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Autographe, Edition Originale

Maurice BLANCHOT Les malheurs de Peau d'Âne. Manuscrit autographe et tapuscrit complets

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Maurice BLANCHOT

Les malheurs de Peau d'Âne. Manuscrit autographe et tapuscrit complets

S.n. [Paysage dimanche], s.l. [Paris] s.d. (1945), 11,5x22cm & 2 pages in-4, 3 pages in-4.


Manuscrit autographe de l'auteur de 3 pages in-8 publié dans le numéro 21 (4 novembre 1945) de Paysage Dimanche.
Manuscrit recto-verso complet, à l'écriture très dense, comportant de nombreux ratures, corrections et ajouts.
On joint le tapuscrit complet, avec 3 corrections autographes à l'encre noire.
Ce texte de Maurice Blanchot, « Les malheurs de "Peau d'âne" », contient deux paradoxes. Contrairement à ce que sous-entend son titre, il ne traite pas de l'œuvre de Charles Perrault ; par ailleurs, cette chronique est consacrée aux contes d'un auteur que le critique avait déjà cité dans son article sur le roman fantastique paru l'année précédente dans le Journal des Débats et dont il ne semblait guère goûter l'œuvre : Noël Devaulx. Pourtant, avec nuance, Blanchot révèle ici au lecteur les qualités de ces contes et plus encore, leur terrible actualité en cette années 1945 : « Il y a dans ces récits d'au-delà du monde un certain charme provincial qui est assez singulier ; ils n'ont assurément rien à voir avec quelque folklore, mais se déroulant comme tout vrai conte "aux environs de l'absence", ils finissent par nous imposer cette impression que nulle part est une province morte, que c'est un lieu aussi suranné, précieux et ridicule que peut l'être la province la plus archaïque. Or, cette impression ne laisse pas de nous inquiéter. Car, ce monde qu'on nous découvre et qui a la fragilité, l'air endormi et sournois des objets dans les vieilles maisons, c'est le nôtre, mais c'est surtout celui de nos inquiétudes les plus brûlantes, celui de la surnature et du surréel. [] Après la lecture de L'Auberge, on rêve à l'autre monde comme à un modeste salon de campagne, du dehors encore très respectable, de bonne compagnie et même solide, mais qu'on y entre, et tout vole en poussière. »
 
Lecture subtilement politique des contes de Noël Devaulx.

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