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Alphonse BOUDARD Lettre manuscrite adressée par Alphonse Boudard à son grand ami le journaliste bruxellois, également grand ami et biographe de Georges Brassens, André Tillieu : "Je deviens de + en + niçois sous la protection, bien sûr, du cher Louis qui arrive tout de même à pédaler dans les collines malgré les ennuis de santé de Suzanne..."

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Alphonse BOUDARD

Lettre manuscrite adressée par Alphonse Boudard à son grand ami le journaliste bruxellois, également grand ami et biographe de Georges Brassens, André Tillieu : "Je deviens de + en + niçois sous la protection, bien sûr, du cher Louis qui arrive tout de même à pédaler dans les collines malgré les ennuis de santé de Suzanne..."

S.n., Paris 2 Juillet 1996, 21x29,5cm, une feuille + une enveloppe.


Lettre manuscrite datée et signée de 37 lignes d'Alphonse Boudard à son grand ami et compagnon de déjeuners arrosés le journaliste bruxellois André Tillieu qui fut, comme Alphonse Boudard, un grand ami de Georges Brassens mais aussi de Louis Nucéra.
Deux traces de pliures inhérentes à la mise sous pli de la lettre, enveloppe jointe.
"Vieux,
Je deviens de + en + niçois sous la protection, bien sûr, du cher Louis
(Louis Nucéra) qui arrive tout de même à pédaler dans les collines malgré les ennuis de santé de Suzanne. Un mal difficile à cerner mais qui la fait souffrir beaucoup. Merci de ta chaleureuse lettre. Là, j'ai voulu faire du pur divertissement. Une petite suite pour sexualité ecclésiastique. Bien sûr je soigne toujours le paysage historique ; c'est ce qui donne de l'épaisseur, une dimension de vérité à l'aventure de Mme Blandine. Tes références à Sartre sont plaisantes... je n'y avais pas pensé. Je me suis surtout efforcé de faire un roman genre XVIIIe... Restif, Crébillon ou même "les infortunes de la vertu" de Sade. un Sade gentillet après tout. En septembre ou octobre je vais me propulser en Belgique pour la promotion du livre. Je te ferai signe à l'avance pour qu'on puisse casser la graine de l'amitié. Mon ami le metteur en scène Jacques Rosny a tiré un spectacle avec des extraits de la Cerise, les Combattants etc... Il fera une escale de quelques jours dans un théâtre à Liège. Si tu veux y faire un tour , tu pourras me dire si tu peux y faire un tour, tu pourras me dire ce que tu en penses. J'espère que les choses vont bien pour toi et les tiens... Donc à bientôt... avec mon amitié. ABoudard."
André Tillieu le bruxellois, très proche ami et biographe de Georges Brassens, entretint une correspondance épistolaire avec Alphonse Boudard sur presque trente ans, de 1972 jusqu'à la mort de ce dernier en 2000.
L'écrivain gouailleur parisien lui témoigna très rapidement son amitié, le considérant comme l'un des rares critiques à le comprendre parfaitement au point d'expliquer clairement dans ses chroniques ce que lui-même exprimait qu'incomplètement et parfois confusément dans ses livres. 
André Tillieu fit dès lors partie du petit cercle des véritables amis d'Alphonse Boudard au même titre que le Gros Georges (Georges Brassens), le Niçois (Louis Nucéra) et René Fallet avec lesquels il aimait partager de plantureux repas bien arrosés et les virées cyclistes. A mesure que la camarde lui enlevait petit à petit ses meilleurs amis, André Tillieu restera l'un des tous derniers potos d'Alphonse.
 

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