François René de CHATEAUBRIAND
Oeuvres complètes. - Oeuvres diverses. - Le congrès de Vérone. - Essai sur la littérature anglaise. - Paradis perdu, de Milton
Ladvocat, Paris 1826-1831 & 1824 & 1838, 13x21,5cm, 36 volumes reliés.
Première édition collective, en partie originale, de loin la plus importante et la plus recherchée (cf Clouzot), Chateaubriand ayant remanié et revu une grande partie de ses œuvres.
Dans cet ensemble apparaissent également en édition originale plusieurs textes dont
Les Natchez,
Le Dernier Abencérage,
Le Voyage en Amérique,
Moïse (placé en fin du XXII
è volume et qui fait souvent défaut).
Chaque volume est illustré d'un frontispice de Charles Thompson.
Reliures en demi chagrin bleu marine, dos à cinq nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve.
Quelques rousseurs.
Il est joint à ces œuvres complètes, en reliures uniformes, un volume intitulé
Œuvres diverses (volume relié dans lequel ont été regroupés plusieurs brochures politiques en édition originale),
Le Congrès de Vérone (2 volumes parus chez Delloye en 1838),
Essai sur la littérature anglaise et
Paradis perdu, de Milton, tous les deux parus chez Gosselin en 1839).
Dans le volume intitulé œuvres diverses, précieux envoi autographe signé de François-René de Chateaubriand à monsieur (Henri) Bayart sur la page de faux-titre de « La nouvelle proposition relative au bannissement de Charles X et de sa famille ».Cet envoi datant des dernières années de l'écrivain est adressé à Henri Bayart (1825-1892), filleul de la duchesse de Berry et frère de Sophie-Josèphe Bayart, une amie intime de François-René et de son épouse. Les Chateaubriand et la famille Bayart nouèrent des liens d'amitié et d'affaires au moment des Cent-Jours et restèrent proches jusqu'à la fin de leur vie. Ces légitimistes voués corps et âme à la cause bourbonnienne tentèrent d'ailleurs l'impossible pour faire nommer l'écrivain gouverneur du jeune comte de Chambord, prétendant au trône de France. Lorsqu'il rédige cet envoi, probablement vers 1843, Chateaubriand est au crépuscule de sa vie politique et d'écrivain ; proches du comte de Chambord alors en exil en Angleterre, les Bayart tentent à nouveau d'intercéder en faveur de Chateaubriand et envoient sans succès Henri Bayart prier le dernier descendant des Bourbons de convier le vieil écrivain à sa suite.
Rare et bel ensemble établi en reliure uniforme, comportant de nombreuses éditions originales et enrichi d'un précieux envoi autographe.
10 000 €
Réf : 69321
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