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Raymond DUNCAN Invitation aux représentations des danses d'Orient créées par Jeanne Ronsay et Toshi Komori à l'Akadémia de Raymond Duncan

150 €

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Raymond DUNCAN

Invitation aux représentations des danses d'Orient créées par Jeanne Ronsay et Toshi Komori à l'Akadémia de Raymond Duncan

Akadémia Raymond Duncan, Paris s.d. (1922), 12,5x12,5cm, une feuille.


Rare carton d'invitation pour assister à la représentation des danses d'Orient créées par Jeanne Ronsay et Toshi Komori, à l'Akadémia de Raymond Duncan le 20 Février 1922.
Bel et rare exemplaire comportant une modification de la date de la représentation initialement prévue le 6 Février.
Ces danses furent interprétées par Dara Manda, Souka Hati, Carola Perrier, La petite Jeanine, Charrat et le danseur Tranki. 
Raymond Duncan, frère de la célèbre danseuse Isadora Duncan, installa en 1911 à Paris une académie sur le modèle de Platon : « Raymond Duncan était fasciné par la Grèce antique depuis son enfance : l'esthétique et le mode de vie qu'il promouvait à l'Akademia étaient empreint de cette influence. La presse de l'époque glosait notamment sur les vêtements portés par Raymond Duncan et ses disciples : des tuniques « à la grecque » qu'il / qu'elle.s fabriquaient eux-mêmes. Derrière le ridicule supposé de cet accoutrement, ces tuniques unisexes était une manière d'abolir les différences de sexes et de classes sociales. Raymond Duncan aurait adopté cette tenue après que son cocher se soit vu refuser l'accès à une plage à cause de sa livrée qui trahissait son statut social. La vie de l'Akademia s'organisait autour de nombreuses activités : danse, musique, tissage, gymnastique, artisanat, filage, chant orphique, langue et philosophie grecques. Ces cours regroupaient des élèves extérieur.e.s – qui payaient selon leurs possibilités – et les membres de la communauté vivant entre ses murs pour quelques jours, quelques mois ou quelques années. Logé.e.s et nourri.e.s – selon le régime végétarien promu par Duncan –, ces dernier.ère.s, en contrepartie, participaient à l'économie de la communauté en fabriquant des sandales, en filant la laine, en tissant des tuniques sur des métiers primitifs. Ces artefacts étaient ensuite vendus – à des prix élevés – dans la boutique de l'Akademia situé rue du Faubourg Saint-Honoré. » (Journal de l'exposition Akademia : Performing Life à la Villa Vassilieff, 2018)






 

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