « Dévoré par les plumes et soumis à la mer / Il a laissé passer son ombre en vol / Des oiseaux de la liberté. » » (W. Spies, op. cit.)
« Trésors de rien du tout, dont le goût était donné aux enfants par les chromos, les timbres, les images de chicorée, de catéchisme, de chocolat ou par celles, en séries, que l'on distribuait dans les Grands Magasins, les cartes postales plurent rapidement aux grandes personnes par leur naïveté et plus encore, hélas ! par l'espèce d'égalité par en bas qu'elles établissaient entre l'envoyeur et le destinataire. Parmi les milliards de cartes postales […] qui circulèrent en Europe de 1891 à 1914, il en est peu qui soient belles, touchantes ou curieuses. Nous les avons recherchées avec acharnement, en essayant de réduire autant que possible la part énorme que le découragement pouvait faire à l'excès d'imbécillité, au plus bas comique, à l'horreur, en sublimisant les raisons d'un pessimisme profond, inévitable. » (P. Eluard, « Les plus belles cartes postales »)
« Commandées par les exploiteurs pour distraire les exploités, les cartes postales ne constituent pas un art populaire. Tout au plus la petite monnaie de l'art tout court et de la poésie. Mais cette petite monnaie donne parfois idée de l'or. » (ibid.)
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